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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Évangile de Jésus Christ
selon saint Marc 6,30-34.


En ce temps-là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu'ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l'on n'avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l'écart.
Les gens les virent s'éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

 

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Méditation de l'évangile du samedi 8 février

Les Douze rentrent de mission

Au retour de leur première mission, les Douze reviennent avec enthousiasme vers Jésus, après leur première course apostolique. Ils viennent vers Lui en toute confiance pour bavarder avec Lui, et Lui raconter simplement tout ce qu'ils ont fait, tout ce qu'ils ont dit.

« Et à leur retour, les apôtres lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait et tout ce qu'ils avaient enseigné »

On sent dans ces paroles tout le climat d'amitié qui règne entre eux et le Seigneur. Voyant leur fatigue et la foule qui va et vient, Il les invite à monter en barque et à se rendre dans la direction de Bethsaïde, dans un lieu désert où ils pourront se reposer et récupérer après la fatigue de ce premier ministère.

On découvre là combien son amitié était attentive car Il leur ménage une halte pleine d'intimité où Il pourra parler avec eux, loin du brouhaha et du bruit des foules.

« Et Il leur dit : venez vous-même à l'écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car nombreux étaient ceux qui venaient et s'en allaient et ils n'avaient pas même le temps de manger ! Et ils partirent dans la barque vers un lieu désert pour y être à l'écart »

De leur côté, ses disciples n'ont pas peur de Lui, et l'abordent en toute simplicité. Ils Lui parlent comme à un ami en qui ils ont pleine confiance. Ils s'adressent à Lui avec une nuance de respect, car ils attendront le soir afin de ne pas le déranger lorsqu'Il console, guérit, instruit les foules.

Le soir venu, les disciples s'approchèrent et lui dirent : ” L'endroit est désert et l'heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu'ils aillent dans les villages s'acheter de la nourriture ! “

En véritable ami ; Jésus fera encore plus participer les siens à son travail : ” Il donna les pains à ses disciples et les disciples les distribuèrent aux foules”.

Les apôtres doivent agir en Son nom auprès des foules. Il le veut et il le faut. Cela sera toujours le rôle de l'apôtre de s'approvisionner de pain, (le pain de la Vie) et de poisson (Icthus) auprès du Christ, et de les répandre auprès de la foule affamée.

ICTHUS est un mot symbolique. Il veut dire poisson en grec. Mais pour les premiers chrétiens, chaque lettre de ce mot donnait un des noms attribués à Jésus :

I = JESUS
C = CHRIST
H = HOMME

T = DE DIEU
U = FILS
S = SAUVEUR


Père Gabriel

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)
 

franciscain, docteur de l'Église
 

Sermon pour la fête de saint Jean évangéliste

(Une Parole évangélique, trad. V. Trappazzon, éd. Franciscaines, 1995, p. 143-145 ; rev.)

« Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » (Mc 6,31)

Si tu veux venir vers moi et me trouver, suis-moi, cherche-moi à part. Marc dit en effet : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. » (Mc 6,31)

            Hélas ! Les passions de la chair, le tumulte des pensées qui vont et qui viennent dans notre cœur sont tels, que nous n’avons pas le temps de manger la nourriture de la douceur éternelle ; de percevoir la saveur de la contemplation intérieure. C’est pourquoi notre Maître dit : « Venez à l’écart » de la foule bruyante ; « dans un lieu désert », dans la solitude de l’esprit et du cœur, « et reposez-vous un peu. » Vraiment un tout petit peu, car, dit-il dans l’Apocalypse : « Il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure » (Ap 8,1) ; et dans le psaume : « Qui me donnera des ailes comme à la colombe, que je m’envole et me pose ? » (Ps 54,7 LXX)

            Mais écoutons ce que dit le prophète Osée : « Je l’allaiterai*, dit-il, et la conduirai au désert, et je parlerai à son cœur » (cf. Os 2,14 Vg.). Les trois expressions allaiter, conduire au désert, parler à son cœur désignent les trois étapes de la vie spirituelle : le début, le progrès, la perfection. Le Seigneur allaite le débutant lorsqu’il l’éclaire de sa grâce, pour qu’il grandisse et progresse de vertu en vertu. Il le conduit ensuite à l’écart du vacarme des vices et du désordre des pensées, dans le repos de l’esprit ; enfin, une fois amené à la perfection, il parle à son cœur. L’âme éprouve alors la douceur de l’inspiration divine et peut se livrer totalement à la joie de l’esprit.

