Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
14 Décembre 2019
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Vatican
Elle ne fut pas la bienvenue. On attendait un garçon et ce fut une fille. Puis on s'aperçut qu'elle était née aveugle. Son père, Adalric, comte d'Alsace voulut la tuer comme c'était encore l'usage en ces temps mérovingiens. Mais sa mère la sauva et Odile fut accueillie par l'abbaye bourguignonne de Baume-les-Dames.
Quand elle fut plus âgée, elle revint à la maison où son père s'était calmé. Odile refusa de se marier puisqu'elle avait fait vœu de virginité quand elle était à Baume-les-Dames. Il lui offrit le château de Hohenbourg dont elle fit un monastère. Elle y adjoignit un hospice pour les lépreux.
Ces détails sont peut-être légendaires, mais il est sûr qu'elle fonda un monastère qui fut prospère, qu'elle était priée quelques années après sa mort pour guérir de la cécité et, surtout, que le mont Sainte Odile est, aujourd'hui encore, un pèlerinage très fréquenté et un haut lieu de la vie spirituelle.
Patronne de l'Alsace. Mont Sainte Odile.
Illustration: Sainte Odile guérissant une jeune fille aveugle, œuvre de Gérard d'Ambroselli en grès rose des Vosges
- Baptistère de l'église Sainte-Odile (75017)
C'est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l'existence d'une communauté chrétienne avec la mention de St Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l'invasion des Alamans (Ve siècle). C'est le royaume franc (au VIe siècle) qui permit l'expansion de la foi et la christianisation, sous l'impulsion d'évêques (St Arbogast, VIe siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban...). De grands noms, de saints, d'évêques, d'hommes de Dieu, jalonnent l'histoire de notre diocèse et l'ont marquée: qu'il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d'Eguisheim... (Histoire - diocèse de Strasbourg)
Au 13 décembre du martyrologe romain: En Alsace, vers 720, sainte Odile, vierge, première abbesse du monastère d'Hohenbourg, construit par son père, le duc Adalric.
Martyrologe romain
Saint Jean de la Croix
Carme, Docteur de l'Église
J |
ean de la Croix (Juan de Yepes Álvarez) naît en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez.
Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau ; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver : « Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre. » Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord. Une autre fois il tomba dans un puits ; on croyait l'y retrouver mort ; il était assis paisiblement : « Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé. »
Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit : « Tu entreras dans un ordre religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive. »
Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses frères, tout en cachant ses œuvres extraordinaires. Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement. Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros nœuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire. Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux règles primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons : la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison. Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine ; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède. Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes ; sainte Thérèse l'appelait un homme tout divin. Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps.
Au moment de sa mort, la nuit entre le 13 et le 14 décembre 1591, à Úbeda, en Espagne, un globe de feu brillant comme un soleil entoura son corps.
Jean de la Croix a été béatifié en 1675 par le Pp Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) ; canonisé par le pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), le 27 décembre 1726 ; déclaré docteur de l'Église par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 24 août 1926.
Saint Nimatullah KassabAl-Hardini
Moine libanais maronite
N |
imatullah KassabAl-Hardini naît en 1808 à Hardine, au Nord du Liban. Baptisé dans la même année, il reçoit le nom de Youssef.
Fils de l'Église Maronite, Al-Hardini ressentit dès son enfance la tradition monastique de son Église, au cœur de la tradition syriaque du Patriarcat d'Antioche. Il est fils d'une famille maronite, composée de six enfants.
Son père Girgis Kassab de Hardine et sa mère Mariam Raad de Tannourine éduquèrent leurs enfants selon une vive dévotion envers Dieu et son Église. À Hardine, le jeune Youssef passa ses premières années d'enfance entre les monastères et les ermitages de son village, à savoir Saint-Doumit, Saint- Georges.
De fait, il est attiré par la vie monastique, celle de la tradition syriaque du Patriarcat d'Antioche, tout comme trois autres enfants de la famille.
