Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
Donne-moi la main
Tu me tournes la tête,
Mon manège à moi, c’est toi
Edith Piaf l’a chanté si souvent
Pour moi la vie va commencer
Avait répondu Johnny
Puis ce fut donne-moi la main
À ce jour toi mon cœur
Tu me tournes la tête
Tes intrigues amoureuses,
Tes mots de circonstances
Tes promesses non tenues
Me bouleversent toujours
Ta maladie me tourmente
Tu oublies ce que tu veux
Est-ce volontaire ou pas
La comédie orchestrée
C’est ton manège à toi
Donne-moi la main
Ma candeur était
Ma candeur fut,
Ma candeur ne sera plus
Entends-tu au loin
Entends-tu au loin le train ?
Celui de l’habitude !
Il siffle son air de certitude,
Sans rien retirer de ses coutumes.
Pourtant un jour cela finira,
Une habitude se déplace,
Elle s’enferme dans la coutume,
Soudain, le crie de la liberté.
Entends-tu au loin l’appel ?
Il Répond à l’incertitude,
Tous ces instants pourraient,
Faire peur, du moins un instant.
Emprunter les ailes de la liberté.
Ne plus entendre au loin cet appel,
Le sifflet du train de nos habitudes,
S’adapter à l’heure du temps libre.
Ne serait-ce pas là l’espoir,
D’une vie meilleure sans obligation ?
La seule contrainte le respect d’autrui,
D’où qu’ils viennent, ou, ce qu’ils pensent.
L’ombre d'outre-tombe
L’ombre passe sur nos tombes
D’une voix qui vient d’outre-tombe.
L’onde de tristesse dans la pénombre
Glisse insidieusement sous l’ombre
D’un esprit volontairement sombre.
Le son du canon résonne dans l’ombre
De la nuit de ce souvenir immonde
L’ami à genou devant la tombe
Guette les murmures de sa blonde.
Il l’attend patiemment dans l’ombre.
Au pied de la stèle de Rosemonde
Il est là, devant ce qui fut, il s’effondre
« Pourquoi ne veux-tu pas me répondre ? »
Des feuillages frémissent pour confondre
Dans l’air glacial de la nuit.
L’Antéchrist est au rendez-vous de minuit
Prônant le message magnétique d’une truie
A l’apparence prometteuse d’une belle de nuit
Elle émerge promptement de la crypte
Son chant nuptial s’appelle Apocalypse
Pointe son doigt vers l’ancienne Égypte.
L’ombre fluorescente s’éclipse
En voyant les fidèles disciples
Agitant le drapeau du dogmatisme
La nuit quitte ce cataclysme.
Le soleil revêt la robe du futur
La Vérité devient jour, sa structure
Se rempli du flambeau des sculptures
Lorsqu’il y a un problème
Lorsqu’il y a un problème
Recherchons son dilemme
De devenir blême.
La colère hautaine
Ne résout ni la peine
Ni la peur, ni la haine
Cependant quand la crème
Sert de baume ce phénomène
Ce fait veine
Parmi les plus saines
Solution de l’extrême
Le carême.
Sur les rives de la Brème.
Pécher une brème
Est une chose suprême
PETITES D’HISTOIRES
La récolte
La galoche eut recours
Au service du bon secours
A coup de calembours
Dans un grand discours.
Pour une pitance de son bourg
Il mesure le sillon du labour,
Sa récolte ? Des topinambours
Qu’il rythme au son du tambour.
Pourtant rien n’est dans le four
Pas même un petit four
C’est pourquoi au carrefour
Il bat son tambour dans une fourre
L'esprit de la sorcière
L’esprit de la sorcière
Rue traversière
Au son de la flute traversière
Engage une tapissière.
Elle affine sa rapière
Sa Gersoise dans la soupière
Elle ne respecte pas l’ouvrière
Parfois elle devient outrancière.
Devant la faune financière.
Ils lui sont une manne foncière
Ces clients assurés, si pédants, si fiers
La balayent à coup de serpillière
Gaspard est Bredouille
A midi Gaspard fut bredouille
Comme la verte grenouille.
Le chasseur sans dépouille
A l’assemblée chanta ses pouilles !
La gredine enfile les nouilles
L’aiguille se fait quenouille
La nouille craque s’épouille
Enfin elle se débarbouille
Elle ramasse, s’agenouille.
Se retrouve près de Gribouille
Ficelée, collée à une douille
Imitant une petite gargouille
Se faisant décor de citrouille
Devant sa blanche dépouille
Le chasseur ajoute un fenouil
A Vire, il savoure l’andouille
Lorsque la déveine
Lorsqu’arrive la déveine
La mégère met les chaînes
Aux pieds du chêne.
Elle ligote la sereine.
La licorne dans la plaine
Coure vers la fredaine
Il freine devant la sereine
Face à la belle mondaine
Licorne amoureux, la dédaigne
Une jeune pouliche châtaigne
Ses yeux candides l’atteignent
La belle se refuse en Sardaigne
Pauvre Licorne, la musaraigne
Ainsi que ses amis le plaignent
Son cœur de libertin saigne
Licorne, en tirât son enseigne
La déconfiture d'un chevalier
Un chevalier sur le dos du rêne.
Se voyant preux, sans prendre les rennes
Crie son désarroi : Oh ma Reine !
Il verse dans la tombe de la reine
Quelle cocasse déconfiture
Il n’est même pas en posture
Ce chevalier inique de la forfaiture
Fut son unique stupéfiante aventure