Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
10 Novembre 2019
La messe du dimanche 10 novembre 2019
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
Lecture du deuxième livre des Martyrs d’Israël
En ces jours-là,
sept frères avaient été arrêtés avec leur mère.
À coups de fouet et de nerf de bœuf,
le roi Antiocos voulut les contraindre
à manger du porc, viande interdite.
L’un d’eux se fit leur porte-parole et déclara :
« Que cherches-tu à savoir de nous ?
Nous sommes prêts à mourir
plutôt que de transgresser les lois de nos pères. »
Le deuxième frère lui dit, au moment de rendre le dernier soupir :
« Tu es un scélérat, toi qui nous arraches à cette vie présente,
mais puisque nous mourons par fidélité à ses lois,
le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
Après cela, le troisième fut mis à la torture.
Il tendit la langue aussitôt qu’on le lui ordonna
et il présenta les mains avec intrépidité,
en déclarant avec noblesse :
« C’est du Ciel que je tiens ces membres,
mais à cause de ses lois je les méprise,
et c’est par lui que j’espère les retrouver. »
Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme de ce jeune homme
qui comptait pour rien les souffrances.
Lorsque celui-ci fut mort,
le quatrième frère fut soumis aux mêmes sévices.
Sur le point d’expirer, il parla ainsi :
« Mieux vaut mourir par la main des hommes,
quand on attend la résurrection promise par Dieu,
tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie. »
– Parole du Seigneur.
R/ Au réveil, je me rassasierai de ton visage, Seigneur. (Ps 16, 15b)
Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière.
Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit,
tu m’éprouves, sans rien trouver.
J’ai tenu mes pas sur tes traces,
jamais mon pied n’a trébuché.
Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.
Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l’ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
Frères,
que notre Seigneur Jésus Christ lui-même,
et Dieu notre Père qui nous a aimés
et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce,
réconfortent vos cœurs
et les affermissent en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien.
Priez aussi pour nous, frères,
afin que la parole du Seigneur poursuive sa course,
et que, partout, on lui rende gloire comme chez vous.
Priez pour que nous échappions aux gens pervers et mauvais,
car tout le monde n’a pas la foi.
Le Seigneur, lui, est fidèle :
il vous affermira et vous protégera du Mal.
Et, dans le Seigneur, nous avons toute confiance en vous :
vous faites et continuerez à faire ce que nous vous ordonnons.
Que le Seigneur conduise vos cœurs dans l’amour de Dieu
et l’endurance du Christ.
– Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ, le premier-né d’entre les morts,
à lui, la gloire et la souveraineté
pour les siècles des siècles.
Alléluia. (Ap 1, 5a.6b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
OU LECTURE BREVE
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent.
Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
La femme aux sept maris
Dieu est le Dieu des vivants et non des morts. Pour Jésus, au Ciel, nous sommes des vivants, des gens actifs au superlatif, car notre centre d'intérêt à changé du tout au tout, nous vivons d'abord pour Dieu.
Jésus va répondre sans difficulté aux sadducéens au sujet d'une femme qui, successivement, aurait épousé sept frères, selon la loi du lévirat. Ses ennemis lui posent un cas embarrassant, pensent-ils. Mais leur gouaillerie et leur plaisanterie douteuse tombent à faux devant la réaction du Christ. Sa réponse donne un aperçu tellement élevé du Ciel et de sa liberté, vis-à-vis de tout le sensible, que la question posée devient ridicule.
“La femme donc, à la résurrection, de qui sera-t-elle la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme”
“Jésus leur dit : Ne seriez-vous pas dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures ni la puissance de Dieu ? Car lorsque l'on ressuscite des morts, on n'épouse plus, on n'est plus épousée ; mais on est comme des anges dans les Cieux”
Le Ciel n'est pas du tout ce que les sadducéens imaginent. Ils sont dans un univers matérialiste qui les empêche de réaliser la Puissance de Dieu, de son amour envers nous. Il s'agit d'une nouvelle vie, celle-là même de Dieu. Rien que cela !
“Et quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu en ces termes : Je suis le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ? Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants”
Telle est l'espérance de la Vie Eternelle, ce n'est pas la vie terrestre continuée, mais la vie même en communion avec Dieu. Dans l'exclamation de Jésus devant leur étroitesse : “Vous êtes grandement dans l'erreur”, On sent toute sa tristesse de voir des hommes enfermés dans une vision si mesquine du Ciel et du Royaume de Dieu.
Dieu est donc le Dieu des vivants et non des morts. Pour Jésus, au Ciel, nous sommes des vivants, des gens actifs au superlatif, car notre centre d'intérêt à changé du tout au tout, nous vivons d'abord pour Dieu.
On le voit ici, le rayonnement du Christ Jésus était si grand, si prenant, que ses ennemis ne peuvent échapper au désir de se mesurer avec Lui, happés, pris qu'ils se trouvent par sa Lumière même.
Ils détestent cette clarté, mais ne peuvent en nier l'éclat. Après l'échec des pharisiens sur le plan national, voici celui des sadducéens sur le plan religieux et moral.
Jésus se montre si percutant dans ses réponses que ses ennemis redoutent la discussion avec Lui. Il répond avec une telle vigueur, un tel à-propos, que bientôt personne n'ose plus l'interroger. Mais la crainte révérencielle de ses ennemis n'exclut pas la haine, malheureusement.
“Quelques-uns des scribes, prenant la parole, Lui dirent : Maître, tu as bien parlé. Car ils n'osaient plus L'interroger sur rien” .
Père Gabriel