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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Eulalie et aux très Saintes âmes du 10 décembre

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Texte du Vatican

Mardi 10 décembre 2019

Saints, Saintes et Fêtes du Jour
Bonne Fête aux : Eulalie
Lalie, Laly
Lorette
Autres Fêtes du Jour:
Bienheureux Anton Durcovici  évêque roumain martyr (✝ 1951)
Bienheureux Arsène de Trigolo: prêtre capucin italien, fondateur des Soeurs de Marie Consolatrice (✝ 1909)
Saints Behnam et Sara : martyrs (IVe siècle)
Saint Deusdedit (✝ 700)
Saint Edmond Genings : martyr (✝ 1591)
Saint Eustache White : martyr (✝ 1591)
Saint Florent de Carracedo Abbé de l'abbaye bénédictine de Carracedo (✝ 1156)
Bienheureux Fulgence (✝ 1122)
Saint Gemelle  martyr en Galatie (✝ 362)
Bienheureux Gonzalve, Antoine et Augustin martyrs espagnols (✝ 1936)
Saint Grégoire III Pape (90e) de 731 à 741 (✝ 741)
Saint Guitmar de Centula abbé (✝ v. 765)
Vénérable Jacinto Alegre Pujals prêtre espagnol (✝ 1930)
Saint Jean de Serbie (✝ 1476)
Bienheureux Jean Mason  martyr (✝ 1591)
Saint Joasaph (✝ 1754)
Saint John Roberts  prêtre et martyr, Angleterre (✝ 1610)
Saint Luc  évêque d'Isola (✝ 1114) 
Saint Mainard (✝ 1096)
Bienheureuse María Emilia Riquelme Zayas fondatrice des Missionnaires du St. Sacrement et dl'Immaculée (✝ 1940)
Saint Maur martyr à Rome
Saint Menas (IIIe siècle)
Saint Mercure (✝ v. 300)
Notre Dame de Lorette
Bienheureux Pierre Tecelano (✝ 1287)
Bienheureux Sébastien Montano (✝ 1616)
Saint Thomas Defournikos (Xe siècle)
Bienheureux Thomas Somers  prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1610)

NOTRE DAME DE LORETTE

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«Cœur marial de la chrétienté». C’est ainsi que Jean Paul II définit le sanctuaire de Notre Dame de Lorette, patronne des aviateurs. Depuis des siècles, c’est par millions que des pèlerins se rendent auprès de la «Vierge Noire», là où les anges transportèrent la Sainte Maison de la Vierge.  

Quelques éléments historiques sur la Sainte Maison de Lorette

Une maison avec seulement trois murs, donc ouverte au monde et à toutes les personnes. C’est ainsi que se présente la Sainte Maison de Nazareth, sous un précieux revêtement en marbre style Renaissance, transportée, selon la tradition, par des anges sur une route publique à Lorette: demeure terrestre de la Vierge Marie, là où elle reçut l’annonce de l’ange Gabriel et vécut ensemble avec Joseph et Jésus, c’est le témoignage de l’événement le plus important de l’histoire de l’Incarnation.

Maison de Marie, de la Sainte Famille et de toute personne

Les recherches historiques , archéologiques et scientifiques semblent confirmer son authenticité, ratifiée, pour la première fois en 1310, par une bulle papale de Clément V. Une étude récente a démontré que les pierres de la construction ont été élaborées selon l’usage d’un peuple palestinien, diffusé en Galilée au temps de Jésus. Sur ces pierres sont incisés des graffiti attribués, sans aucun doute, par des experts, à une origine judéo-chrétienne, et le mortier semble être inconnu des usages de construction des habitants des Marches. En outre, cinq croix en tissu auraient été probablement celles des Croisés, et des restes d’un œuf d’autruche, symbole du mystère de l’Incarnation, ont été retrouvés entre les briques de la Sainte Maison, dont le périmètre correspondrait parfaitement avec les dimensions des fondations restées à Nazareth.
Mais pourquoi trois murs? En toute probabilité ils ont été une section de l’habitation de la Vierge, l’antichambre en maçonnerie qui introduisait à la grotte arrière creusée dans le rocher, vénérée encore aujourd’hui dans la basilique de l’Annonciation de Nazareth.

