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29 Novembre 2019
Saint Saturnin était fils de prince et d'origine grecque. On croit qu'attiré d'abord par la réputation de saint Jean-Baptiste, il fut ensuite l'un des soixante-douze disciples du Sauveur et eut le bonheur d'être témoin de la plupart des faits de Sa vie, ainsi que de Sa Résurrection et de Son Ascension.
Après la Pentecôte, il accompagna souvent saint Pierre dans ses courses apostoliques, puis fut envoyé par lui dans les Gaules, en qualité d'évêque. Chemin faisant, il prêchait l'Évangile, fondait des chrétientés et détruisait l'empire du démon. À Arles et à Nîmes, il obtint de grands succès. À Carcassonne, il fut emprisonné pour Jésus-Christ, mais délivré par un ange. À Toulouse, une femme lépreuse fut guérie en sortant de la piscine baptismale, et ce prodige fut suivie de la conversion d'une bonne partie de la cité. De toutes parts on apportait au Saint des malades, il les guérissait par le signe de la Croix.
Saturnin prêcha encore à Auch, puis à Pampelune, en Espagne; mais il revint à Toulouse, centre de son apostolat, qu'il devait arroser de son sang. Là, les dieux ne rendaient plus d'oracles. Les prêtres païens se concertèrent: "Si on laisse cet homme prêcher son Christ, dirent-ils, c'en est fait de notre culte." Saturnin vient à passer. La foule, ameutée par les prêtres, se saisit de lui; on lui crie: "Sacrifiez à nos dieux, ou malheur à vous!" Pour toute réponse, Saturnin prêche Jésus-Christ. Dieu même confirme Sa doctrine par un éclatant miracle, car au même moment les idoles du temple tombent de leur piédestal et se brisent. À cette vue, la rage des païens ne se contient plus.
Il y avait au Capitole un taureau sauvage amené pour être immolé en sacrifice; on entoure son corps d'une grosse corde au bout de laquelle on attache le saint évêque par les pieds; puis l'animal est lâché et frappé à coups d'aiguillons; il se précipite, entraînant sa victime, dont le crâne est fracassé sur les marches du temple. Le taureau, poursuivant sa course effrénée à travers les rues, réduit en lambeaux le corps du martyr, jusqu'à ce qu'enfin la corde se brise et la victime reste étendue sans vie sur le chemin. C'est à cet endroit que s'élève aujourd'hui l'église qui, en souvenir, porte le nom de Notre-Dame-du-Taur. Le tombeau de l'apôtre de Toulouse est devenu célèbre par la dévotion populaire et par de nombreux prodiges.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Originaire de Cologne où il passa sa jeunesse, il vint achever ses études dans l'école du palais de Charles le Chauve. Si grande était sa réputation de science et de sainteté qu'il fut appelé à devenir évêque d'Utrecht. Les Danois dévastèrent plusieurs fois son diocèse et il s'épuisa à le relever de ses ruines au fur et à mesure qu'on en faisait. Si édifiants furent les souvenirs qu'il laissa, que son nom fut mis par son successeur dans les litanies.
Près de Deventer en Frise, l'an 917, le trépas de saint Radbod, évêque, pasteur savant et prudent, qui mourut en visitant les fidèles de la campagne.
Martyrologe romain
St François-Antoine (Francesco Antonio) Fasani
Prêtre o.f.m.
‘Il Padre Maestro’ (le Père Maître)
F |
rançois-Antoine (Francesco Antonio) Fasani naît le 6 août 1681 à Lucera, dans les Pouilles (sud-est de l’Italie). Ses parents sont d’humble condition mais riches de foi. Chaque soir, on récite le chapelet devant une image de Marie Immaculée, ce qui déterminera certains aspects de son apostolat plus tard.
L’enfant est confié pour son éducation aux frères mineurs conventuels. Et c’est dans cet ordre franciscain, au couvent du mont Saint-Ange (Monte Gargano), qu’il entre comme novice à l’âge de quatorze ans, en 1695. L’année suivante, il fait ses vœux sous le nom de François-Antoine.