Il entre en 1828, à l'âge de 20 ans, dans l'Ordre libanais maronite où il prend alors le nom de Nimatullah (Grâce de Dieu). Il est envoyé au monastère Saint Antoine de Qozhaya, dans la vallée de Qadisha, pour s'initier à la prière communautaire et au travail de reliure des manuscrits et des livres.
Après sa profession monastique en 1830, il part au monastère St Cyprien et Ste Justine à Kfifan où il étudie la philosophie et la théologie, tout en travaillant aux champs.
Il tombe malade et devient tailleur du monastère.
Il est ordonné prêtre en 1835 et devient professeur de théologie jusqu'à la fin de sa vie. Son activité est alors tournée vers l'ascétisme monastique, le jeûne, la vénération de la Vierge Marie (pour qui il fait construire de nombreux autels), l'enseignement général laïque (il fonde deux écoles), l'enseignement de la théologie (St Charbel Makhlouf sera un de ses élèves), la reliure de manuscrits, le mandat d'assistant général.
Il réside alternativement au monastère Saint-Maroun d'Annaya, à Saint-Antoine de Houb, au monastère Notre-Dame de Tamiche et au monastère de Kfifan. Deux ans avant son décès, il refuse d'être nommé Père Général de l'Ordre.
Le 14 décembre 1858, il décède d'une pneumonie.
Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) déclara Nimatullah Kassab Al-Hardini : Vénérable le 7 septembre 1989, Bienheureux le 10 mai 1998, Saint le 16 mai 2001.
Mélanie Calvat naquit à Corps (Isère), le 7 novembre 1831. Son père, Pierre Calvat, homme honnête et respecté des gens du pays, inculqua au coeur de sa chère petite les germes d'une grande compassion pour Jésus crucifié; mais le travail manquant dans le village, il devait s'absenter souvent pour trouver ailleurs de quoi subvenir aux besoins de la famille. Sa mère, Julie Barnaud, frivole et négligente de ses devoirs au foyer, aurait voulu entraîner sa fille encore bébé aux danses et divertissements du village. Mais Dieu avait prédisposé cette enfant à une aversion innée pour toutes les vanités mondaines; les cris et les larmes de Mélanie forçaient sa mère à la ramener à la maison. Ce fut le déclenchement d'une exécration inconcevable de la part de la mère. Comment expliquer les traitements cruels qui s'ensuivirent, autrement que par un dessein impénétrable de Dieu, voulant sevrer Sa petite créature prédestinée des affections les plus légitimes pour pouvoir la combler avec surabondance de grâces et de faveurs célestes exceptionnelles. Chassée de la maison à plusieurs reprises par sa mère, la pauvre errante trouva sa consolation en Jésus, caché sous les traits d'un aimable enfant Se nommant son frère; Celui-ci Se fit son compagnon dans la solitude des champs et des forêts, la dirigeant jusqu'aux sommets de la vie mystique.
Dès que l'enfant fut en âge, sa mère l'envoyait en service comme bergère chez divers maîtres des régions avoisinantes. Ce fut ainsi qu'elle se trouva sur la montagne de La Salette, en compagnie de Maximin Giraud, où la Reine du ciel leur apparut en pleurs, le 19 septembre 1846. Elle confia aux deux jeunes bergers un message public; puis à Maximin seul, un secret; ensuite à Mélanie un message qu'elle pourrait publier en 1858, ainsi que la Règle qui devait être pratiquée par les futurs fils et filles de l'Ordre de la Mère de Dieu. En même temps elle contemplait dans une vision prophétique la vie et les oeuvres de ces nouveaux Apôtres.
L'Apparition vint bouleverser le mode de vie de celle qui avait passé ses quatorze premières années dans la retraite, loin du monde. La mission de Mélanie fut des plus pénibles. En transmettant les reproches et les volontés du Ciel, l'héroïque messagère se condamna pour la vie aux constantes et vindicatives persécutions d'un certain clergé, trop imbu de lui-même pour recevoir, par l'intermédiaire de cet humble instrument, les remontrances de la Vierge et répondre à Ses désirs. Calomniée, méprisée, méconnue, Mélanie, sans fléchir, travailla néanmoins jusqu'à la fin de sa vie à la formation de l'Ordre des Apôtres. Plusieurs tentatives de fondation, rapidement réduites à néant par un Épiscopat hostile, nous ont valu cependant une précieuse correspondance dans laquelle la Bergère expose, avec une sublime simplicité, l'esprit que la Vierge Marie veut voir régner chez les nouveaux Apôtres.
