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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Pardonner, est-ce oublier ?

Pardonner, est-ce oublier ?

Certains disent que pardonner c’est oublier l’offense qui a été faite.
Mais est-ce vraiment le cas ?
Le pardon suppose-t-il l’oubli ?

Il y a bien des offenses qu’on ne saurait oublier. On ne peut pas demander aux victimes d’un attentat ou aux parents dont le fils a été assassiné d’oublier quel mal leur a été fait, et qui en est l’auteur. Il est normal — et il est sain — qu’ils se souviennent de ce qu’ils ont vécu, voire qu’ils revendiquent le droit de ne pas laisser tomber dans l’oubli les événements dont ils ont été victimes. Dans certains cas, on parle même de « devoir de mémoire ». Cela signifie-t-il qu’il y a des offenses qu’on ne saurait pardonner ?

 

 
Faut-il oublier pour accorder un pardon sincère ?

Oublier l’offense subie ne dépend pas de nous. Nous ne pouvons pas décider d’effacer ce que nous voulons quand nous le voulons, nous en faisons tous l’expérience : il y a bien des blessures, graves ou légères, que nous voudrions oublier et qui pourtant restent présentes à notre mémoire. Et lorsque nous avons le vrai désir de pardonner à ceux qui nous ont blessés, cette incapacité à oublier nous trouble ou nous étonne : « Si je n’ai pas oublié, c’est que je n’ai pas vraiment pardonné ». Alors ? Sommes-nous dans l’incapacité de pardonner en vérité, dès lors que notre mémoire refuse de passer l’éponge ?

« La Résurrection n’est pas l’oubli de la Passion », disait un jour le cardinal français Jean-Marie Lustiger. De même, le pardon n’est pas l’oubli de l’offense. « Beaucoup pensent que le souvenir de l’offense subie qui remonte à la mémoire est le signe qu’ils n’ont pas pardonné. Mais il n’est pas possible d’oublier un événement qui nous a fait du mal. Le souvenir relève de la mémoire, et le pardon, de la volonté profonde. Ce n’est pas la même chose.

Ce qui est vrai du pardon accordé à autrui, l’est aussi du pardon que nous nous devons à nous-mêmes. Nous ne pensons pas toujours, en effet, que c’est d’abord à soi-même que l’on doit pardonner. Trop souvent, nous ruminons regrets et remords : nous nous en voulons de n’avoir pas été à la hauteur, d’avoir manqué à notre parole, d’avoir commis une erreur, voire une faute, lourde de conséquences… Si notre passé nous empêche de vivre en paix, d’être pleinement nous-mêmes, c’est le signe que nous avons à pardonner, à nous ou aux autres.

Pour pardonner, il faut se souvenir

La démarche de pardon ne consiste pas à nier la blessure, à la garder enfouie le plus possible. Au contraire le chemin de pardon est d’abord un chemin de vérité, donc de mise au jour. Pour pardonner, il faut commencer par prendre conscience que l’on a été offensé. Mais à quoi bon faire remonter à la surface des blessures apparemment oubliées ? Parce que tant qu’elles ne sont pas pardonnées, elles sont comme un foyer d’infection qui distille son poison. Combien de blessures subies autrefois perturbent les relations familiales alors même qu’elles semblent enterrées !

Le pardon aide la mémoire à guérir, en l’établissant dans la paix. Le souvenir de l’offense subie devient chemin de vie et de bénédiction, lui qui était chemin de mort et de malédiction. Le pardon est, vraiment, résurrection : passage de la mort à la Vie. Ce passage, Jésus ressuscité nous en rend capables, Lui qui nous a demandé de pardonner « soixante-dix fois sept fois », c’est-à-dire sans fin. N’ayons pas peur de demander à l’Esprit saint de faire remonter à notre mémoire toutes les offenses que nous avons à pardonner. Le Christ est ressuscité avec ses cicatrices, et nous gardons en nous les cicatrices de notre histoire, mais elles ne sont plus signes d’accablement, de condamnation, elles deviennent signes de la guérison et du salut.

Christine Ponsard

Les conseils des grands saints pour apprendre à pardonner

Pardonner aux autres, aussi bien qu’à soi-même, n’est pas une chose facile. On peut faire preuve d’impatience ou avoir le cœur dur. Pour arriver à pardonner, il est essentiel de puiser dans la miséricorde divine, l’acte ultime par lequel Dieu vient à la rencontre de l’homme.

Il arrive que nous jugions durement notre prochain. Et il peut arriver aussi que nous soyons nous-même en lutte avec le pardon de Dieu, que ce soit pour le demander comme pour le recevoir. Pour sainte Faustine Kowalska, la clé pour apprendre à pardonner autant à l’autre et qu’à soi-même se trouve dans la miséricorde divine. Cette dernière ne s’intéresse pas aux qualités de l’homme, mais au contraire à sa petitesse.

Les misères physiques, psychologiques ou morales de l’homme, attirent l’amour miséricordieux de Dieu. « Que les plus grands pécheurs mettent leur confiance en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde », écrit-elle dans Petit Journal.

" Toute âme qui croit et  qui a confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra."

La clef pour vivre de la miséricorde est de reconnaître humblement sa misère, d’accepter de dépendre de Dieu et de lui faire confiance. Croire que le mal est trop enraciné en nous vient de notre orgueil, et c’est le seul vrai obstacle. Pour la mystique polonaise, « toute âme qui croit et qui a confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra ».

 

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