Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
1 Décembre 2019
Eloi, naît à Chaptelat, à deux lieues de Limoges. Dès son enfance, il se montra si habile aux travaux manuels, que son père le plaça comme apprenti chez le maître de la Monnaie de Limoges. Ses premières œuvres révélèrent son talent précoce, et, au bout de quelques années, Éloi n'avait pas de rival dans l'art de travailler les métaux. Ses sentiments religieux et ses vertus le rendirent plus recommandable encore que ses talents ; on ne se lassait pas d'admirer sa franchise, sa prudence, sa douceur, sa charité.
Le roi Clotaire II, ayant entendu parler de lui, le fit venir à la cour, lui commanda un trône d'or orné de pierreries, et à cet effet lui donna une quantité d'or. Le travail fini, Éloi se présenta devant le roi et lui montra le trône. Clotaire s'extasiait devant ce chef-d'œuvre ; mais quelle ne fut pas sa stupéfaction, quand Éloi fit apporter un autre trône aussi beau que le premier, fait aussi avec l'or qu'il avait reçu ! Sur-le-champ, Éloi fut nommé grand argentier du royaume, et le roi le garda près de lui.
Jusque là, notre saint avait aimé le luxe ; touché d'une grâce de choix, il se détacha des vanités du monde et vécut au milieu des richesses comme un pauvre de Jésus-Christ. Son plaisir était de faire de belles châsses pour les reliques des saints. Mais surtout il aimait les pauvres. On ne saurait se figurer tous les trésors qui passèrent par ses mains dans le sein des indigents. Aussi, quand des étrangers demandaient à le voir, on leur répondait : « Allez en telle rue, et arrêtez-vous à la maison où vous verrez une foule de mendiants : c'est là sa demeure ! » Éloi lavait les pieds des pauvres, les servait de ses propres mains, ne prenait que la dernière place et ne mangeait que leurs restes. Quand Éloi n'avait plus d'argent, il donnait ses meubles et jusqu'à sa ceinture, son manteau, ses souliers.
L'amitié d'Éloi avec le roi Dagobert, successeur de Clotaire II, est devenue légendaire. Un jour Éloi vint lui dire : « Mon prince, je viens vous demander une grâce ; donnez-moi la terre de Solignac, afin que je fasse une échelle par laquelle, vous et moi, nous méritions de monter au Ciel. » Le roi y consentit volontiers ; le saint y bâtit un monastère. Jamais il ne se fit moine ; mais il aimait à visiter les moines et à vivre, de temps en temps, quelques jours avec eux, pour s'édifier de leur régularité.
Éloi se vit obligé d'accepter l'évêché de Noyon-Tournai, un diocèse qui s'étendait jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Sa vie épiscopale fut la continuation de ses bonnes œuvres.
Bse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta
Religieuse Zaïroise et martyre
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nuarite naît le 29 décembre 1939, à Bedegao, un petit village de la forêt à 10 km du centre de Wamba, dans la Province Orientale du Congo-Kinshasa. Sa mère, Isude Julienne, était une femme douce mais tenace qui savait faire face aux difficultés de la vie. Anuarite était sa quatrième fille. Son père, Amisi Batshuru, aurait voulu au moins un garçon. Lui était un homme actif, jovial, aimant le mouvement et la vie en plein air, fier de sa personne et sûr de lui-même. Il était chauffeur de camion et faisait souvent de longs voyages (il était d'ailleurs absent lorsque naquit la petite Anuarite). En 1940, il s'enrôla dans le corps expéditionnaire qui opéra entre autre en Palestine. De là il envoya une lettre à sa femme en l’invitant à recevoir le baptême avec les enfants. Elles le reçurent le 17 juillet 1943. La maman s’appelait Julienne et les filles : Bernadette, Suzanne, Léontine et Alphonsine.