Le transport par les anges

Beaucoup continuent à s’interroger sur comment ait pu avoir lieu le transport de cette relique – pièce archéologique qui, visiblement, ne semble pas avoir été reconstruite et qui a survécu aussi à l’incendie catastrophique de 1921 au cours duquel ont été détruits une partie de la décoration picturale du Sanctuaire et l’exemplaire original en bois de la Vierge Noire. La tradition raconte qu’en 1191, après l’expulsion des Croisés de la Palestine, les murs furent transportés d’abord en Illyrie, dans la Croatie d’aujourd’hui, puis dans la petite ville du centre d’Italie. Une chronique rédigée en 1465 par Teramano écrit : «après l’abandon de la foi au Christ par le peuple de Galilée et de Nazareth qui adopta la foi de Mahomet, alors les Anges emportèrent, de l’endroit où était, la dite église et la transportèrent dans la Slavonie. Mais là elle ne fut pas du tout honorée comme il convenait à la Vierge…C’est pourquoi de cet endroit les Anges l’enlevèrent à nouveau et l’emmènent, par la mer, dans le territoire de Recanati». Aujourd’hui beaucoup favorisent cette hypothèse, confirmée par l’ancien Code Chartularium culisanense, selon lequel les anges auxquels la tradition attribue la translation ne sont rien d’autres que la noble famille Angeli, byzantine d’Epire, qui au XIII siècle sauva par mer de la furie sarrasine le vénéré sacellum. Toutefois, le parfait état d’assemblage et de conservation des pierres a maintenu vive une interprétation surnaturelle du transport de la Sainte Maison.

Une maison ouverte sur la route de tout être humain

Ce qui ensuite est frappant est le positionnement de la maison sur une «voie publique». « Sous cet aspect, a déclaré Benoit XVI en visitant Lorette en 2012, qu’ainsi se trouve conservé le message particulier de cette maison: ce n’est pas une maison privée, mais elle est ouverte à tous, elle est sur le chemin de chacun d’entre nous. Nous sommes tous en marche vers une autre habitation: la Cité Eternelle».

Enseignement du Vatican

10 Décembre
  
Translation de la Maison
de la Sainte Famille à Lorette

(1291 et 1294)

Translation de la Maison de la Sainte Famille à Lorette
Translation de la Maisonde la Sainte Famille à Lorette

La nouvelle terrible que la Terre Sainte était perdue pour les chrétiens répandit une profonde tristesse dans toute l'Église; mais en même temps une autre nouvelle vint consoler les âmes chrétiennes: la sainte Maison de Nazareth, où la Vierge Marie avait conçu le Verbe fait chair, avait été transportée par les Anges en Dalmatie.

Au lever de l'aurore, les habitants du pays ne remarquèrent pas sans étonnement un nouvel édifice qui reposait sur la terre sans fondements, et attestait, par sa forme, une origine étrangère. Quel pouvait être ce monument? Pendant que l'on s'interrogeait avec curiosité, Marie apportait Elle-même du Ciel la réponse à l'évêque du diocèse qui, gravement malade, demandait au Ciel sa guérison pour aller voir le prodige: "Mon fils, lui dit Marie en lui apparaissant, cette maison est la maison de Nazareth où a été conçu le Fils de Dieu. Ta guérison fera foi du prodige."

Trois ans plus tard, la sainte Maison, portée par les mains des Anges, s'éleva de nouveau dans les airs et disparut aux yeux du peuple désolé, le 10 décembre 1294. Or, le lendemain matin, les habitants de Récanati, en Italie, voyaient sur la montagne voisine de Lorette une maison inconnue, à l'aspect extraordinaire. On eut bientôt constaté que cette maison était celle de Nazareth, que les habitants de la Dalmatie avaient vue soudain disparaître dans le même temps. De là un concours immense de peuples.

