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9 Janvier 2020
Le crime de Jean Châtel était horrible, et la sentence de bannissement, prononcée contre la société des jésuites, pouvait sembler trop douce quand on la comparait à l’atrocité de l’action que leur morale avait enfantée ; cependant la raison et l’humanité demandaient qu’on s’en tînt là.
Mais on vivait dans un temps de fanatisme et de barbarie. Le Parlement ordonna l’examen des papiers des jésuites ; il condamna Jean Guignard à être pendu et brûlé, parce qu’on trouva dans les siens plusieurs pièces manuscrites, composées du temps de la Ligue, et pleines d’expressions injurieuses contre les rois et les reines de l’Europe. « Il fut jugé coupable, dit Mézerai, non pour les avoir composées, mais pour les avoir gardées après l’amnistie générale. » Voilà un étrange considérant ! Guignard mourut avec courage, sans vouloir demander pardon au roi ni à la justice, mais seulement à Dieu.
Par la seule raison qu’il avait été le maître de Jean Ghâtel, le Parlement condamna Jean Guéret au bannissement perpétuel, après l’avoir soumis à la question ordinaire et extraordinaire. Par la seule raison qu’il était son père, le Parlement condamna Pierre Châtel, honnête marchand, à un bannissement de neuf ans, à voir sa maison démolie, et à payer mille écus d’amende. La mère et les sœurs du régicide furent mises en prison, puis exilées de Paris pour deux ans. N’était-ce donc pas assez du malheur d’avoir appartenu à un tel monstre ?