Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
6 Janvier 2020
Bienheureux Machar : abbé (✝ 1153)
Sainte Macre : martyre à Fismes (✝ v. 287)
Vénérable Maria de Jésus Guizar Barragan : fondatrice des Servantes guadeloupéennes du Christ prêtre (✝ 1973)
Sainte Pia von Quedlinburg : ermite en Allemagne (✝ v. 1090)
Saint Pierre Thomas : Carme, légat universel du Saint-Siège (✝ 1366)
Vénérable Raffaele frère capucin italien (✝ 1901)
Sainte Raphaëlle-Marie Porras: : Fondatrice des Ancelles du Sacré-Coeur (✝ 1925)
Saint Raymond de Peñafort (✝ 1275)
Vénérable Raymundo Jardón Herrera prêtre diocésain mexicain (✝ 1934)
Bienheureuse Rita Amada de Jesus : Fondatrice de l'Institut de Jésus Marie Joseph (✝ 1913)
Saints Rois mages (Ier siècle.)
Sainte Wiltrude veuve, abbesse (✝ v. 986)
En ce jour, nous célébrons la sainte Épiphanie de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, lorsqu'il se fit connaître aux mages venus de l'Orient. C'est l'adoration de ces mages qui constitue, en Occident, l'objet principal de cette fête.
La liturgie de l'Église latine, là où ce jour n'est pas férié, reporte la célébration de cette fête au dimanche le plus proche*, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer dignement.
* en 2020, le 5 janvier.
Les Églises d'Orient célèbrent de même la sainte Théophanie, au jour de son baptême dans le Jourdain lorsqu'eut lieu la manifestation de la divinité du Christ et la première claire révélation du Mystère de la Sainte Trinité.
Le Père et le Saint-Esprit rendirent alors témoignage que Jésus est vraiment le Fils Unique de Dieu, consubstantiel au Père, Verbe Incarné pour notre salut, Sauveur annoncé par les prophètes et qu'en sa personne la Divinité s'est unie sans mélange à notre humanité et l'a fait resplendir de sa Gloire.
Illustration: Épiphanie du Seigneur, Chapelle Notre-Dame de Consolation, Costebelle, Hyères (Var)
- Du grec épiphanéia: 'apparition' - de épiphainéin: 'paraître ou briller sur'. La Solennité de l'Épiphanie célèbre la manifestation de Jésus comme Messie. (site portail de l'Église catholique en France)
- La fête de l'Épiphanie sur le site du cybercuré.
- L'Épiphanie du Seigneur, La légende dorée du bienheureux Jacques de Voragine.
Le 6 janvier 2011 pour l'Epiphanie, Benoît XVI a célébré la messe en la Basilique vaticane, rappelant à l'homélie que les mages "étaient probablement des savants qui ne scrutaient pas simplement le ciel pour lire l'avenir dans les astres... mais des hommes en recherche de la lumière véritable qui peut guider nos vies. Certains de ce qu'on peut lire la marque de Dieu dans la création, ils pensaient que l'homme peut y déchiffrer sa main... Homme de pouvoir, Hérode... est antipathique. Notre jugement négatif vient de sa brutalité. Y aurait-il quelque chose d'Hérode en nous? Ne voyons-nous pas parfois Dieu comme un rival? Peut être sommes-nous également aveugles face à ses signaux, sourds à ses paroles car nous pensons qu'il limite nos vies et nous empêche de vivre à notre convenance. En voyant ainsi Dieu, nous devenons insatisfaits et mécontents, en refusant de nous laisser guider par celui qui est à la base de toute chose. Il faut libérer notre esprit et notre cœur de cette idée de rivalité. Il ne faut plus croire que faire place à Dieu signifie réduire la notre. Nous devons nous ouvrir à lui car il est certainement l'amour tout puissant qui n'enlève rien et ne menace rien, mais est le seul capable de nous faire vivre pleinement, de nous offrir la joie véritable". Puis le Pape a dit que les mages "savaient que c'est avec les yeux de la raison, du sens ultime de la réalité, et d'un désir de Dieu animé par la foi, non avec des télescopes, qu'il devient possible de s'approcher de Dieu. L'univers ne découle pas du chaos, comme certains le veulent faire croire. En le contemplant, nous sommes invités à y lire quelque chose de profond, la sagesse du Créateur, l'infini amour et imagination de Dieu à propos de l'homme. Ne laissons pas nos esprits être limités par des théories incomplètes qui, sans concurrencer la foi ne peuvent expliquer le sens profond de la réalité. Dans la beauté, dans le mystère et la grandeur du monde, comment ne pas lire la raison éternelle. Laissons-nous guider par cette raison vers le Dieu unique, créateur du ciel et de la terre. Ainsi verrons nous à travers le Créateur celui qui, né à Bethléem, continue de vivre parmi nous dans l'Eucharistie. Dieu vivant, il nous aime et nous appelle à la vie éternelle... Pour les mages, il était logique de chercher au palais royal le nouveau roi... mais c'est parmi les pauvres et les humbles que l'étoile les conduisit pour rencontrer le roi du monde. Les critères divins différent de ceux des hommes, et Dieu ne se manifeste pas dans ce monde par la puissance, mais dans l'humilité d'un amour qui réclame de notre liberté qu'elle se transforme pour joindre celui qui n'est qu'amour". Rappelant enfin que les mages durent écouter la voix de l'Ecriture car elle est la seule indication de la voie à suivre, Benoît XVI a dit que la Parole est l'étoile véritable. Dans l'imprécision des débats humains elle nous fournit la splendeur de la vérité... Laissons-nous donc conduire par cette étoile, suivons-la en cheminant avec l'Eglise, où la Parole a planté sa tente. Notre chemin est éclairé par une lumière qu'aucun autre signe ne saurait donner. Ainsi pourrons-nous aussi devenir des étoiles pour autrui, en reflétant la lumière que le Christ a fait briller sur nous". (source: VIS 20110107 570)
Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui.