En 1956, à l'âge de 16 ans, elle fait son entrée au probandat de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille (Jamaa Takatifu). En réalité, trois ans avant, comme sa mère s'opposait à son projet de vie religieuse, la jeune Anuarite s’était hissée, sur un camion qui emmenait les aspirantes, sans avertir qui que ce soit, et s'en fut ainsi à Bafwabaka, où elle demanda son admission. Mise devant le fait accompli, maman Isude n'eut plus rien à dire. Cette anecdote nous donne un aperçu du caractère bien trempé d'Anuarite, et de sa détermination à suivre le Christ quoi qu'il en coûte.
En 1957 elle est admise au noviciat, sous le nom de Marie-Clémentine. Elle fera sa première profession le 5 août 1959, et renouvellera ses vœux temporaires jusqu'à sa mort.
Marie-Clémentine n'était pas spécialement brillante, son intelligence était limitée ; mais elle brillait par ses qualités : sa bonne humeur habituelle, sa serviabilité, sa simplicité et sa vivacité. La devise qu'elle a choisie résume sa vie aussi bien spirituelle que communautaire : « servir et faire plaisir ». Servir Jésus et chercher toujours à lui plaire, mais aussi servir ses consœurs et leur faire plaisir, et au-delà servir toute personne comme un frère, une sœur en Christ.
Lorsqu'éclate la rébellion des Simbas, en 1964, Marie-Clémentine vit avec ses consœurs au couvent de Bafwabaka. C'est là que les rebelles les trouvent, le 29 novembre, quelques jours seulement après l'assassinat de Mgr Joseph Wittebols et de tous les prêtres belges, à Wamba (26 novembre 1964). Toutes les Sœurs (18 professes, 9 novices et 7 postulantes) sont emmenées à bord d'un camion, soi-disant pour les mettre en lieu sûr, à Wamba. Mais, le lendemain, après la rencontre avec le colonel Ngalo à Vube, le programme change, et le camion prend la route d'Isiro.
Arrivées à Isiro le 30 novembre après 18h, les Sœurs sont emmenées d'abord à la villa où résidaient les chefs rebelles. C'est là que les événements dramatiques se précipitèrent. Le colonel Ngalo, chef des rebelles d’Isiro, avait jeté son dévolu sur Sr. Marie-Clémentine, qu'il voulait prendre pour femme. Refus de cette dernière, ce qui le mit en rage. Comme les autres Sœurs avaient été transportées à la Maison Bleue, le colonel Olombe, un autre chef rebelle, y emmena également Marie-Clémentine.
Après le repas, il la fit sortir à l'extérieur pour la conduire à Ngalo, mais sans plus de succès. Il voulut lui présenter les avantages de devenir la femme du grand chef des rebelles, mais elle lui répondit qu’elle était fiancée à Jésus pour qui elle devait se garder entièrement. Dans un accès de colère, il la frappa avec la crosse de son fusil, en plein front. Se redressant, Marie-Clémentine s'écria avec joie : "C'est ça que je voulais ! C'est ça que je voulais !". Voyant qu'elle avait une force qu'il ne maîtrisait pas (et qu'il imputait à une autre sorcellerie que la sienne), il se mit à la frapper plus violemment avec une colère grandissante. Enfin, Marie-Clémentine tomba au sol en lui déclarant : "Je te pardonne parce que tu ne sais pas ce que tu fais".
Pris d'une peur quasi mystique devant ce qu'il croyait être la manifestation d'un fétiche plus puissant, Olombe appela deux gardes du corps à son secours. L'un d'eux avait un long couteau, une baïonnette. Olombe lui ordonna de la frapper au flanc. Le soldat la transperça plusieurs fois, Marie-Clémentine gémit : "Hou ! Hou !" Pour l'achever, Olombe prit son révolver et tira sur elle ; il l'atteignit au bras gauche et lui broya l'humérus. Il entra alors dans la maison ivre de colère et dit aux Sœurs : "Je l'ai tuée, comme elle l'a voulu. Venez chercher son corps". Quatre Sœurs sortirent et la transportèrent, dans la chambre qu'on appelle aujourd'hui l'oratoire. C'était le 1er décembre 1964, à 1h05 du matin, qu'elle remit son âme à Dieu.