Les persécutions condamnèrent Mélanie à une vie errante pour laquelle elle fut, de surcroît, taxée d'inconstance. Partout où elle passa, elle laissa le parfum exquis de toutes les vertus, se distinguant surtout dans la pratique de l'humilité et de l'amour de la croix. Pour préparer la venue des Apôtres des Derniers Temps, Dieu ne pouvait susciter une âme plus crucifiée, plus oublieuse d'elle-même. La Servante de Dieu écrit: «C'est à l'école du Calvaire que l'on apprend la rare science de l'amour des souffrances et du vrai anéantissement de soi.»
Les derniers mois de sa vie, Mélanie les vécut à Altamura, Italie, sous la protection de Mgr Cecchini. C'est là qu'elle mourut en odeur de sainteté dans la nuit du 14 au 15 décembre 1904. À la demande du Ciel, pour la plus grande gloire de Dieu et de Sa très Sainte Mère, Grégoire XVII proclama Bienheureuse Mélanie Calvat le 7 octobre 1984.
Rédaction O.D.M. Novembre 2004
Odile naquit à Obernai, où devait naître le 1er juin 1827. Charles-Emile Freppel, une des gloires de l'Alsace. Le père d'Odile, Adalric, barbare à demi converti, était duc souverain d'Alsace. Sa mère, nièce de saint Léger, évêque d'Autun, s'appelait Bereswinde.
La naissance d'Odile fut suivie d'une amère déception: car elle naissait aveugle. Le duc, croyant que cette infirmité était une punition de ses crimes, ordonna de faire disparaître l'enfant. La mère, pour sauver sa fille, la confia secrètement à une servante dévoué qui l'éleva dans un monastère appelé Palma, actuellement Baume-les-Dames.
L'enfant grandit jusqu'à l'âge de douze ans sans qu'on eût songé à la baptiser. Une nuit; saint Ehrard, évêque de Ratisbonne, eut une vision. Lève-toi, lui dit le Seigneur, pars pour le monastère de Palma: tu y trouveras une jeune fille aveugle de naissance. Prends-la et baptise-la au nom de la Sainte Trinité. Impose-lui le nom d'Odile, et aussitôt baptisée, elle recouvrera la vue.' L'évêque obéit. Après avoir répandu sur elle l'eau sainte, il fit ensuite sur ses yeux l'onction du Saint-Chrême, en disant: Au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, que ton corps voie comme ton âme! ' Au même moment il se produisit le même prodige que celui arrivé à Saul lorsqu'il fut baptisé par Ananie; les yeux d'Odile se dessillèrent. Ehrard bénit alors un voile, en couvrit la tête d'Odile et la consacra au Seigneur.
On se hâta de porter cette bonne nouvelle à Adalric. Celui-ci ne s'en préoccupa pas autrement, et son fils Hugues, ayant cru devoir intercéder en faveur du rappel de sa sœur, fut durement reçu. Persuadé que son la vu de sa propre fille toucherait infailliblement le cœur du père Hugues prit sur lui de la rappeler. Dès qu'Adalric apprit son retour, il se laissa aller à son caractère violent: non content d'adresser des reproches au jeune homme il lui asséna un grand coup de bâton sur la tête, et le tua. Sitôt ce meurtre consommé, le malheureux père fut saisi d'un profond remords. Odile en recueillit le bénéfice: il fit a sa fille le plus fervent accueil et lui rendit sa place au foyer et dans son affection.
Odile ne tarda point à révéler à son père son désir d'entrer dans un monastère. Adalric y consentit; et, pour réparer ses crimes passés il lui fit donation de l'ancienne forteresse et de la montagne de Hohembourg, près d'Obernai. Odile s'y installa en 680; et bientôt elle eut cent trente religieuses sous sa direction. Elle leur donna une règle qui tenait compte de la rigueur du climat et de leur isolement encore accru par le manque d'eau et la difficulté d'accès.