Matthieu 2, 1
Le récit de Matthieu ne dit presque rien des Mages. Il signale seulement que ces mages venaient d'Orient. (Évangile selon saint Matthieu Chapitre 2)
Les mages auraient été qualifiés du titre de roi dès le IIIe siècle, mais c'est seulement au XIIe que cette royauté des mages est reconnue par la liturgie et l'iconographie. Considérés comme saints, leurs reliques arrivèrent au XIIe à la cathédrale de Cologne. Au VIe siècle l'Église donne des noms aux rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar, avec ces noms, ils sont devenus des personnages légendaires, et en même temps presque vivants. Les crèches les représentent en magnifiques costumes imaginés orientaux, avec des chameaux et des serviteurs.
D'abord Arabes ou Persans, ils sont ensuite représentés comme appartenant à trois peuples différents ou aux trois continents alors connus, l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Ils représentent maintenant toute l'humanité.
JMJ Cologne (dossier de presse, fiche 1) rencontre mondiale de la jeunesse à Cologne en 2005 sur le thème: "Nous sommes venus l'adorer".
Le choix de ce thème s'explique par une "pieuse tradition" selon laquelle des reliques des rois mages se trouvent dans la cathédrale de Cologne. Celle-ci attire, depuis le XIIe siècle, des pèlerins du monde entier. Comme les rois mages, comme ces pèlerins qui les ont précédés, les jeunes sont invités à venir rencontrer et adorer Jésus Christ.
L'adoration est réservée à Dieu. C'est ce dont témoignent les mages en offrant à Jésus nouveau-né de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Ils font le don de leur vie, de leurs prières et de leur gratitude.
S'en retournant de Bethléem, les mages repartent par un autre chemin, libérés des conventions du monde. Cette nouvelle voie qu'ils empruntent est signe de conversion.
Dans la magnifique cathédrale de cette ville, au cœur de l'Allemagne et de l'Europe, on vénère les reliques des saints Rois Mages, qui sont donc devenus en un certain sens vos guides vers ce rendez-vous. Ils vinrent de l'Orient pour rendre hommage à Jésus et déclarèrent: "Nous sommes venus l'adorer" (Mt 2, 2). Ces paroles, si riches de signification, constituent le thème de votre itinéraire spirituel et catéchétique vers la Journée mondiale de la Jeunesse.
Jean-Paul II, Angelus, 20 mars 2005
Le 6 janvier 2010 en la solennité de l'Épiphanie, Benoît XVI commentant à l'homélie un passage du Livre d'Isaïe et un passage de l'Évangile de Matthieu, a dit que les Mages sont les premiers d'une longue procession de ceux qui, "tout au long de l'histoire, ont reconnu le signe de l'étoile et suivi les voies de l'Écriture pour rencontrer celui qui malgré son apparente fragilité offre au cœur de l'homme la plus haute félicité". Dans l'Enfant Jésus "Dieu démontre qu'il nous connaît et qu'il nous est proche, que sa grandeur n'est pas dans la logique du monde mais dans celle de l'enfant sans défense, dont la seule force est l'amour donné. A chaque période, les personnes éclairées par l'étoile trouvent le chemin qui y conduit, vivant ainsi l'expérience même des Mages".
Puis, à l'angélus, il a rappelé cette grande fête de "la manifestation du Seigneur aux peuples représentés par les mages venus d'orient pour adorer le Roi des Juifs". La lumière de l'étoile et celle de l'Écriture guidèrent ces chercheurs de la vérité... C'était des hommes de savoir, qui observaient le ciel comme un livre rempli de signes et de messages divins adressés à l'homme. Loin de s'en contenter, leur science était ouverte aux révélations et aux appels divins".
(source VIS 100107)
(voir aussi Epiphanie du Seigneur)
A lire:
- L'Epiphanie du Seigneur, La légende dorée du bienheureux Jacques de Voragine
- 15e, 16e, 17e méditations de frère Nicolas tirées de l'opuscule de Saint Pierre Canisius.
- La longue et curieuse histoire de Melchior, Gaspard et Balthasar.
- Les Rois Mages des bords du Jourdain aux rives du Rhin, ou le long voyage d'un mystère à travers l'Europe.
