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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Sylvestre et aux très Saintes âmes du 31 décembre

Mardi 31 décembre 2019

Saints, Saintes et Fêtes du Jour
Autres Fêtes du Jour
Bienheureux Alain de Solminihac Evêque de Cahors (✝ 1659)
Vénérable Alfonso Barzana missionnaire jésuite espagnol au Pérou (✝ 1597)
Saint Barbatien prêtre à Ravenne (VIe siècle)
Sainte Colombe  Vierge et martyre à Sens (✝ 274)
Saint Cyriaque de Bisericani (✝ 1730)
Saintes Donate, Pauline, Rogate, Dominanda, Sérotine et... martyres à Rome
Saint Festus (Ve siècle)
Bienheureux Garembert (✝ 1141)
Saint Gélase (Ve siècle)
Bienheureuse Joséphine Nicoli fille de la charité en Sardaigne (✝ 1924)
Saint Marius Evêque d'Avenches-Lausanne en Suisse (✝ 596)
Sainte Mélanie la Jeune Fondatrice de monastères, recluse au mont des Oliviers (✝ 439)
Saint Odilon de Cluny Cinquième abbé de Cluny (✝ 1049)
Sainte Offa (✝ 1070)
Bienheureux Pierre de Subiaco (✝ 1003)
Saint Pinien  (Ve siècle)
Saints Savinien et Potentien martyrs de Sens (✝ v. 300)
Saint Théophylacte (✝ 1126)
Saint Zotique martyr (✝ v. 350)

Saint Sylvestre Ier

Pape (33e) de 314 à 335 (✝ 335)

ou Silvestre.
Illustration: Sylvestre Ier, 33e Pape de l'Église catholique, site du Vatican.
Sylvestre IerIl fut le premier pape de la paix constantinienne. Il est souvent accusé d'avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au concile d'Arles (314), ni au concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats.
Ces réticences avaient peut-être pour raison qu'ils n'étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l'empereur Constantin. Il fut très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales. Il entreprit de grands travaux dans la Rome impériale.
C'est sous son pontificat que Constantin fait édifier la basilique Saint-Jean de Latran, la basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la basilique de Saint-Paul hors les Murs, la basilique de Saint Laurent. Saint Silvestre intervient pour le mobilier liturgique, les ornements. Il aménagea les catacombes.
Il eut la tâche d'organiser l'Église dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l'un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome.
- vidéo de la webTV de la CEF: Qui est Sylvestre?
Mémoire de saint Silvestre Ier, pape qui dirigea saintement l'Église durant de longues années à l'époque où l'empereur Constantin fit construire les basiliques vénérables et où le Concile de Nicée acclama le Christ Fils de Dieu. Il fut mis au tombeau en ce jour, en 335, à Rome, au cimetière de Priscille sur la nouvelle voie Salarienne.

Martyrologe romain

31 Décembre
  
Saint Sylvestre

Pape
(280-335)

Saint Sylvestre
Saint Sylvestre

Saint Sylvestre eut Rome pour patrie. Quand il fut en âge de disposer de sa fortune, il se plaisait à donner l'hospitalité aux chrétiens étrangers qui passaient à Rome; il les menait à sa demeure, lavait leurs pieds, leur servait à manger, enfin leur donnait, au nom de Jésus-Christ, tous les soins de la plus sincère charité.

Il vint, un jour, à Rome, un illustre confesseur de la foi, nommé Timothée d'Antioche. Personne n'osait le recevoir; Sylvestre s'en fit un honneur, et, pendant un an, Timothée prêchant Jésus-Christ avec un zèle incroyable, recevait chez lui la plus généreuse hospitalité. Cet homme héroïque ayant conquis la palme du martyre, Sylvestre déroba ses précieux restes et les ensevelit à la faveur de la nuit. Mais lui-même fut bientôt traduit devant le tribunal du préfet, comme recélant les trésors du martyr: "Timothée, répondit-il, ne m'a laissé que l'héritage de sa foi et de son courage."

Le préfet le menaça de la mort et le fit jeter en prison; mais Sylvestre, en le quittant, lui dit: "Insensé, c'est toi-même qui, cette nuit, vas rendre compte à Dieu." Le persécuteur avala une arête de poisson et mourut, en effet, dans la nuit. La crainte des châtiments célestes adoucit les bourreaux et l'héroïque jeune homme fut rendu à la liberté. Cette belle conduite de Sylvestre le fit appeler au diaconat par le Pape saint Melchiade, dont il devait être l'éminent successeur.

