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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Gardons l’amour de Dieu et l’amour du prochain, ôtons l’hypocrisie du légal et du rituel

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Tu as dit : “C’est ici que sera mon nom.” Écoute donc la supplication de ton peuple Israël » (1 R 8, 22-23.27-30)

Lecture du premier livre des Rois

En ces jours-là,
lors de la consécration du Temple,
    Salomon se plaça devant l’autel du Seigneur,
en face de toute l’assemblée d’Israël ;
il étendit les mains vers le ciel
    et fit cette prière :
« Seigneur, Dieu d’Israël,
il n’y a pas de Dieu comme toi,
ni là-haut dans les cieux,
ni sur la terre ici-bas ;
car tu gardes ton Alliance et ta fidélité envers tes serviteurs,
quand ils marchent devant toi de tout leur cœur.
    Est-ce que, vraiment, Dieu habiterait sur la terre ?
Les cieux et les hauteurs des cieux ne peuvent te contenir :
encore moins cette Maison que j’ai bâtie !
    Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur.
Écoute, Seigneur mon Dieu, la prière et le cri
qu’il lance aujourd’hui vers toi.
    Que tes yeux soient ouverts nuit et jour sur cette Maison,
sur ce lieu dont tu as dit :
“C’est ici que sera mon nom.”
Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu.
    Écoute la supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël,
lorsqu’ils prieront en ce lieu.
Toi, dans les cieux où tu habites,
écoute et pardonne. »

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 83 (84), 3, 4, 5.10, 11abcd)

R/ De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l’univers !
 (Ps 83, 2)

Mon âme s’épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l’univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.

Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu.

ÉVANGILE
« Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes » (Mc 7, 1-13)

Alléluia. Alléluia.
Incline mon cœur vers tes exigences ;
fais-moi la grâce de ta loi, Seigneur.
Alléluia. (Ps 118, 36a.29b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,
se réunissent auprès de Jésus,
    et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas
avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
    – Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,
se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger,
par attachement à la tradition des anciens ;
    et au retour du marché,
ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau,
et ils sont attachés encore par tradition
à beaucoup d’autres pratiques :
lavage de coupes, de carafes et de plats.
    Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus :
« Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
    Jésus leur répondit :
« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,
ainsi qu’il est écrit :
Ce peuple m’honore des lèvres,
mais son cœur est loin de moi.
    C’est en vain qu’ils me rendent un culte ;
les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.

    Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu,
pour vous attacher à la tradition des hommes. »
    Il leur disait encore :
« Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu
pour établir votre tradition.
    En effet, Moïse a dit :
Honore ton père et ta mère.
Et encore :
Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
    Mais vous, vous dites :
Supposons qu’un homme déclare
à son père ou à sa mère :
“Les ressources qui m’auraient permis de t’aider
sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”,
    alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit
pour son père ou sa mère ;
    vous annulez ainsi la parole de Dieu
par la tradition que vous transmettez.
Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Jésus et les pharisiens :
Les mains non lavées

Pour Jésus, la liberté de l'homme vient du cœur. C'est le cœur qui nous conduit. Pour Lui tout vient de l'intérieur : car ce ne sont pas les « choses » qui sont bonnes ou mauvaises, c'est nous qui agissons bien ou mal, selon que nous suivons ou non la lumière intérieure qui inonde tout homme.

vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »
 

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Méditation de l'évangile du mardi 11 février

La religion que Jésus apporte est une religion du cœur et de la liberté, non une religion de tradition qui asservit l'homme. Aux pharisiens qui reprochent à ses disciples de se mettre à table sans se laver les mains, Il rétorque :

« Pourquoi vous-mêmes transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? »

Et l'exemple des biens déclarés « corban » en est la preuve flagrante.

« Et vous avez annulé la parole de Dieu par votre tradition »

Pour Jésus, la liberté de l'homme vient du cœur. C'est le cœur qui nous conduit. Pour Lui tout vient de l'intérieur : car ce ne sont pas les « choses » qui sont bonnes ou mauvaises, c'est nous qui agissons bien ou mal, selon que nous suivons ou non la lumière intérieure qui inonde tout homme qui vient au monde.

Car, pour Jésus, nous sommes des êtres libres ; les traditions ne doivent pas devenir le carcan de notre conduite. C'est notre cœur qui dicte notre conduite. Le cœur ! Rappelons-nous ce qu'Il dit au docteur de la Loi :

« Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit. Voilà le premier commandement »

« Et ayant appelé la foule, Il leur dit : écoutez et comprenez ! Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui souille l'homme »

Pierre, prenant la parole, lui dit : ” explique-nous cette parabole.”

Il leur dit : ” Etes-vous encore, vous aussi, sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre et est rejeté aux lieux ?

Mais les choses qui sortent de la bouche viennent du cœur ; et celles-là souillent l'homme. Car c'est du cœur que sortent mauvais propos, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, blasphèmes. Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais, de manger sans s'être lavé les mains ne souille pas l'homme”

Jésus sait que nos tentations, nos mauvaises pensées viennent de nous-mêmes, de notre propre cœur. L'homme ne naît pas bon… Il doit toujours choisir sa route à la lumière intérieure de Dieu.

Pour Jésus, l'homme n'est grand que par son cœur, et il ne s'abaisse que par son cœur.


Père Gabriel

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)
 

carmélite, docteur de l'Église
 

Le Chemin de la perfection, ch. 28, 9-11

(Œuvres complètes; trad. par mère Marie du Saint-

Sacrement; les Éd. du Cerf, 1995, p. 805)

« Ce peuple m'honore des lèvres

mais son cœur est loin de moi »

 

Imaginons qu'il y a en nous un palais d'une immense richesse, construit tout en or et en pierres précieuses, digne enfin du Maître auquel il appartient. Puis dites-vous, mes sœurs, que la beauté de cet édifice dépend aussi de vous. C'est vrai, car est-il plus bel édifice qu'une âme pure et pleine de vertus ? Plus elles sont grandes, plus les pierreries resplendissent.
Enfin, songez que dans ce palais habite ce grand Roi qui a bien voulu se faire notre Père ; il se tient sur un trône de très haut prix, qui est votre cœur. (...)

            Peut-être rirez-vous de moi, et direz-vous que c'est fort clair, et vous aurez raison, mais cela a été obscur pour moi pendant un certain temps. Je comprenais bien que j'avais une âme, mais l'estime que méritait cette âme, la dignité de celui qui l'habitait, voilà ce que je ne comprenais pas. Les vanités de la vie étaient comme un bandeau que je mettais sur les yeux. Si j'avais compris, comme je le fais aujourd'hui, qu'en ce tout petit palais de mon âme habite un si grand Roi, je ne l'aurais pas laissé seul si souvent ; je me serais tenue de temps en temps près de lui, et j'aurais fait le nécessaire pour que le palais soit moins sale. Qu'il est donc admirable de songer que celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s'enferme ainsi en une si petite demeure !

Homélie du 11 Février 2020: 
Parole Du Jour

LES MOTS DU PAPE


Aujourd’hui encore, le Seigneur nous invite à fuir ce danger d’accorder plus d’importance à la forme qu’à la substance. Il nous appelle à reconnaître, toujours à nouveau, ce qui est le véritable centre de l’expérience de foi, c’est-à-dire l’amour de Dieu et l’amour du prochain, en le purifiant de l’hypocrisie du légalisme et du ritualisme.

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