Au XIVè siècle, un temple magnifique fut bâti pour garder la maison miraculeuse. Ce temple existe encore et voit chaque jour de nombreux pèlerins de toutes les parties du monde. Que ne dit pas au coeur du chrétien ce monument vénérable! Combien il rappelle de mystères! Combien il a vu de merveilles de sainteté! Combien sa présence à Lorette et son existence aujourd'hui supposent de miracles! Le pèlerin aime à se dire: "Là pria Marie, là travailla Joseph, là vécut Jésus!" Il aime à baiser un objet de bien peu de valeur par lui-même, mais plus précieux que tous les trésors, par les souvenirs qui y sont attachés: on l'appelle la sainte Écuelle; c'est le petit vase de terre où le Sauveur, dit la tradition, prenait Sa nourriture.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Sainte Eulalie

Patronne:
Diocèse de Perpignan
Dictons
Si le soleil luit à la Sainte Eulalie, pommes et poires à la folie
Vierge et martyre à Mérida (✝ 304)

Citée par saint Augustin, nous n'avons d'elle qu'un hymne de l'écrivain Prudence qui chante son supplice en des termes légendaires. Elle eut pour compagne de martyre, sainte Julie de Merida. Elle avait treize ans quand elle fut condamnée à mourir brûlée sur un bûcher, ce qui en fait une des martyres les plus vénérées de la tradition espagnole.

mosaïque de la procession des vierges de Ravenne
A Ravenne, dès le milieu du VIe siècle, dans une procession céleste des mosaïques de l'église Saint-Apollinaire-le-Neuf, apparaît une Eulalie parmi les vierges.
Un internaute nous informe:
l'hymne latin de Prudence n'est pas le seul texte que l'on ait sur Sainte-Eulalie. Saint Augustin, Fortunat (évêque de Poitiers), Grégoire de Tours la citent... et surtout l'auteur de la fameuse "Cantilène" ou "Séquence de Sainte Eulalie", 29 vers écrits en langue romane vers 881 et qui constitue le premier texte de la poésie française... Ce qui fait de ce texte, hors son caractère hagiographique, un texte de très haute importance historique, linguistique, littéraire et musicologique.
Pour ce qui est de l'Eulalie de Barcelone, rien ne nous incite à la différencier de la première (notez que ces deux martyres datent de la même année!) De même: dans la "Séquence", il est dit qu'Eulalie est présentée à Maximilien, ce qui situerait la scène en Italie...
Autant de variantes et de légendes différentes sur le même personnage!
"La Cantilène de sainte Eulalie raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l'empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida refusa de renier sa foi. C'était aller au-devant du martyre qu'Eulalie subit avec un courage exemplaire.  Au moment où Eulalie expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s'élever vers le ciel. C'est par cette image, suivie d'une prière, que s'achève le texte de la Cantilène." (cantilène de sainte Eulalie et sa transcription - Bibliothèque de Valenciennes)
Un internaute nous indique que "le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"
À Merida en Espagne, vers 304, sainte Eulalie, vierge et martyre, qui, dans son adolescence, dit-on, n'hésita pas à offrir sa vie pour le Christ.

 

Martyrologe romain

SAINT MAUR, MARTYR À ROME

Il y a une ancienne catacombe sur la via Salaria, le cimetière de Trason. C’est dans cette carrière où serait enterré, selon Martyrologe Jéronimien, Maure, petit garçon dont on sait seulement le martyre héroïque qu’il subit. Damase écrit à son sujet: «Enfant qu’aucun supplice n’éloigna de la foi».  

Bx Anton Durcovici
Évêque de Iași (
Moldavie)
Martyr de la foi († 10/12/1951)

A

 nton Durcovici naît le 17 mai 1888 en Autriche, orphelin de père très tôt, il a vécu en Roumanie à partir de l’âge de sept ans avec sa mère et son frère.

Après avoir commencé ses études à Iași, il les a poursuivies au petit séminaire de Bucarest. Envoyé à Rome en 1906, il y a obtenu deux doctorats (philosophie et théologie) et a été ordonné prêtre le 24 septembre 1910 à St Jean de Latran.
Revenu en Roumanie, il est nommé professeur au séminaire de Bucarest. Il en sera nommé recteur en 1924, fonction qu’il exercera pendant plus de vingt ans.

Le 30 octobre 1947, alors qu’un régime communiste se met en place sous le contrôle de l’Armée soviétique, il est nommé par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) à la tête du diocèse de Iași.

