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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Aleteia souligne l’importance de veiller sur l’« e-réputation » de son enfant,

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, ce jeudi 7 novembre, Aleteia souligne l’importance de veiller sur l’« e-réputation » de son enfant, en vue de limiter, entre autres, les cas de cyber-harcèlement. En effet, plus son image sera protégée, moins il sera exposé à d’éventuels commentaires malveillants.

Les jeunes sont de plus en plus connectés aux réseaux sociaux, et ce de plus en plus tôt. En France, 76% des 12-17 ans en sont des utilisateurs réguliers, Snapchat et Instagram en tête, selon les données Statista 2019. En sont-ils pour autant des utilisateurs avertis ? Pas tous ! D’où la nécessité de les accompagner dans l’usage de ces applis et de les éveiller à la notion de « réputation numérique ». Tous les contenus publiés sur les réseaux sociaux, les blogs ou les plateformes de partage de vidéos donnent à voir une facette d’une personne, contribuent à l’élaboration de son image en ligne mais surtout offrent une prise au cyber-harcèlement. En effet, l’apparence physique, les résultats scolaires, l’orientation sexuelle et les croyances religieuses constituent le top 4 des attaques des cyber-harceleurs.

 

 
1
SES DONNÉES PERSONNELLES ONT DE LA VALEUR

La CNIL insiste pour que chaque utilisateur ait conscience que ses informations personnelles ont de la valeur. Tous les likes, données de géolocalisation, photos, habitudes,… postés sur les réseaux sont réutilisés, au mieux à des fins commerciales, au pire par des personnes mal intentionnées. Un bon moyen pour discerner ce qui est publiable ou non est de se demander s’il s’agit d’une information « publique ». Car il n’y a aucun moyen de garantir que ce qui est publié restera là où l’auteur a l’intention de le voir. Et pour preuve, les messages soi-disant « privés » partagés par les soi-disant « amis », les piratages de comptes ou encore la fréquence des « fuites » de données personnelles par les géants du Net incapables de garantir une confidentialité numérique.

2
SES POSTS PEUVENT AVOIR DES CONSÉQUENCES SUR SA VIE FUTURE ET SUR CELLE DES AUTRES

Internet n’oublie rien et un contenu inapproprié peut coller longtemps à la peau. Le meilleur exemple est celui des recruteurs qui recherchent des informations sur les candidats à l’embauche. Le moindre faux-pas ou photo compromettante ne jouera pas en sa faveur lorsqu’il sera en recherche d’emploi. Un enfant doit aussi être alerté sur les conséquences que peut avoir son post sur la vie privée des autres. Parler des difficultés professionnelles, financières ou conjugales de ses parents peut leur porter préjudice. Et c’est là que se corse la notion de réputation numérique : si l’on peut maîtriser une partie de sa réputation en ligne, il reste cependant une partie qui ne dépend pas de soi mais de ce que les autres vont poster sur nous.

3
LES PARAMÈTRES DE CONFIDENTIALITÉ SONT MODIFIABLES

Si par défaut son profil est paramétré « tout public », sachez que vous pouvez limiter la vue de son profil à ses « amis » ou à quelques personnes seulement. Une bonne gestion des paramètres offre ainsi un certain niveau de protection. Pas parfait mais mieux que rien !

4
BIEN VERROUILLER SON COMPTE EST IMPORTANT

Afin de garder ses informations personnelles privées, il est nécessaire d’avoir un mot de passe fort, composé de lettres majuscules et minuscules, de symboles et de chiffres, et d’activer l’option de « double authentification », une vérification en deux étapes exigeant deux preuves de l’identité de l’utilisateur. Des logiciels accessibles en ligne permettent de pirater en quelques minutes des comptes mal protégés.

 
5

DEMANDER LA SUPPRESSION D’UNE PUBLICATION NON SOUHAITÉE, C'EST POSSIBLE

Le plus simple est d’abord de demander la suppression du post indésirable auprès de la personne à l’origine de la publication. Si cette démarche est impossible, le RGPD permet à toute personne de demander l’effacement de données la concernant diffusées sur Internet. Qu’il s’agisse d’une photo gênante ou d’une information collectée par un organisme, vous pouvez demander au site à l’origine de la publication leur suppression en précisant l’URL, les informations à supprimer, et la raison personnelle qui conduit à formuler cette demande. Pour vous aider dans cette démarche, la CNIL propose un courrier type de demande de suppression.

