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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

9 janvier 1595 : arrêts du Parlement contre les jésuites

9 janvier 1595 : arrêts du Parlement contre les jésuites
Publié / Mis à jour le MARDI 17 NOVEMBRE 2009, par LA RÉDACTION
 

Le crime de Jean Châtel était horrible, et la sentence de bannissement, prononcée contre la société des jésuites, pouvait sembler trop douce quand on la comparait à l’atrocité de l’action que leur morale avait enfantée ; cependant la raison et l’humanité demandaient qu’on s’en tînt là.

Mais on vivait dans un temps de fanatisme et de barbarie. Le Parlement ordonna l’examen des papiers des jésuites ; il condamna Jean Guignard à être pendu et brûlé, parce qu’on trouva dans les siens plusieurs pièces manuscrites, composées du temps de la Ligue, et pleines d’expressions injurieuses contre les rois et les reines de l’Europe. « Il fut jugé coupable, dit Mézerai, non pour les avoir composées, mais pour les avoir gardées après l’amnistie générale. » Voilà un étrange considérant ! Guignard mourut avec courage, sans vouloir demander pardon au roi ni à la justice, mais seulement à Dieu.

Par la seule raison qu’il avait été le maître de Jean Ghâtel, le Parlement condamna Jean Guéret au bannissement perpétuel, après l’avoir soumis à la question ordinaire et extraordinaire. Par la seule raison qu’il était son père, le Parlement condamna Pierre Châtel, honnête marchand, à un bannissement de neuf ans, à voir sa maison démolie, et à payer mille écus d’amende. La mère et les sœurs du régicide furent mises en prison, puis exilées de Paris pour deux ans. N’était-ce donc pas assez du malheur d’avoir appartenu à un tel monstre ?

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