Saint André Corsini
Évêque de Fiesole
A |
ndré (Andrea), issu de l'illustre famille des Corsini, naît à Florence, en 1302, le jour de saint André, dont il reçut le nom.
La veille de sa naissance, sa mère eut un songe, dans lequel il lui semblait mettre au monde un louveteau qui, entré dans l'église des Carmes, s'y transforma aussitôt en un agneau d'éclatante blancheur. Aussi cette pieuse mère eut-elle soin de vouer son enfant à la Très Sainte Vierge et de lui inspirer l'amour de la piété et de la vertu.
Malgré les exemples édifiants de ses parents et les sages instructions de ses précepteurs, André, entraîné par les mauvaises compagnies dans toute espèce de désordres, ne tarda pas à vérifier la première partie du songe maternel. Nouvelle Monique, la pauvre mère n'avait d'autres ressources que ses larmes et ses prières.
Or un jour, André, mû par un reste de tendresse, demanda à sa mère pourquoi elle pleurait ainsi : « Ah ! Mon fils, répondit-elle, je pleure sur le louveteau que j'ai mis au monde. Quand donc se changera-t-il en agneau ? Souviens-toi que tu appartiens à la Vierge Marie et que tu dois la servir. »
Ces paroles, comme une flèche divine, pénétrèrent le cœur d'André. Le lendemain il entra dans l'église des Carmes et, se prosternant devant l'image de Notre-Dame du Peuple :
« Glorieuse Vierge Marie, dit-il, voici le loup dévorant qui vous prie de le faire désormais agneau docile ; il veut vous servir dans l'Ordre du Carmel. » Aussitôt, il alla prier le supérieur du monastère de l'admettre dans son couvent. Il avait alors seize ans.
Dès le début de son noviciat, sa ferveur étonna les plus parfaits : l'esprit de la pénitence lui faisait accepter avec joie les offices les plus humbles. Ses passions un instant se révoltèrent, mais avec son énergie, l'amour de la prière et de la mortification, il les dompta si bien qu'il en demeura pour jamais vainqueur. Il fut un modèle d'obéissance, de ferveur et d'humilité.
Ordonné prêtre en 1328, il offrit à Dieu les prémices de son sacerdoce dans un petit couvent où il était inconnu et y célébra sa première Messe avec un recueillement et une dévotion extraordinaires. Aussitôt après la communion, la Très Sainte Vierge lui apparut, disant :
« Tu es mon serviteur, je t'ai choisi, et je serai glorifiée par toi. » Dans la suite André ne voulut plus d'autre titre que celui de serviteur de Marie.
Dieu donna à ses paroles une onction et une force merveilleuse pour convertir les pécheurs et le favorisa du don des miracles. Un de ses parents fut guéri par lui d'un mal de jambe qui lui rongeait les chairs, et il rendit la vue à un aveugle dans la ville d'Avignon où il terminait ses études près du cardinal Corsini, son oncle.
De retour dans sa patrie, élu prieur du couvent de Florence, il devint comme le second apôtre du pays. Dans son admiration pour André, la ville de Fiesole le choisit pour évêque. À cette nouvelle il prend la fuite et va se cacher dans un couvent de Chartreux ; mais un enfant dévoile sa retraite.
Son élévation lui fit redoubler ses austérités. Au cilice il joignit une ceinture de fer. Il couchait sur des sarments de vigne étendus à terre. Chaque jour il récitait les sept psaumes de la pénitence et les Litanies des Saints, et se donnait une rude discipline. Sa charité pour les pauvres et surtout pour les pauvres honteux était inépuisable ; Dieu lui accorda un jour de multiplier le pain qu'il distribuait aux indigents.
Pris d'un mal subit le jour de Noël, il pressentit avec joie son dernier moment. Il meurt, le 6 janvier 1373, dans la soixante-douzième année de son âge et la treizième de son épiscopat. Ses reliques sont conservées à Florence dans l'église des Carmes.
Andrea Corsini a été canonisé en 1629 par le pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644).
Née près de Cordoue, elle fonda les "Ancelles du Sacré-Cœur" vouées à l'adoration du Saint Sacrement et à l'éducation des enfants de milieu populaire. En 1893, son économe générale, estimant que la fondatrice n'avait pas les qualités requises pour remplir ses fonctions dans un Institut en plein développement, mena campagne contre elle. Elle obtint sa destitution. Raphaëlle-Marie resta ainsi oubliée et méprisée pendant trente-deux ans, heureuse de pouvoir se donner à la prière. Ce n'est qu'à sa mort que l'on apprit ce qui s'était passé. Les autorités romaines décidèrent alors sa béatification.
Béatifiée le 18 mai 1952 à Rome par Pie XII - Canonisée le 23 janvier 1977 à Rome par Paul VI.
À Rome, en 1925, sainte Raphaëlle-Marie du Sacré Cœur (Raphaëlle Porras Ayllon), vierge. Elle fonda la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus, mais, tenue pour folle, elle termina sa vie dans les tribulations et la pénitence.
Martyrologe romain