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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les dons que nous recevons du Seigneur doivent être fructifié pour recevoir notre salaire

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Le Créateur du monde vous rendra l’esprit et la vie » (2 M 7, 1.20-31)

Lecture du deuxième livre des Martyrs d’Israël

En ces jours-là,
    sept frères avaient été arrêtés avec leur mère.
À coups de fouet et de nerf de bœuf,
le roi Antiocos voulut les contraindre
à manger du porc, viande interdite.
    Leur mère fut particulièrement admirable
et digne d’une illustre mémoire :
voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour,
elle le supporta vaillamment
parce qu’elle avait mis son espérance dans le Seigneur.
    Elle exhortait chacun d’eux dans la langue de ses pères ;
cette femme héroïque leur parlait avec un courage viril :
    « Je suis incapable de dire
comment vous vous êtes formés dans mes entrailles.
Ce n’est pas moi qui vous ai donné l’esprit et la vie,
qui ai organisé les éléments
dont chacun de vous est composé.
    C’est le Créateur du monde
qui façonne l’enfant à l’origine,
qui préside à l’origine de toute chose.
Et c’est lui qui, dans sa miséricorde,
vous rendra l’esprit et la vie,
parce que, pour l’amour de ses lois,
vous méprisez maintenant votre propre existence. »

    Antiocos s’imagina qu’on le méprisait,
et soupçonna que ce discours contenait des insultes.
Il se mit à exhorter le plus jeune,
le dernier survivant.
Bien plus, il lui promettait avec serment
de le rendre à la fois riche et très heureux
s’il abandonnait les usages de ses pères :
il en ferait son ami
et lui confierait des fonctions publiques.
    Comme le jeune homme n’écoutait pas,
le roi appela la mère,
et il l’exhortait à conseiller l’adolescent
pour le sauver.

    Au bout de ces longues exhortations,
elle consentit à persuader son fils.
    Elle se pencha vers lui,
et lui parla dans la langue de ses pères,
trompant ainsi le cruel tyran :
« Mon fils, aie pitié de moi :
je t’ai porté neuf mois dans mon sein,
je t’ai allaité pendant trois ans,
je t’ai nourri et élevé jusqu’à l’âge où tu es parvenu,
j’ai pris soin de toi.
    Je t’en conjure, mon enfant,
regarde le ciel et la terre avec tout ce qu’ils contiennent :
sache que Dieu a fait tout cela de rien,
et que la race des hommes est née de la même manière.
    Ne crains pas ce bourreau,
montre-toi digne de tes frères et accepte la mort,
afin que je te retrouve avec eux
au jour de la miséricorde. »

    Lorsqu’elle eut fini de parler,
le jeune homme déclara :
« Qu’attendez-vous ?
Je n’obéis pas à l’ordre du roi,
mais j’écoute l’ordre de la Loi
donnée à nos pères par Moïse.
    Et toi qui as inventé
toutes sortes de mauvais traitements contre les Hébreux,
tu n’échapperas pas à la main de Dieu. »

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 16 (17), 1.2b, 5-6, 8.15)

R/ Au réveil, je me rassasierai de ton visage, Seigneur. (Ps 16, 15)

Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.
Tes yeux verront où est le droit.

J’ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n’a trébuché.
Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l’ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.

ÉVANGILE
« Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? » (Lc 19, 11-28)

Alléluia. Alléluia.
C’est moi qui vous ai choisis,
afin que vous alliez, que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure, dit le Seigneur.
Alléluia. (cf. Jn 15, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    comme on l’écoutait,
Jésus ajouta une parabole :
il était près de Jérusalem
et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu
allait se manifester à l’instant même.
    Voici donc ce qu’il dit :
« Un homme de la noblesse
partit dans un pays lointain
pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
    Il appela dix de ses serviteurs,
et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ;
puis il leur dit :
“Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”
    Mais ses concitoyens le détestaient,
et ils envoyèrent derrière lui une délégation
chargée de dire :
“Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”

    Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté,
il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent,
afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
    Le premier se présenta et dit :
“Seigneur, la somme que tu m’avais remise
a été multipliée par dix.”
    Le roi lui déclara :
“Très bien, bon serviteur !
Puisque tu as été fidèle en si peu de chose,
reçois l’autorité sur dix villes.”
    Le second vint dire :
“La somme que tu m’avais remise, Seigneur,
a été multipliée par cinq.”
    À celui-là encore, le roi dit :
“Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
    Le dernier vint dire :
“Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ;
je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
    En effet, j’avais peur de toi,
car tu es un homme exigeant,
tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt,
tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
    Le roi lui déclara :
“Je vais te juger sur tes paroles,
serviteur mauvais :
tu savais que je suis un homme exigeant,
que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt,
que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
    alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?
À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
    Et le roi dit à ceux qui étaient là :
“Retirez-lui cette somme
et donnez-la à celui qui a dix fois plus.”
    On lui dit :
“Seigneur, il a dix fois plus !
    – Je vous le déclare :
on donnera
à celui qui a ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
    Quant à mes ennemis,
ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux,
amenez-les ici
et égorgez-les devant moi.” »

    Après avoir ainsi parlé,
Jésus partit en avant
pour monter à Jérusalem.