Son long pontificat de vingt et un ans, célèbre à divers titres, l'est surtout par le concile de Nicée, le Baptême de Constantin et le triomphe de l'Église. Le Baptême de Constantin est reporté à une époque plus tardive par de nombreux auteurs; mais des témoignages non moins nombreux et non moins sérieux placent le Baptême de ce grand empereur sous le règne de saint Sylvestre, et le Bréviaire romain confirme cette opinion.

Constantin, encore païen et peu favorable aux chrétiens, dont il ignorait complètement la doctrine, fut atteint d'une sorte de lèpre qui lui couvrit tout le corps. Une nuit, saint Pierre et saint Paul, éclatants de lumière, lui apparurent et lui ordonnèrent d'appeler le Pape Sylvestre, qui le guérirait en lui donnant le Baptême. Le Pape, en effet, instruisit le royal néophyte et le baptisa. Le règne social de Jésus-Christ commençait; la conversion de Constantin allait avoir pour heureuse conséquence celle de l'univers.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

 31 Décembre
Saint Jean-François Régis

Confesseur
(1597-1640)

Saint Jean-François Régis
Saint Jean-François Régis

Saint Jean-François Régis fut l'un des plus illustres missionnaires de la Compagnie de Jésus et l'émule de saint François Xavier; toutefois son apostolat ne s'exerça pas hors de France. Il était né apôtre; il le fut dès le collège. C'est à la suite d'une maladie mortelle, dont il guérit contre tout espoir, qu'il résolut de se donner à Dieu.

Au noviciat des Jésuites de Toulouse, où il entra à dix-neuf ans, il se montra le modèle de tous, particulièrement dans les oeuvres de zèle et de charité. Celui qu'on nommait autrefois l'Ange du collège était devenu l'Ange du noviciat.

Les succès de son premier ministère, à Tournon, furent magnifiques. Le dimanche, il parcourait les villages et les bourgs d'alentour, se faisant précéder d'une clochette; il réunissait les enfants, leur enseignait le catéchisme et leur apprenait l'amour de Jésus-Christ. L'ivrognerie, les jurements, l'impureté régnaient en maîtres en certaines paroisses; il les détruisit par l'énergie de sa parole et par la pratique des sacrements. C'est à ce jeune apôtre de vingt-deux ans que l'Église est redevable du premier germe de ces Confréries du Saint-Sacrement, destinées à faire tant de bien. Ce premier ministère n'était qu'un essai; l'obéissance exigea de lui de nouvelles études.

Huit ans plus tard il est prêtre, armé pour la lutte; une année de retraite achève sa préparation: désormais il n'a qu'un but, qu'une occupation, sauveur des âmes. Il commence par évangéliser Fontcouverte, sa paroisse natale, où l'ont appelé des affaires de famille: catéchismes, confessions, visites des pauvres, prédications, occupent ses jours; ses oeuvres humilient sa famille, on rougit de le voir porter sur son dos une paillasse à un malade; mais les conversions qu'il opère sont sa réponse. On le voit rester à jeun jusqu'au soir au confessionnal. "Les personnes de qualité, disait-il, ne manqueront pas de confesseurs; mon partage, ce sont les brebis abandonnées." Il disait au peuple: "Venez, mes chers enfants; vous êtes mon trésor et les délices de mon coeur."

La carrière de Régis fut courte; mais, en dix ans, que de travaux, que de sueurs, que de privations, que de courses, que de conversions, que de miracles! Plusieurs fois il risqua sa vie pour sauver les âmes. Un jour, il se cassa la jambe dans les montagnes; le lendemain, sans remède, elle était guérie.

Régis mourut au champ d'honneur pendant la mission de la Louvesc, où il a son tombeau toujours très vénéré.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Sainte Catherine Zoé Labouré
Vierge, religieuse des Filles de la Charité
(1806-1876)

 

Fête liturgique : le 28 novembre pour la famille vincentienne ;

le 31 décembre (dies natalis) pour l’Église universelle.