            Quelle profondeur de dévotion, d’émerveillement et de bonheur dans son cœur ! Par la dévotion, il s’élève au-dessus de lui-même ; par l’émerveillement, il est conduit au-dessus de lui-même ; par le bonheur, il est transporté hors de lui-même.

(* “Je l’allaiterai”  : “lactabo” le verbe latin peut signifier allaiter ou séduire.)

Homélie du 7 Février 2020: Évangile et Parole Du Jour

LES MOTS DU PAPE


Quatre personnages en quête de l’Auteur de la vie. Le martyre de Jean, avec l’image crue et désolante des disciples qui vont chercher seuls son corps dans la cellule pour lui donner une sépulture, a suggéré au Pape un appel à savoir donner son existence aux autres. Et à ne pas tomber dans la corruption, entre haine et vanité, dont Satan avait entouré le roi Hérode, Hérodiade et sa fille.

«Les disciples de Jean, ayant appris le fait, vinrent, prirent le cadavre, et le déposèrent dans un sépulcre». C’est par ces paroles — tirées du passage de l’Evangile de Marc (6, 14-29) — que finit «l’histoire de cet homme que Jésus avait qualifié de «plus grand homme né d’une femme». Donc, «le plus grand finit ainsi».

Jean «s’est diminué jusqu’à la mort. Il a été le précurseur de la venue de Jésus, l’annonciateur: il l’a fait voir aux disciples, aux premiers disciples». Et «ensuite, sa lumière s’était éteinte peu à peu, jusqu’à l’obscurité de cette cellule, dans la prison où, seul, il a été décapité».

«Voilà l’histoire du “plus grand homme né d’une femme”», «la vie des martyrs n’est pas facile à raconter: le martyre est un service, c’est un mystère, c’est un don de la vie très spécial et très grand». Et «à la fin, les choses se déroulent de façon violente, parce qu’au milieu, il y a des comportements humains qui conduisent à éliminer la vie d’un chrétien, d’une personne honnête, et à le faire mourir».

En particulier, François a indiqué «certains comportements dans ce passage de l’Evangile» proposé par la liturgie. Et «le premier est le comportement du roi: on dit qu’il croyait que Jean était un prophète. Il croyait, il l’écoutait volontiers; à un certain moment, il le protégeait, mais il l’avait mis en prison: moitié moitié». Il était «indécis, parce que Jean reprochait au roi le péché de l’adultère et lui était très perplexe quand il l’écoutait: il entendait la voix de Dieu qui lui disait “change de vie”, mais il n’arrivait pas à le faire». Donc, «le premier protagoniste de ce final est un corrompu».

Le deuxième protagoniste est la femme du frère du roi, Hérodiade. Elle est la seule à propos de laquelle «l’Evangile dit qu’elle “détestait” Jean» et elle le «détestait parce que Jean parlait clairement» et «cette femme avait l’esprit satanique de la haine» et «la haine détruit».

«Le troisième personnage, la fille d’Hérodiade: elle dansait bien, au point qu’elle plut aux hôtes, au roi». Et «le roi, dans cet enthousiasme — un peu d’enthousiasme, trop de vin et beaucoup de gens présents — fit une promesse à cette jeune fille vaniteuse: “Je te donnerai tout”». Le Pape a souligné qu’il «utilisait les mêmes mots qu’avait utilisés satan pour tenter Jésus: “Si tu m’adores, je te donnerai tout, tout le royaume, tout”». Et il ne «savait même pas qu’il utilisait les mêmes mots». Parce que «derrière ces personnages se cache satan, semeur de haine chez la femme, semeur de vanité chez la jeune fille, semeur de corruption chez le roi».

Dans ce contexte, «le plus grand homme né d’une femme» finit seul, dans une cellule sombre de la prison. Jean est «un martyr qui se laissa prendre la vie pour laisser la place au Messie». Et «il meurt là, dans l’anonymat, comme beaucoup de nos martyrs».

«La vie a une valeur uniquement si on la donne, si on la donne dans l’amour, dans la vérité, en la donnant aux autres, dans la vie quotidienne, dans la famille». En conclusion, François a suggéré «de rappeler ces personnages avec le souhait que chacun ouvre son cœur afin que le Seigneur lui parle à ce sujet».

 

(Santa Marta, 8 février 2019)

 

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