Le cadavre fut enveloppé dans un pagne et transporté jusqu'au cimetière de Dingilipi où on l'enterra à côté de la fosse commune. C'est là qu'on la retrouva lors de la première exhumation, sept mois plus tard, et on put alors lui offrir une sépulture plus digne au cimetière de Kinkole (16 juillet 1965).
Depuis le premier décembre 1978 elle repose dans un caveau de la cathédrale.
Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta a été béatifiée le 15 août 1985 à Kinshasa, au Zaïre, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) (>>> Homélie du Pape)
Pour approfondissements biographiques :
Vie et Martyre - Bse ANUARITE
Elle consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers.
Sainte Florence, fille spirituelle de Saint-Hilaire, qui l'avait suivi depuis la Phrygie, a vécu en ermite à Comble (commune de Celle-Lévescault) qui devint lieu de pèlerinage au cours des siècles. (paroisse Sainte-Florence-en-Poitou)
Ses reliques se trouvent à Celle l'Evescault-86 (église romane, chapelle dédiée à Sainte-Florence de Comblé) sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Elle figure sur un vitrail de l'église Saint-Nicolas de Moncontour du diocèse de Poitiers.
"La tradition dit que saint Hilaire (303-367) prenait ses quartiers à Celle-l'Evescault où il avait de vastes propriétés, et où il bâtit un monastère. Sur sa propriété de Comblé, village à l'est de la commune, saint Hilaire aurait proposé à sainte Florence de se retirer pour vivre en ermite, après l'avoir consacrée à Dieu. Cette jeune fille avait suivi l'évêque Hilaire depuis la Phrygie (Turquie actuelle) où il avait été déporté par l'Empereur. Florence mena à Comblé une vie de sainteté, dans la prière et la mortification et elle mourut à l'âge de 29 ans." (source: Pèlerinage à Comblé, sur le tombeau de sainte Florence - Fondation Européenne pour la recherche sur les pèlerinages)
À Poitiers, après 360, sainte Florence, vierge, qui fut convertie au vrai Dieu par l'évêque saint Hilaire quand il était exilé en Asie et qui le suivit quand il revint vers les siens.
Martyrologe romain
Charles de Foucauld a été béatifié le 13 novembre 2005.
Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il se convertit à Paris. Il se fait moine puis ermite à Nazareth et enfin au Sahara. Sa vie magnifique a suscité de nombreuses familles religieuses.
- Site internet du Centenaire de la mort de Charles de Foucauld, ouverture internationale de l'année Charles de Foucauld, le 13 novembre 2015, 10ème anniversaire de la béatification de Charles de Foucauld
- Bienheureux Charles de Foucauld, prêtre du diocèse de Viviers, pionnier du dialogue inter-religieux...
- Recherche sur le site du diocèse de Viviers
"Charles de Foucauld a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et il reste, en ce début du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et diversifiée, est formée.
Accueillir l'Évangile dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les plus importants d'un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie consiste, comme celle du bienheureux Charles, à 'crier l'Évangile sur les toits... [à] crier que nous sommes à Jésus'" (source: site du Vatican, homélie de la messe de béatification)
Charles de Foucauld (1858-1916)
"Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, 'les plus délaissés, les plus abandonnés'. Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, 'le frère universel'. Il voulait 'crier l'Évangile par toute sa vie' dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. 'Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?'." (source: site du Vatican, biographie)
- "Charles de Foucauld, une vie déroutante" (site de la Fraternité séculière)
- "Charles de Foucauld (1858-1916), qui a longuement vécu dans le désert algérien, a été béatifié au Vatican, le 13 novembre 2005." (voir aussi le site internet de l'Église catholique en Algérie)
- "Charles de Foucauld a été ordonné prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire de Viviers, après avoir passé un an à la Trappe de Notre Dame des Neiges. Ainsi, il a été prêtre du diocèse de Viviers et rattaché à notre diocèse jusqu'à sa mort." (Le Père Charles de Foucauld - Un prêtre du Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche)
- Bienheureux Charles de Foucauld (1858 - 1916) La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d'aller vers les plus lointains. Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI. (Témoins - site de l'Église catholique en France)
- La première et la plus sûre méthode pour découvrir et connaître Charles de Foucauld est de lire ses Ecrits et sa Correspondance.
