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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Premier livre de Samuel 9,1-4.10c.17-19.10,1.

1Il y avait dans la tribu de Benjamin un homme appelé Kish, fils d’Abiel, fils de Ceror, fils de Becorath, fils d’Afiah, fils d’un Benjaminite. C’était un homme de valeur.
2Il avait un fils appelé Saül, qui était jeune et beau. Aucun fils d’Israël n’était plus beau que lui, et il dépassait tout le monde de plus d’une tête. 3Les ânesses appartenant à Kish, père de Saül, s’étaient égarées. Kish dit à son fils Saül : « Prends donc avec toi l’un des serviteurs, et pars à la recherche des ânesses. »
4Ils traversèrent la montagne d’Éphraïm, ils traversèrent le pays de Shalisha sans les trouver ; ils traversèrent le pays de Shaalim : elles n’y étaient pas ; ils traversèrent le pays de Benjamin sans les trouver. 10cAlors ils allèrent à la ville où se trouvait l’homme de Dieu.
17Quand Samuel aperçut Saül, le Seigneur l’avertit : « Voilà l’homme dont je t’ai parlé ; c’est lui qui exercera le pouvoir sur mon peuple. »
18Saül aborda Samuel à l’entrée de la ville et lui dit : « Indique-moi, je t’en prie, où est la maison du voyant. »
19Samuel répondit à Saül : « C’est moi le voyant. Monte devant moi au lieu sacré. Vous mangerez aujourd’hui avec moi. Demain matin, je te laisserai partir et je te renseignerai sur tout ce qui te préoccupe.
1Alors, Samuel prit la fiole d’huile et la répandit sur la tête de Saül ; puis il l’embrassa et lui dit : « N’est-ce pas le Seigneur qui te donne l’onction comme chef sur son héritage ?

Psaume 21(20),2-3.4-5.6-7.

2Seigneur, le roi se réjouit de ta force ; quelle allégresse lui donne ta victoire ! 3Tu as répondu au désir de son cœur, tu n'as pas rejeté le souhait de ses lèvres. 4Tu lui destines bénédictions et bienfaits, tu mets sur sa tête une couronne d'or. 5La vie qu'il t'a demandée, tu la lui donnes, de longs jours, des années sans fin. 6Par ta victoire, grandit son éclat : tu le revêts de splendeur et de gloire. 7Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours : ta présence l'emplit de joie !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.

13En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
14En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. 15Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
16Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » 17Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
 
Jean Carpathios (VIIe s.)

moine et évêque

Lettres aux moines de l’Inde (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, éd. DDB-Lattès, p. 337-338, rev.)

Le grand médecin est proche

Le grand médecin de ceux qui souffrent est proche. Il a pris sur lui nos maladies. Il nous a guéris, et il nous guérit par sa meurtrissure (cf. Is 53,5 ; Mt 8,17). Il est là, il applique maintenant les remèdes salutaires. Il est dit en effet : C’est moi qui ai frappé, qui ai livré à l’abandon, et c’est moi qui guérirai (cf. Dt 32,39). Donc ne crains pas. Quand cessera mon ardente colère, de nouveau je guérirai.

            De même qu’une femme n’oubliera jamais d’avoir pitié des enfants de son sein, de même je ne t’oublierai pas, dit le Seigneur (cf. Is 49,15). Si l’oiseau répand sur ses petits sa tendresse, s’il les visite à tout moment, s’il les appelle, s’il porte la nourriture dans leur bouche, combien plus mes compassions se répandent sur mes créatures. Davantage encore s’est épanchée sur toi ma tendresse. Je te visite secrètement. Je parle à ton intelligence. J’apporte la nourriture à ta réflexion qui s’ouvre comme la bouche de la petite hirondelle. Je te donne la nourriture de la crainte du Tout Puissant, la nourriture du désir des cieux, la nourriture de la consolation des gémissements, la nourriture de la componction, la nourriture du chant, la nourriture de la connaissance la plus profonde, la nourriture des mystères divins.