Le 19 juillet 1948, le concordat avec le Saint-Siège était dénoncé tandis qu’à l’initiative des autorités communistes se constituait une ‘Association de prêtres progressistes’. Les prêtres à l’origine de cette initiative furent excommuniés et les évêques catholiques roumains protestèrent auprès du gouvernement. Dans ces années, la plupart des évêques et des centaines de prêtres seront arrêtés.

Mgr Durcovici fut en butte à différentes pressions et vexations. Puis, le 26 juin 1949, alors qu’il devait conférer le sacrement de la confirmation à 650 jeunes gens d’une paroisse de la banlieue de Bucarest, il fut arrêté par la Securitate (la police d’État). Il connut d’abord, pendant près de deux ans, la prison de Jilava (en Roumanie non loin de Bucarest), où il fut interrogé et torturé à de très nombreuses reprises, puis en septembre 1951, déjà très affaibli, il fut envoyé au bagne de Sighet (dans le nord-ouest de la Roumanie), où périrent des dizaines de milliers de Roumains, dont de nombreux religieux.
D’après le témoignage de co-détenus qui ont pu survivre, Mgr Durcovici encourageait à la résistance morale et spirituelle : « Portez la croix du Christ qui se sacrifie pour nos péchés, parce que le jour de la Résurrection viendra aussi pour le peuple roumain si durement éprouvé. »

Mis à l’isolement, jeté nu dans sa cellule, « les traitements impitoyables, le manque d’eau et de nourriture le réduisirent à l’état de squelette » dira le cardinal Amato le jour de sa béatification. Dans les derniers jours de sa vie, il put échanger quelques mots avec un prêtre chargé du nettoyage du couloir. Il lui demanda en latin, pour n’être pas compris des surveillants : « Antonius episcopus fame moritur. Da mihi absolutionem » (L’évêque Anton meurt de faim. Donne-moi l’absolution). Il meurt le 10 décembre 1951, à l’âge de 63 ans.
Son procès en béatification a été ouvert en janvier 1997, peu après la chute du communisme.

Anton Durcovici a été proclamé bienheureux le 17 mai 2014, lors d’une messe célébrée à Iași, par le Card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François (Jorge Mario Bergoglio) qui, le lendemain, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre, a lui aussi rendu hommage à l’évêque martyr : « Pasteur plein de zèle et courageux, il a été persécuté par le régime communiste roumain et il est mort en prisonil est mort de faim et de soif – en 1951. Avec les fidèles de Iași et de toute la Roumanie, rendons grâce à Dieu pour cet exemple ! »

Bx Marcantonio Durando

Bx Marcantonio Durando

prêtre et fond. († 1880)

Fête le 10 Décembre

Prêtre lazariste et fondateur :

Institut des Filles de la Charité

Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth

 

 

M

arcantonio Durando naît le 22 mai 1801 à Mondovi, en Italie. A l'âge de 15 ans, il manifesta le désir de partir comme missionnaire en Chine.

 

Il entra dans la Congrégation de la Mission et fut ordonné prêtre le 12 juin 1824. Il demeura cinq ans à Casale Monferrato puis, de 1829 à sa mort, dans la maison de Turin, dont il devint le Supérieur deux ans plus tard.

Au lieu d'être envoyé en Chine, il fut destiné aux missions populaires dans lesquelles il transmit sa passion missionnaire de l'annonce du Christ.

 

Il soutint et diffusa l'œuvre de la Propagation de la Foi à Lyon en 1822, inaugura le collège de Brignole-Sale pour les missions étrangères dans le but de former des prêtres pour les missions "ad gentes".

Il prêchait la miséricorde de Dieu, encourageait les populations à la conversion et intervenait concrètement en faveur des pauvres. Sa préoccupation pour les pauvres fut un aspect important de son apostolat.

 

En 1833, il fonda l'Institut des Filles de la Charité dans le Piémont pour s'occuper de divers hôpitaux militaires et civils. Il diffusa également l'association mariale de la Médaille Miraculeuse, parmi les jeunes, qui donna naissance à de multiples vocations : en dix ans, vingt Instituts furent fondés comptant 260 sœurs.