            – Acclamons la Parole de Dieu.

La parabole des talents

Les talents nous sont offerts. Nous avons l'Espérance du Royaume entre les mains. Mais seuls ceux qui choisissent le Seigneur pour Roi, sans annexer pour eux-mêmes le pouvoir, seuls ceux qui ne capitalisent pas leurs talents, en les serrant dans le mouchoir de leur vie terrestre, entreront dans le Royaume des Cieux.

Jésus s’en va pour monter à Jérusalem

Méditation de l'Evangile du mercredi 20 novembre

Comme Jésus monte à nouveau vers Jérusalem (vers sa Passion, pour Lui, vers la Royauté, pensent beaucoup), la foule trépigne car elle croit pressentir le Règne de Dieu tout proche. Jésus leur raconte alors la parabole des mines et des talents pour détromper leur espérance terrestre, y soulignant cette opposition qui bientôt Le conduira à la croix :

“Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Ce sera le cri des princes des prêtres à Pilate : “Nous n'avons pas d'autre roi que César !”

Voilà donc ce que Jésus met dans la bouche de ses concitoyens, car c'est Lui, évidemment, le Roi qui part pour un pays lointain, le pays de son Père, et toute la parabole n'est que la prédiction de sa Passion, de sa mort, de sa Résurrection et de son lointain retour glorieux. Car Il reviendra. Mais va s'installer d'abord, après son départ, après sa mort, une longue période d'attente.

Non, le retour du Seigneur n'est pas pour demain et n'a rien à voir avec une royauté terrestre, immédiate, qui donnerait l'autonomie à Israël.

Le Royaume de Dieu est parmi nous bien sûr, mais tout autre. Il débute par une période de lutte, dont le Roi semble absent. Retourné près du Père, Il est invisible. C'est le temps de la Foi. Et pourtant, Il a donné ses consignes avant de partir :

“Ayant appelé dix serviteurs qu'il avait, il leur donna dix mines et leur dit : faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne” Le mot de Jésus emprunté à la langue du négoce veut dire : “Faites de bonnes affaires”.

Les talents nous sont offerts. Nous avons l'Espérance du Royaume entre les mains. Mais seuls ceux qui choisissent le Seigneur pour Roi, sans annexer pour eux-mêmes le pouvoir, seuls ceux qui ne capitalisent pas leurs talents, en les serrant dans le mouchoir de leur vie terrestre, entreront dans le Royaume des Cieux.

Il s'agit toujours de choisir les chemins difficiles de la liberté chrétienne. Ces chemins ne sont ni ceux du pouvoir ni ceux de la richesse, mais ceux du don de soi-même.

Dans l'ordre surnaturel et du Royaume, notre faible activité humaine, appuyée sur l'amour envers ce Roi lointain, et sur la confiance sans faille de son retour, cette activité se voit comblée par la réponse royale :

“Au lieu de dix mines gagnées, voici dix villes à gouverner”.

Notre train-train quotidien sera transformé en gloire éternelle, si nous avons su rester fidèle au roi lointain, dans la foi :

“Un homme de noble origine s'en alla vers un pays lointain, dans le dessein de recevoir la royauté et de revenir”

Mais celui qui refusera l'amour dans le quotidien perdra irrémédiablement tout car non seulement la seule récompense valable, la vision de Dieu lui échappera, mais il maudira cette vie terrestre vide et mal employée. La phrase de Jésus, dans sa forme passive, indique la stupeur de celui qui réalise brusquement le vide de sa vie et voit que l'essentiel, par sa faute, lui file entre les doigts.

“Je vous le dis : à quiconque possède, on donnera ; mais à qui n'a rien, on enlèvera même ce qu'il a…”

Je trouve d'ailleurs mal traduite la phrase : “Mais à qui n'a rien, on enlèvera même ce qu'il a”. Dieu apparaît, dans le texte français, comme un tyran sadique qui se réjouit de ruiner encore davantage le malheureux à qui échappe la Vie Eternelle. Mais le sens est tout autre dans le texte originel de Jésus : le passif “est enlevé” ne s'applique pas à Dieu, mais à celui qui, dans un retour sur lui-même se rend bien compte que “lui est enlevé“, même la consolation du bonheur terrestre qu'il croyait posséder.

En effet, les plaisirs, les biens, le pouvoir, tout cela n'est vraiment rien que du vent face à la Vie Eternelle qui lui échappe de par sa propre faute. Et cela, il ne le voit que trop clairement.

Père Gabriel

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