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12 Octobre 2019
Les parents qui s’engagent dans une procédure d’adoption racontent fréquemment leur “parcours du combattant” pour parvenir à accueillir un enfant au sein de leur famille. En France, l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) comptait en 2017 12.162 couples ou célibataires ayant un agrément, qui souvent peinent à adopter. Mais ce n’est pas faute d’enfants “adoptables”. Bien souvent, c’est le projet parental qui ne correspond pas aux besoins des enfants.
Certes, le nombre d’enfants en attente d’être adoptés a bien chuté en France et à l’étranger. “Le nombre d’adoptions plénières* en France est en baisse massive depuis au moins les années 70”, explique au HuffPost Jean-François Mignot, sociologue et démographe au CNRS.
Une baisse due à l’évolution de la société française. “Au fur et à mesure que la contraception et l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ont été libéralisés en France, de moins en moins d’enfants étaient non désirés, de moins en moins d’enfants ont été abandonnés, sont adoptables et donc sont adoptés” déroule l’universitaire.
Ce jeudi 10 octobre et après 6 mois d’entretiens et d’auditions, Monique Limon, députée LREM de l’Isère, et, Corinne Imbert, sénatrice LR de la Charente-Maritime, ont remis leurs préconisations à Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection à l’enfance.
Les deux femmes ont confié au HuffPost les grandes lignes du rapport, intitulé “Donner une famille à un enfant et pas l’inverse”, qui devrait être rendu public lundi 14 octobre par Adrien Taquet . L’objectif de ce rapport, améliorer le système actuel, avec toujours “l’intérêt de l’enfant” en première ligne.
On ne pourra peut-être bientôt plus se servir à notre guise, dans une pharmacie, dans les rayons des anti-douleurs. L’Agence du médicament (ANSM) a en effet annoncé ce jeudi 3 octobre que les médicaments contenant du paracétamol ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) seraient rangés derrière le comptoir des pharmacies dès janvier 2020.
En cause, le mauvais usage de ces médicaments qui sont aujourd’hui en libre accès. Mal utilisés, ceux-ci peuvent entraîner de graves risques pour la santé. La prise de paracétamol qui peut sembler anodine, peut entraîner de graves troubles du foie voire être mortelle dans certains cas.
Les Français ne seraient pas égaux devant l’adoption, que ce soit du côté des parents candidats ou du côté des enfants à adopter. Depuis la décentralisation du pays dans les années 80, l’adoption est la responsabilité des conseils départementaux. Et la libre administration crée des disparités.
“Suivant où tu as le ‘malheur’ de naître ou d’être au moment où tu es placé sous protection de l’enfance, tu n’as pas les mêmes chances dans la vie, dénonce Perrine Goulet, députée LREM de la Nièvre et membre du groupe “Famille et adoption”, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Il faut vraiment qu’on change les choses à ce niveau-là.”
Adopter une pupille de l’État en France est compliqué. Il y a beaucoup moins d’enfants adoptables que de couples candidats à l’adoption. Devant les difficultés rencontrées sur le territoire, de nombreuses familles se sont tournées vers l’adoption à l’étranger. En 2018, ce sont près de 600 adoptions internationales qui ont lieu en France contre plus de 4000 en 2005. Un chiffre qui ne cesse de baisser ces dernières années.
Pour encadrer ces adoptions internationales, la France a signé la Convention de La Haye en 1993, comme 90 autres pays. Ce texte a avant tout pour but de “garantir que les adoptions internationales aient lieu dans l’intérêt supérieur de l’enfant et le respect de ses droits fondamentaux, ainsi que pour prévenir l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants” et de privilégier une coopération internationale en matière d’adoption. En France, le texte est entré en vigueur en 1998.
C’est bien des années avant que cette convention entre en vigueur sur le sol français que Fanny a été adoptée, en 1991. La Toulousaine, responsable de l’antenne à Toulouse de l’association “La voix des adoptés”, nous a raconté son histoire, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. À cette époque, ses parents désirent fonder une famille mais ils font face à des problèmes d’infertilité. Ils décident donc d’avoir recours à l’adoption internationale. Pour cela, ils se sont tournés vers une association qui œuvre en Haïti et travaille avec une congrégation de bonnes sœurs.
L’accès aux origines est l’un des débats qui a agité l’Assemblée nationale lors de l’examen du projet de loi Bioéthique. En effet, l’article 3, adopté par les députés, prévoit pour les personnes conçues par PMA avec l’aide d’un don sperme ou d’ovocytes (gamètes) un accès à des informations sur leur donneur à leur majorité. Une réforme éventuelle qui trouve un écho particulier chez les personnes adoptées.
Notamment les personnes nées sous X, qu’on appelle aussi sous le secret. “S’il y a une levée du secret pour le don de gamètes, il va falloir qu’il y ait impérativement une évolution de la loi sur l’accouchement sous le secret, estime Nathalie Parent, présidente de l’association Enfance & Familles d’Adoption (EFA). Il serait in- entendable qu’il y ait l’évolution de l’un sans celle de l’autre.”