- ...À Paris, guidé par l'abbé Huvelin, il retrouve Dieu à 28 ans. «Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui»... (diocèse de Paris)
Un internaute nous suggère: "Il pourrait être patron des professeurs de langue, lui qui a appris la langue Touareg et écrit le dictionnaire"
Mon Père,
Prière de Charles de Foucauld
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains
sans mesure,
avec une infinie confiance
car tu es mon Père.
Charles de Foucauld
Bienheureux Thaumaturge
- invoqué pour faire face aux doutes
Tudwal ou Thual ou Pabuth ou Pabu.
Originaire du Devonshire en Angleterre, il débarque en Armorique avec plusieurs moines et plusieurs membres de sa famille dont sa mère sainte Pompaïa. Il fonde l'abbaye de Lann-Pabu dans le Léon, Trebabu-29217. Là, il retrouve de nombreux émigrés du Devonshire qui fuyaient l'invasion des Angles.
Il devient évêque de Tréguier vers 540 et il rayonne sur toute la province.
Illustration: Saint Tugdual - Cathédrale de Tréguier (photo envoyée par un internaute)
"Originaire de Domnonée insulaire, Tudual fut, avec Budoc, sur l'île Maudez, disciple du grand maître monastique que fut saint Maudez... 'il fut un exemple pour les moines'. Connu sous les divers noms de Tudual, Tual, Tudy (peut-être aussi Tudec), Pabu et Paban, il est certainement l'un des grands évangélisateurs de la Cornouaille au VIe siècle, principalement du Cap, d'une partie de la Bigoudénie et de la région quimpéroise: ses divers ermitages jalonnent tout ce territoire. Le monastère de Locmaria-Quimper, qui fut probablement à l'origine de l'évêché de Cornouaille, aurait été fondé par lui. Son ermitage à Lampabu (aujourd'hui Trébabu) et son influence sur le Tréguier en font l'un des grands saints du diocèse actuel...." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Tudual 1er décembre)
Un internaute nous signale: "Saint Tugdual (Tugal) est le patron de la ville de Laval (diocèse du même nom). Il y est fêté le 1er décembre, solennité dans la ville et mémoire facultative dans le diocèse (il est également fêté à cette date dans les diocèses de Saint-Brieuc et de Quimper)."
"Il sème partout la parole de Dieu, prodiguant les miracles et multipliant les conversions. Les princes qu'il convertit lui manifestent leur reconnaissance en lui donnant des domaines et des revenus qui lui servent à fonder et à doter des monastères... Il consacre les derniers instants de son existence à fortifier les bonnes dispositions des fidèles et à former ses disciples bien-aimés." (Saint Tugdual - Fondateur de l'évêché de Tréguier - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)
- la statue de st Tugdual à La Clarté.
En Bretagne, au VIe siècle, saint Tugdual (Tual), surnommé Pabu, abbé et évêque, qui établit un monastère au pays de Tréguier.
Martyrologe romain
ou Natacha
Elle servit les persécutés chrétiens. Son action est mentionnée dans les rapports sur le martyr de saint Adrien.
"C'est une sainte très populaire dans l'Église orientale. Elle serait la femme de saint Adrien de Nicomédie. Mais, en dehors de merveilleuses et pieuses "légendes", on n'en sait pas plus sur elle que sur lui."