La charité de l'abbesse s'étendait sur tout le pays; et on venait à elle de toute la région. Un jour elle rencontra sur le flanc de la montagne un pauvre lépreux mourant de soif. Imitant le geste de Moise à Oreb, Odile frappa de son bâton le rocher voisin; et aussitôt il en sortit une eau abondante. Cette source porte encore aujourd'hui le nom de Sainte-Odile.
L'Abbesse de Hohembourg sentant sa fin approcher fit ses dernières recommandations à ses sœurs; puis demanda le vase sacré qui contenait le saint Viatique, se communia elle-même et, aussitôt après rendit le dernier soupir.
J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, 2e éd. Paris, 1946
Saint Nicaise, archevêque de Reims, fut un vrai pasteur des âmes, l'homme de la paix, de la justice et de la charité. "La gloire d'un pasteur, répétait-il souvent, n'est pas de se couvrir des dépouilles de ses ouailles, mais de se dépouiller lui-même pour les revêtir."
Longtemps la cité de Reims fut docile à sa parole. Mais peu à peu le pasteur affligé vit son troupeau glisser dans la corruption et le vice. Les crimes s'y multipliaient de jour en jour, et la voix de Nicaise, qui flagellait publiquement les abus, n'était plus écoutée. Dieu résolut alors d'envoyer à la cité coupable un châtiment exemplaire. Il appela sur elle le glaive des Vandales. Avant de frapper, le Seigneur, usant de miséricorde, députa du Ciel un Ange pour annoncer au saint évêque le fléau qui allait affliger la ville ingrate.
Nicaise assembla son peuple, et, les larmes dans la voix: "Pleurez, dit-il, gémissez sous la cendre, troupeau infortuné, Dieu a compté le nombre de vos iniquités; si vous ne faites pénitence, d'effroyables châtiments vont s'appesantir sur vous." Mais ces salutaires avertissements furent inutiles. L'apparition des Vandales se chargea de justifier la prédiction du saint pontife. Nicaise attendit les barbares à genoux; l'un d'entre eux se précipita sur lui, et d'un coup de hache lui abattit la tête.
Sa soeur Eutropie allait être épargnée; mais, craignant des outrages pires que la mort, elle souffleta le meurtrier de son frère, et reçut un coup d'épée au travers du corps. Les barbares s'enfuirent en entendant les anges chanter dans les airs la gloire des martyrs.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Ils étaient de nationalité égyptienne et de foi chrétienne. Ayant appris comment étaient torturés les confesseurs martyrs pour le nom du Christ, ils se mirent en route pour aller les voir, les saluer et soigner leurs plaies. Lorsqu'ils arrivèrent à Ascalon, les gardiens les ayant repérés comme étrangers les arrêtèrent et les conduisirent au gouverneur de la ville, Firmilien. Quand ils eurent expliqué leurs intentions, celui-ci leur demanda de renier le Christ et de sacrifier aux dieux. Comme ils refusaient, le gouverneur donna l'ordre de jeter Arès dans le feu, d'arracher les yeux de Promus et de lui couper les pieds et de mettre à mort Élie par l'épée.
À Ascalon en Palestine, en 308 ou 309, les saints martyrs Arès, Promus et Élie. Venus d'Égypte et voulant gagner la Cilicie pour visiter et encourager les confesseurs du Christ dans la persécution de Maximin, ils furent arrêtés à Césarée, on leur creva atrocement les yeux, on leur coupa les pieds et on les mena à Ascalon où, sur l'ordre du juge Firmilien, ils achevèrent leur martyre, Arès sur le bûcher, les autres par la décapitation.
Martyrologe romain
Dans ces années, il y avait grande invasion des Vandales en Champagne. Ils étaient destructeurs et leur christianisme arien leur faisait détester les tenants de la foi du Concile de Nicée. Les habitants de Reims préférèrent s'enfuir. Mais l'évêque saint Nicaise ne voulut pas abandonner les vieillards et ceux qui ne pouvaient se sauver. Il attendit les barbares sur le parvis de la cathédrale. Il voulait les persuader par la douceur, mais ses paroles restèrent vaines. Les Vandales le tuèrent ainsi que sa sœur Eutropie, deux de ses clercs, Florent le diacre, et Jucundus le lecteur, qui se tenaient à ses côtés. Le massacre se poursuivit ensuite dans toute la ville.