 

Le Père Durando dota la ville de Turin de multiples centres de charité, appelés Miséricorde, dont les sœurs, des Dames de la Charité, offraient un service à domicile et s'occupaient des pauvres. Autour de la Miséricorde se formèrent de nombreuses œuvres, comme les premières écoles maternelles pour les enfants pauvres, des ateliers pour jeunes et des orphelinats. En vertu de leur œuvre d'assistance parmi les malades et les pauvres, les Filles de la Charité ont été de précieuses collaboratrices du développement du catholicisme social en Italie.

 

En 1837, il fut nommé Visiteur de la Province du nord de l'Italie des missionnaires de Saint-Vincent, fonction qu'il occupa pendant 43 ans, jusqu'à sa mort. On lui confia la direction des Sœurs de Saint-Joseph et il contribua à la rédaction des règles des Sœurs de Sainte-Anne. Il devint guide spirituel des Clarisses capucines du nouveau monastère de Sainte-Claire.

 

Mais son œuvre principale fut la fondation, en 1865, de la Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth, ayant pour but de servir les personnes souffrantes et d'accompagner les mourants. Les premières postulantes étaient des jeunes filles désireuses de se consacrer à Dieu mais ne remplissant pas certaines conditions nécessaires pour entrer dans les communautés religieuses. L'institut suscita de nombreuses conversions.

Le Père Durando mourut le 10 décembre 1880.

 

Marc-Antoine (Marcantonio) Durando à été béatifié, le 20 octobre 2002, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Saints Behnam et Sara

martyrs (IVe siècle)

 

Saint Behnan (Mor Behnan), sa sœur Sara (Mort Sara) et leurs quarante Compagnons ont été martyrisés au IVe siècle.
Ils sont particulièrement vénérés par les Eglises de Tradition Syriaque, tant Orthodoxes que Catholiques.
Courrier d'un internaute:
Il est vénéré tout près du lieu de leur Martyr, en Irak, au monastère Saint Behnam, frère de sainte Sarah, non loin de Qaraqosh. Ce Monastère existe depuis le IVe siècle. Son église justifierait à elle seule une excursion en Irak!... C'est là que se trouve le sépulcre du saint.
"La légende dorée de mar Behnam ressemble un peu à celle de la sultana Mahadokht. Alors que Behnam, fils de Sennachérib, roi de Ninive, chassait la gazelle avec ses compagnons, il est conduit par sa proie à la montagne de saint Matthieu. Durant son ascension, la troupe rencontre l'ermite qui lui annonce l'Evangile. Il promet aussi de guérir Sarah atteinte de la lèpre. Pour ce faire, ils se retrouvent non loin de l'actuel monastère.
Comment guérir Sarah? Alors que Naaman le Syrien avait eu le Jourdain, le moine les rencontre dans un désert aride. Qu'importe! Matthieu frappe la terre et fait jaillir une source. Sarah est ainsi purifiée, et tous reçoivent le baptême. A Ninive, tout le monde est heureux de la guérison, mais le roi est furieux de ces conversions !
Son épouse suggère alors prudemment à ses enfants de s'échapper. Sennachérib, furieux, se lance alors à leur poursuite et les égorge. Il donne l'ordre de brûler les dépouilles mortelles. Pas de chance, la nature même est contre lui: la terre les engloutit en son sein.
Suite à cet épisode, le roi perd totalement la raison. Magnanime, Behnam apparaît alors à sa mère et lui explique comment guérir son père. Aussitôt guéri puis converti, ce dernier fait construire le tombeau où nous prions le saint.
Depuis, on vient en ce lieu demander des guérisons ou la fertilité." (Anne-Claire Tranchant, Du prophète Nahum à Mar Behnam - La Vie)
En France, c'est au Monastère Syriaque N-D de Miséricorde dans l'Orne que particuliers et couples accourent pour demander guérison et fertilité par l'intercession de St Behnan et Ste Sara.
Eglise Syriaque Orthodoxe Antiochienne (Site du Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde et de la Paroisse du Nord-Ouest et Nord-Est de la France)

Soutien aux étudiants en Irak #EtudiantsEnIrak
Mgr Mirkis: "En soutenant les jeunes, nous les maintenons dans le pays. Il y aura ainsi des médecins, des pharmaciens et architectes, des ingénieurs"

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