6

PRENDRE EXEMPLE SUR LA VIERGE MARIE, UNE INFLUENCEUSE HORS PAIR

La Vierge Marie, cette « jeune de Nazareth, n’allait pas sur les réseaux sociaux à l’époque. Elle n’était pas une influenceuse, mais sans le demander ni le rechercher, elle est devenue la femme qui a le plus influencé l’Histoire », a souligné le pape François en janvier dernier à Panama devant les 600.000 jeunes rassemblés à l’occasion des JMJ. Le Pape exhorte ainsi les jeunes à être des « influenceurs », à la manière de Marie, c’est-à-dire en répondant à la loi de l’amour. « Seul l’amour nous rend plus humains, plus complets, tout le reste c’est bon, mais vide », a conclu le souverain pontife.

Et si les parents s’unissaient pour dire non au smartphone ?

Aujourd’hui, tout le monde connaît les effets potentiellement dévastateurs du smartphone sur les enfants. Pourtant, la quasi-totalité des ados en possède un. Où est donc la faille ? La pression sociale semble tellement forte, qu’elle balaie le désir de protéger ses enfants. Qu’à cela ne tienne ! Alors pourquoi ne pas tenter d’affaiblir cette injonction à faire comme tout le monde en se concertant entre parents pour ensemble dire non au smartphone ?

Les enfants réclament des smartphones de plus en plus tôt sous prétexte que « tout le monde en a un ». Parallèlement, médecins, psychologues, psychiatres, s’accordent à dire que la surexposition aux écrans est nocive : troubles de l’attention, troubles du sommeil, perte de vie sociale, isolement… Les responsables politiques ont interdit le téléphone dans les écoles et les collèges à la rentrée 2018. Les parents sont informés des risques d’addiction, de cyberharcèlement, d’exposition à la pornographie et à la violence. Et pourtant, comble du comble, les enfants sont de plus en plus équipés, et ce de plus en plus tôt. D’après l’étude « Junior Connect’ » 2018, enquête annuelle réalisée par Ipsos sur la fréquentation média des jeunes de moins de 20 ans, aujourd’hui en France, 84% des 13-19 ans, possèdent un smartphone, et 24% des 7-12 ans.

Stéphane Blocquaux, docteur en sciences de l’information et de la communication, conférencier, exhorte les parents à s’interroger : « Donnez-moi une seule bonne raison pour qu’un enfant ait un smartphone ? » La majorité des parents soulèvera le besoin de communiquer avec leur enfant, savoir où il est, s’il a un problème, etc. Mesure de sécurité. En ce cas, pourquoi ne pas lui donner un téléphone portable basique, sans connexion à Internet ? L’autre raison invoquée est la peur de l’exclusion. « Les parents cèdent souvent, par crainte de l’exclusion », renchérit Valérie Halfon. Ne pas être présent sur les réseaux sociaux ou dans les parties de jeux en ligne signerait la fin de toute vie sociale digne de ce nom. « Pourtant, il est temps d’arrêter d’avoir peur de la différence. C’est en développant son individualité que notre enfant pourra avoir confiance en lui, pas en suivant aveuglément le troupeau », assure-t-elle.

Vers une mobilisation des parents ?

« Il ne tient qu’à nous de faire évoluer les choses. En effet, si nous sommes nombreux à penser ainsi, si nous sommes des centaines, des milliers de parents à vouloir préserver l’enfance de nos enfants, pourquoi ne pas se concerter en début d’année scolaire et décider ensemble que cette année nos enfants n’auront pas de smartphone », propose Valérie Halfon. C’est ce que font depuis deux ans les Américains. « Wait until 8th » (« pas avant la huitième classe », qui équivaut à la quatrième en France) est une initiative lancée par une mère de famille, Brooke Shannon, convaincue qu’un enfant s’épanouit plus en jouant à l’extérieur, en passant du temps avec sa famille et ses amis et en lisant, qu’en s’abrutissant derrière un smartphone. Les parents s’engagent, en signant une « promesse » numérique, à ne pas donner de smartphone à leur enfant avant 14 ans. L’engagement prend effet lorsque dix autres familles de l’école se sont également inscrites. Ainsi, l’argument « tout le monde en a un » ne tient plus la route, et les parents se serrent les coudes.

 
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