Ordonné prêtre le 11 septembre 1705, il achève ses études de philosophie à Assise, puis, il obtient le grade de Maître en théologie. Désormais on l’appellera : ‘Il Padre Maestro’ (le Père Maître) et de nos jours encore, c’est le titre qu’on lui donne dans la région où s’est exercée son influence.
Il commence à prêcher lors du Carême de 1707. Contrairement au style fleuri et pompeux de l’époque, il parle avec simplicité en employant des exemples tirés de l’Écriture. Il émeut ses auditeurs et les invite sans ambages à la conversion. En ce siècle des Lumières, rationaliste et orgueilleux, il rencontre parfois de vives oppositions, surtout qu’il ne cache jamais la vérité et n’hésite pas à fustiger les vices ou les injustices sociales, mais souvent les gens réfléchissent après coup, et aboutissent à son confessionnal.
À ce ministère du pardon, il consacre de nombreuses heures, toujours accueillant et souriant. Il a un ministère très actif qui s’étend sur la région des Pouilles et de la Molise. Il inculque sa dévotion à l’Immaculée, distribuant à ses auditeurs, spécialement aux enfants, des images de la Vierge au dos de laquelle est inscrite telle ou telle phrase. (Ces images font souvent des miracles !) « Si la Mère de Dieu est immaculée, dit-il, c’est pour être le refuge des pécheurs. » Il répand l’habitude de mettre en valeur la fête de l’Immaculée-Conception par une neuvaine préparatoire.
Pendant 35 ans son ministère s’exerce partout où on l’appelle. Dans son couvent, il est successivement professeur de philosophie puis de théologie, maître des novices et ‘gardien’ (c'est-à-dire supérieur). En tant que supérieur religieux, « il est un vrai ‘ministre’ au sens franciscain du terme, a dit saint Jean Paul II, c'est-à-dire le serviteur de tous ses frères : charitable et compréhensif, mais saintement exigeant quant à l’observance de la Règle, particulièrement en ce qui concerne la pratique de la pauvreté, donnant lui-même un exemple irréprochable d’observance régulière et d’austérité de vie. »
En 1721, Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721) lui confie l’administration de la province franciscaine de Saint-Ange. « À une époque caractérisée par une si grande insensibilité des puissants à l’égard des problèmes sociaux, notre saint se dépense avec une charité inépuisable pour l’élévation spirituelle et matérielle de son peuple. Ses préférences vont aux couches sociales les plus méprisées et les plus exploitées, surtout les humbles travailleurs des champs, les malades, les prisonniers. Il fait preuve d’initiatives géniales, sollicitant la coopération des classes plus aisées, réalisant ainsi des formes d’assistance concrète et capillaire, qui ont paru anticiper et annoncer les formes modernes d’assistance sociale ». En effet, il crée une banque de crédit dont le but est de protéger les pauvres contre la spéculation des usuriers.
Il fait des miracles. Un jour, il est amené à défendre la vertu d’une jeune fille contre les visées d’un noble. Cela lui vaut la vindicte du gentilhomme qui le dénonce à Rome. Convoqué en présence du Pape, il ne dit mot pour se défendre, mais tandis que, selon la coutume, il baise les pieds du Pontife, celui-ci, qui souffre de la goutte, se sent immédiatement guéri !
Il meurt à Lucera le 29 novembre 1742.
Toute la ville participe à l’enterrement et crie : « Notre saint Père Maître est mort ! »
François-Antoine (Francesco Antonio) Fasani a été béatifié à Rome, le 15 avril 1951, par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé, toujours à Rome, le 13 avril 1986, par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Martyrologe Romain : Dans l’île d’Aachen près de Sumatra, en 1638, les bienheureux martyrs Denis de la Nativité (Pierre Berthelot), prêtre, et Rédempt de la Croix (Thomas Rodriguez), religieux carmes déchaux, qui furent d’abord réduits en esclavage par les musulmans et, puisqu’ils refusaient de renier leur foi, sur l’ordre du sultan, ils furent tués à coups de flèches et de cimeterre.