 

C

atherine Zoé Labouré, neuvième enfant d'une famille de dix-sept, vint au monde le 2 mai 1806, à Fain-les-Moutiers, petit village de la Côte-d'Or. Enfant, elle était surtout connue par son deuxième prénom, Zoé.

À neuf ans, elle perdit sa mère. On la vit alors monter sur une chaise, saisir la statue de Notre-Dame, l'embrasser longuement et la presser sur son cœur en disant : « Je n'ai plus de maman ; soyez vous-même ma maman, bonne Sainte Vierge ! »

À onze ans, la fillette dut remplir l'office de mère au foyer domestique. Prenant la direction intérieure de la ferme paternelle, elle devenait responsable des travaux domestiques. Malgré son peu d'instruction, Catherine s'occupa de former à la piété sa petite sœur et son petit frère. Après son travail, elle se rendait souvent à l'église et priait devant l'autel de la Vierge.

 

En 1830, après un séjour de deux ans chez deux de ses frères qui demeuraient près de Paris, Catherine Labouré fit trois mois de postulat à Châtillon-sur-Seine et entra au séminaire des Filles de la Charité, rue du Bac, toujours à Paris. Sœur Catherine fut favorisée de grâces exceptionnelles durant les six mois de son noviciat. Au moment de la messe, Notre-Seigneur se manifestait à sa petite servante. Dans sa ferveur, elle désirait voir la Très Sainte Vierge et demanda cette faveur par l'intermédiaire de son ange gardien.

 

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, le cœur de ce saint lui apparut dans la chapelle du couvent. La Sainte Vierge lui apparut et lui prédit des souffrances à venir tout en l'assurant du soutien de ses grâces maternelles.

 

Lors de la deuxième apparition de la Reine du ciel, Catherine Labouré reçoit la mission de répandre la médaille miraculeuse par le monde et de faire éclore sur des milliers de lèvres l'invocation : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! » La prière fut le premier moyen qu'employa la voyante pour remplir sa mission.

 

Sœur Catherine Labouré disait le chapelet avec tant d'onction et de grâce que les anciennes religieuses se faisaient un plaisir d'aller le réciter en sa compagnie. « Aimez bien votre Mère du ciel, avait-elle coutume de dire, prenez-la pour modèle ; c'est la plus sûre garantie du ciel. » Son deuxième moyen pour accomplir infailliblement sa mission de faire glorifier Marie et de sauver les âmes fut la pénitence qu'elle accomplit tout bonnement dans les emplois manuels les plus modestes dans lesquels elle se plaisait : service de la cuisine, soin de la basse-cour, garde de la porte.

 

Son carnet de retraite de 1839 nous révèle son désir de souffrir : « Ô Cœur Immaculé de Marie, sollicitez pour moi la foi et l'amour qui vous attacha au pied de la croix de Jésus. Ô doux objet de mes affections, Jésus et Marie, que je souffre pour vous, que je meure pour vous, que je sois toute à vous, que je ne sois plus à moi ! »

 

En janvier 1831, Catherine Labouré fut transférée à l'hospice d'Enghien, au Faubourg St-Antoine, à Paris. Employée d'abord à la cuisine, puis à la lingerie, elle demeura ensuite affectée pendant près de quarante ans à la salle des vieillards, ajoutant le soin de la basse-cour à cet office.

 

C'est dans cet obscur et généreux dévouement que la mort trouva cette fidèle servante de Dieu, le 31 décembre 1876. Elle trépassa à l'âge de soixante-dix ans. Cinquante-six ans après son décès, lors de l'ouverture de son tombeau, son corps fut trouvé dans un état de parfaite conservation.

 

 Chapelle rue du Bac - Paris

 

 

Bienheureux Alain de Solminihac

Evêque de Cahors (✝ 1659)

Evêque "malgré lui", Alain de Solminihac aura pendant les 21 années de son épiscopat une préoccupation essentielle: introduire et faire appliquer dans le diocèse les décrets du concile de Trente. Pour cela il sera évêque "itinérant", accordant beaucoup de soin aux visites pastorales. Jean-Paul II le béatifia en 1981.
Le père Lucien Lachièze-Rey et le Bx Alain de Solminihac(cf. site Internet du diocèse de Cahors)
- vidéo: Le père Lucien Lachièze-Rey nous raconte... le Bienheureux Alain de Solminihac
À Mercuès près de Cahors, en 1659, le trépas du bienheureux Alain de Solminihac, évêque de Cahors, qui s'appliqua à corriger les mœurs de son peuple par ses visites pastorales et s'efforça par tous les moyens, avec un zèle apostolique, de rénover son Église.