            Mais si je mens quand je te parle ainsi, moi qui suis ton maître et ton Père, prouve-le moi et je me tais. Voilà ce que le Seigneur ne cesse de dire à nos pensées. Que le Père des compassions et le Dieu de toute consolation (2 Co 1,3) vous donne une consolation éternelle et une bonne espérance, dans le Christ Jésus notre Seigneur. À lui la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen

L'appel de Levi

Jésus répond lui-même aux attaques des pharisiens : « Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais ceux qui se portent mal. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la pénitence ». Jésus est le Dieu de l'Espérance. Il s'adresse aux malades de l'âme et de l'esprit pour les réconcilier avec Dieu et avec eux-mêmes.

Je ne suis pas venu appeler des justes,mais les pécheurs.
 

105914-l-appel-de-levi


Méditation de l'Evangile du samedi 18 janvier

« Et Il sortit de nouveau le long de la mer. Et toute la foule venait au-devant de Lui. Et Il les instruisait. Et s'éloignant, Il vit Lévi, fils d'Alphée (appelé Matthieu) assis au bureau de la douane, et Il lui dit : suis-moi ! Et se levant, il le suivait »

Et il considéra un publicain nommé Levi, assis au bureau de la douane et il lui dit : Suis-moi ! Et laissant tout et se levant, il le suivait.

Dans la Palestine de cette époque, choisir comme ami et comme intime (Matthieu fait partie des Douze) un publicain ! il faut du toupet et du courage. Mais Jésus est anticonformiste. Seule la vérité de l'homme l'intéresse.

Il choisira un zélote comme Simon “le zélé” pour en faire l'un des siens, mais témoignera aussi une grande amitié à Nicodème, le pharisien, qui ne l'oubliera jamais. Nicodème sera d'ailleurs là au procès, faisant front avec courage à la meute de ses ennemis.

« Et Lévi lui fit un grand festin dans sa maison, et il y avait grande foule de publicains et d'autres qui étaient à table avec eux »

Lévi lui fait fête et lui offre un banquet au milieu de tous ses amis publicains. Jésus aime la fête et y participe sans arrière-pensée.

Levée de boucliers contre ce prophète à la manque qui fréquente de tels gens : « Et les pharisiens et leurs scribes murmuraient en s'adressant à ses disciples, disant : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et avec les pêcheurs ? »

Jésus répond lui-même à leurs attaques : « Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais ceux qui se portent mal. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs à la pénitence ».

On ne peut être plus clair sur le but de sa mission. Ce sont les pauvres à qui Il est venu annoncer la Bonne Nouvelle. Pour Jésus le passé n'est pas d'un tel poids qu'il doive écraser l'avenir. Jésus est le Dieu de l'Espérance. Il s'adresse aux malades de l'âme et de l'esprit pour les réconcilier avec Dieu et avec eux-mêmes.

Les pharisiens et leurs scribes ont raison, les publicains sont des pêcheurs mais il leur offre, comme à tous les hommes, la chance de se transformer, de faire pénitence, de changer de mentalité.

C'est tout le sens de son regard qui croise celui de Lévi, et l'engage à quitter sa place installée, assise, et à le suivre dans une toute autre aventure.


Père Gabriel

Écouter cette méditation

Prière

Aujourd’hui, autour de nous et partout dans le monde, nous ne voyons qu’agitations et querelles venant de l’incompréhension, de l’injustice, d’une violence non maîtrisée.

Seigneur, que ce passage d’Évangile me permette d’approfondir le message qu’il contient. Seigneur, ouvre mes yeux, ouvre mon cœur, pour que ma vie reflète l’amour et la miséricorde dont tu nous as donné l’exemple.

