Un discours d’une heure de mobilisation des Européens, «qui ne peuvent se cantonner à un rôle de spectateurs face à la course aux armements nucléaires», a d’emblée déclaré le président français.
Emmanuel Macron prône ainsi «une alliance forte» avec les États-Unis, mais le nerf de la guerre réside, selon lui, dans l’autonomie européenne. À l'occasion de son discours, une tradition de la Vème République devant le monde militaire, le président Macron a ainsi demandé à ce que les Européens soient signataires du prochain traité sur le nucléaire intermédiaire.
Concernant la France, le chef de l’État, également chef des armées du pays, a précisé qu’elle avait réduit son arsenal nucléaire à moins de 300 têtes, vantant ainsi un «bilan exemplaire» en matière de désarmement. À noter que la dissuasion nucléaire représente 12 % de l'enveloppe globale accordée à la défense en 2018 par la loi de programmation militaire, soit 37 milliards d'euros sur sept an