Martyrologe romain

Sainte Colombe

Vierge et martyre à Sens (✝ 274)

Une jeune fille espagnole venue dans la région de Sens en Bourgogne, qui mourut pour sa foi et dont la vie est toute résumée par ce don d'elle-même au Christ. Elle fut très honorée au Moyen Age à Paris.
Colombe, Béate, Augustin et Sanctien, martys sous Aurélien"Jeune fille originaire d'Espagne qui quitta son pays à cause des persécutions. Elle s'établit à Sens, où existait une forte et fervente communauté chrétienne à laquelle elle se joignit. Alors qu'elle était encore très jeune, elle résista courageusement aux autorités romaines qui voulaient la faire renoncer à sa foi, et subit le martyre à la sortie de Sens* (lieu dit: Fontaine d'Azon). Les chrétiens construisirent une église sur son tombeau et un monastère s'y établit.
Aujourd'hui un pèlerinage a lieu tous les ans au mois de juillet dans l'église qui se trouve sur son tombeau, à Saint-Denis-les-Sens. C'est là que se trouve sa statue." (source: 
diocèse de Sens-Auxerre)
- Les martyrs bourguignons de la persécution d'Aurélien, 'annales Bourgogne' Bibliothèque municipale de Dijon.
- Illustration: Fête de Sainte Colombe 2016. Colombe n'était pas seule, isolée; Béate, Sanctien et Augustin ont cheminé avec elle...

"Née en Espagne de famille royale et de parents païens, Colombe consacre sa vie à Jésus Christ. Avec quelques fidèles, elle prend le chemin de la Gaule. Après avoir reçu le baptême à Vienne (en Dauphiné), elle se rend au pays de Sens où la religion est très florissante. Modèle de pureté et de courage, elle subit le martyre le 31 décembre 274, pour affirmer sa foi et conserver sa virginité. Dès le VIIe siècle, un monastère est fondé sur son tombeau." (
Saint-Denis-lès-Sens)
- Sainte Colombe, fille de prince, venait de Saragosse, elle fuyait les persécutions qui y sévissaient, remontant principalement l'ancienne voie reliant le Midi de la Gaule à Lyon, afin de se rendre à Sens... D'abord l'itinérance avec le strict minimum sur elle et avec elle... Des maisons se sont ouvertes afin de les accueillir, (elle était avec Béate, Sanctien et Augustin), entre autres à Vienne au sud de Lyon où Colombe reçut le sacrement du Baptême... L'empereur romain n'étant pas arrivé à ce qu'elle renonçât à sa foi, ordonna qu'elle fut décapitée hors de la ville, à la Fontaine d'Azon. (extraits de l'homélie , 
pèlerinage 2013 à sainte Colombe de Sens)
* Un internaute nous écrit: 
Sainte Colombe subit le martyre à Saint-Clément - 89100. Au lieu de son supplice existent un calvaire et une source; des processions y sont toujours organisées.
À Sens, sainte Colombe, vierge et martyre.

Martyrologe romain

... voix mystérieuse venue du Ciel et s'adressant à la victime: "Les anges te recevront et te préparent la couronne d'éternité". Voix qui n'est pas sans rappeler la fin de l'évangile: "Vous serez accueillis dans le Ciel, où vos noms sont inscrits".

extraits de l'homélie, pélerinage 2013.
Sainte Thaumaturge
invoquée à Paulmy, en Touraine, pour lutter contre les fièvres

Saint Odilon de Cluny

Cinquième abbé de Cluny (✝ 1049)
Dates de Fête
31 décembre, Fête Locale
1 janvier, Fête Locale