Demande

Au temps de Jésus, les justes étaient ceux qui respectaient toutes les obligations religieuses prescrites par la Loi du Temple et tous les autres hommes étaient éliminés y compris ceux qui, bien souvent pour des raisons de travail, avaient du mal à respecter les prescriptions de cette Loi. Aujourd’hui, le pape François nous invite à considérer « la sainteté de la porte d’à côté, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu. » (Pape François, Gaudete et exsultate, 7) Le Saint-Père parle aussi de « la classe moyenne de la sainteté ».

Réflexion

1. « Jésus sortit de nouveau le long de la mer. »

L’évangéliste décrit un comportement ordinaire et habituel pour Jésus. Il a été envoyé au milieu des hommes : il venu pour être le berger du troupeau de brebis. « En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. » Alors que cet homme est assis, en train de travailler, Jésus l’appelle. C’est un appel inattendu ! Là, Jésus appelle un publicain, un pécheur notoire. Un grand pécheur, aux yeux des juifs, qui est méprisé et marginalisé : c’est un collecteur d’impôts travaillant pour l’occupant romain et là, de plus, il est en plein travail.

Lévi répond avec empressement et se lève immédiatement invitant le Seigneur à participer au festin auquel il va convier ses amis. Mais la suite de la phrase est surprenante : « L’homme se leva et le suivit. » Lévi va-t-il ailleurs que dans sa propre maison ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Il semble bien que la réponse de Lévi soit une réponse « en vérité », une réponse au plus intime de lui-même : il vit en lui-même, en son cœur, – chez lui – l’invitation qu’il adresse au Seigneur.

2. « Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples. »

Chez Lévi, Jésus va rencontrer beaucoup d’autres collecteurs d’impôts, amis de Lévi, ainsi que de nombreux autres pécheurs. Les scribes et les autres pharisiens ne comprennent pas et sont prompts à le critiquer : ils commentent ce comportement « illégal » à leurs yeux.

3. « Jésus, qui avait entendu, leur déclara : (…) Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Le commentaire est simple mais direct. Comment a-t-il été entendu, compris et accepté par ces gens observateurs à l’esprit critique ?

Et nous, quel est notre comportement, quels sont nos jugements et notre attitude face à un comportement d’aujourd’hui qui nous surprend ou même nous scandalise ? Les moments que nous vivons actuellement sont très comparables à ceux de ce passage. À quel niveau se situe notre analyse du comportement de tel ou tel ? Quels sont nos critères de jugement ? Sur quelle justice reposent nos arguments de condamnation ou d’acquittement ? Notre jugement reste très souvent sur le plan horizontal. Et pourtant, nous ne devons pas oublier que nous sommes les membres du corps du Christ (cf. Ep 5, 30), même si aucun d’entre nous ne détient naturellement, sans l’aide de Dieu, la vérité absolue.

Dialogue avec le Christ

Là, reportons-nous aux écrits du magistère de saint Jean-Paul II où il est écrit : « Dans le monde moderne, il existe une tendance à réduire l'homme à la seule dimension horizontale. Mais que devient l'homme sans ouverture à l'Absolu ? (…) La réponse est aussi inscrite dans l'histoire de l'humanité avec le sang versé au nom des idéologies et par des régimes politiques qui ont voulu construire une humanité nouvelle sans Dieu . » (Saint Jean-Paul II, Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 8)

Seigneur, garde-moi de ces jugements rapides et sans retour qui condamnent avant d’avoir vu, approfondi et compris la situation. Seigneur donne-moi la grâce dont j’ai besoin. Ouvre mes yeux face aux besoins de ceux que je rencontre.

Résolution

Étant donné que notre vie sociale est un échange mutuel de dons et de services et que chacun de nous a besoin de l’autre, je chercherai à écouter avec patience et sans tenir compte de mon temps celui qui en a besoin, qui se sent exclu, de trop, inutile.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
Méditations: Regnum Christi 
Texte de l’Évangile et informations liturgiques: © AELF - Paris - Tous droits réservés
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