Sainte Eutropie, vierge qui fut martyrisée à Reims avec son frère, Saint Nicaise... Notes sur l'église de Steenvoorde
Illustration: statue dans l'église de Steenvoorde dans le Nord.
A lire aussi: Saint Nicaise et Sainte Eutropie (Ve siècle) Unité pastorale Roquepertuse.
St Nicaise et ses compagnons martyrs. Mémoire (fête à Reims).
Propre du diocèse de Reims
1ère lecture : 1 Jean 5.1-6
Psaume : 4. 2,7,9
Évangile : Marc 8.27-35
À Reims, peut-être vers 405, la passion de saint Nicaise, évêque, massacré ainsi que sa sœur Eutropie, vierge consacrée à Dieu, le diacre Florent et Jocond, à la porte de la basilique qu'il avait construite, par des barbares païens qui firent irruption dans la ville.
Martyrologe romain
"La gloire d'un pasteur, répétait-il souvent, n'est pas de se couvrir des dépouilles de ses ouailles, mais de se dépouiller lui-même pour les revêtir"
ou Folcuin.
Cousin germain de Charlemagne et évêque de Thérouanne, en Artois dans le Pas-de-Calais. Il fut un saint évêque qu'on ne connaît que par sa présence au sixième et septième concile de Paris. Même la légende de sa vie est très silencieuse. Sa mémoire est conservée dans plusieurs localités dont Saint Folquin-62370.
"Neveu du roi Pépin, Folquin renonça aux honneurs et à la vie, pour se mettre au service de Dieu. On sait qu'il devint évêque de Thérouanne en 817 et mourut à Esquelbecq, le 14 Décembre 856. Son corps fut déposé auprès de celui de Saint Bertin, au monastère de Sithiu."
Église Saint Folquin à : Esquelbecq, Pitgam, Volckerinckhove
Site du diocèse d'Arras:
"Évêque de Thérouanne en 817, Folquin exerça particulièrement sa charité lorsque les Normands commencèrent à tout dévaster en Morinie et en Flandre. Il mourut au cours d'une visite de son diocèse au village d'Esquelbecq (Nord), le 14 décembre 855. Il est enterré aux côtés de Saint Omer."
Chez les Morins dans le nord de la France, en 855, saint Folcuin, évêque de Thérouanne pendant trente-neuf ans.
Martyrologe romain
Troubadour de la région de Ravenne, en Italie, rimant sur tout, rimant sur rien, mais toujours attablé aux meilleures tables. Guéri d'une maladie des yeux après des prières à saint Martin, il voulut partir en pèlerinage au tombeau du saint évêque, choisissant des détours par Metz et l'Austrasie. Mais ses chansons n'obtinrent qu'un demi-succès dans le pays de Brunehaut. De Tours, il se rend à Poitiers. Et c'est là qu'il se convertit et, ordonné prêtre, devient aumônier du monastère de sainte Radegonde. Il continua de rimer pour la vie des saints. Ses hymnes, qui sont parmi les merveilles de la littérature religieuse latine: le "Pange lingua" et le "Vexilla Regis", sont encore dans la liturgie romaine. Sa poésie y exprime toute sa vie spirituelle et sa méditation intérieure. Choisi comme évêque de Poitiers, il meurt quelques années plus tard.
Saint Venance Fortunat, homme de lettres originaire d'Italie, vingt-cinquième évêque de Poitiers, auteur de plusieurs vies de saints et d'hymnes à la Croix, mort à Poitiers au tout début du VIIe siècle... (liste des Saints et Bienheureux du Diocèse de Luçon)
À Poitiers, vers 605, saint Venance Fortunat, évêque, qui mit par écrit les actions de nombreux saints et célébra la sainte Croix par des hymnes de grande qualité.
Martyrologe romain