L'Ordre des bénédictins en France unit la mémoire de saint Odilon à la fête de saint Maïeul. Il succéda en effet à saint Maïeul comme abbé de Cluny pendant cinquante-cinq ans en un temps où l'influence de cette abbaye s'étendait sur l'Europe entière. Austère pour lui-même, il était d'une grande bonté et d'une grande indulgence pour ses moines. Artisan de paix, il unit ses efforts à ceux de Richard de Saint-Vanne pour mettre en œuvre la "trêve de Dieu" qui interdisait tout acte de guerre et de brigandage du mercredi soir au lundi matin. L'Église lui doit aussi la commémoration des fidèles défunts, c'est lui qui introduisit la liturgie de l'intercession pour les morts, le 2 novembre. Il est fêté le 31 décembre, au jour de sa naissance au ciel en 1049.
Odilon de Mercoeur, diocèse de Saint-FlourNé en 962 à Saint-Cirgues, Odilon, paralysé dans son enfance, doit sa guérison à une intervention de la Sainte Vierge. Éduqué à Brioude, il y rencontre l'abbé de Cluny Mayeul en 990. Il décide de le suivre. Il participe ainsi à la grande aventure de réforme clunisienne. Cette réforme est un retour strict à la règle de Saint Benoît: rigueur morale, respect des vœux de pauvreté, d'obéissance et de chasteté, primauté de la vie liturgique et contemplative. En 994, Odilon est élu abbé de Cluny, il le restera jusqu'en 1049. Doué d'une volonté de fer c'est un remarquable organisateur. Avec lui, Cluny prend une dimension exceptionnelle.
Il meurt le 1er janvier 1049. Reconnu immédiatement comme saint, il est fêté le 4 janvier. (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)

...Célèbre pour son inlassable charité, c'est lui qui instaura la Commémoration de tous les fidèles défunts le 2 novembre. Il prit également une part importante à l'établissement de la trêve de Dieu. St Odilon est sanflorain d'adoption car il érigea le prieuré bénédictin de St-Flour, bâtit l'église, entoura la cité de remparts et construit un pont sur la rivière du Lander... (diocèse de Saint-Flour, illustration)
"Le moine qui succéda à Saint Mayeul (910-994) à la tête de l'abbaye de Cluny est le promoteur de la 'Paix de Dieu' et de la fête des défunts, le 2 novembre." (Saint Odilon de Mercoeur 961 - 1049 - Église catholique en France)
"Ô Croix mon refuge, ô Croix mon chemin et ma force, ô Croix étendard imprenable, ô Croix arme invincible. La Croix repousse tout mal, la Croix met les ténèbres en fuite; par cette Croix je parcourrai le chemin qui mène à Dieu." (Invocation à la Croix par Saint Odilon - Église catholique en France)
"...Dans le triomphe de ce jour, Et dans sa joie, célébrons Dieu..." (Hymne pour la fête de l'Assomption par Saint Odilon - Église catholique en France)

Saint Odilon, abbé de Cluny,(962-1049) par l'Abbé P. Jardet, Chanoine honoraire d'Autun, Aumônier des Religieuses de Saint-Joseph de Cluny, 1898.
Au martyrologe romain, au 1er janvier, on note: à Souvigny en Bourbonnais, en 1049, le trépas de saint Odilon, abbé de Cluny. Sévère pour soi mais doux et miséricordieux pour les autres, il institua la trêve de Dieu entre les belligérants et, en temps de famine, mit tout en œuvre pour soulager les affligés, enfin, il institua le premier en ses monastères la commémoraison de tous les fidèles défunts, le lendemain de la fête de Tous les Saints.

Martyrologe romain

 

Saint Zotique

martyr (✝ v. 350)

Originaire de Rome, Zotique, ou Zôticos, aurait accompagné l'empereur Constantin en Orient pour la fondation de Constantinople. Quoi qu'il en soit, il est très proche de l'empereur. Il est surnommé "le nourricier des orphelins", car il avait fondé non seulement une léproserie, mais aussi un hôpital et un hospice pour les vétérans et les vieillards. Après la mort de Constantin, des jaloux des privilèges de Zotique durant le règne précédent, le dénoncent à l'empereur Constance pour malversation. Celui-ci condamne Zotique à mort et le charitable est écartelé par des mules. Après le martyre, l'empereur se repent, reconnaît publiquement la sainteté du martyr et fait construire une léproserie impériale qui aura une longue destinée.
À Constantinople, vers 350 saint Zotique, prêtre de Rome, qui suivit l'empereur Constantin dans sa nouvelle capitale et y fonda un hospice pour les pauvres et un orphelinat.

Martyrologe romain

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