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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le don de sa vie signifie savoir donner son existence aux autres sans corruption, ni haine ni vanité .

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« De tout son cœur, David a chanté les psaumes, il a aimé son Créateur » (Si 47, 2-11)

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Dans le sacrifice de communion,
on met à part la graisse des animaux offerts à Dieu ;
ainsi David a été mis à part entre les fils d’Israël.
    Il a joué avec les lions comme si c’étaient des chevreaux,
et avec les ours comme avec des agneaux.
    N’était-il pas tout jeune quand il a tué le géant
et supprimé la honte de son peuple,
lorsqu’il lança la pierre de sa fronde
et abattit l’arrogance de Goliath ?
    Il invoqua le Seigneur Très-Haut
qui a mis dans sa main la vigueur
pour supprimer le puissant guerrier
et pour exalter la force de son peuple.
    C’est pourquoi on lui a fait gloire
des dizaines de milliers qu’il a tués :
on l’a célébré en bénissant le Seigneur
quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
    En effet, il a détruit les ennemis alentour,
il a anéanti ses adversaires philistins,
il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd’hui.
    Dans tout ce qu’il a fait,
il a célébré la louange du Saint, du Très-Haut,
en proclamant sa gloire.
De tout son cœur, il a chanté les psaumes,
il a aimé son Créateur.
    Devant l’autel, il a placé des chantres,
et leur voix rendit les mélodies plus douces ;
chaque jour ils loueront Dieu par leurs chants.
    Il a donné de l’éclat aux fêtes,
il a donné une parfaite splendeur aux solennités,
pour que le saint nom du Seigneur soit célébré,
et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
    Le Seigneur a enlevé les péchés de David,
il a pour toujours exalté sa force,
il a fondé sur lui l’Alliance avec sa dynastie,
le trône de gloire d’Israël.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 17 (18), 31.33a, 47.50, 32a.51)

R/ Béni soit Dieu, mon Sauveur ! (cf. Ps 17, 47)

Notre Dieu a des chemins sans reproche,
la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s’abrite en lui.
C’est le Dieu qui m’emplit de vaillance.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire.
Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.

Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.

ÉVANGILE
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » (Mc 6, 14-29)

Alléluia. Alléluia.
Heureux ceux qui ont entendu la Parole
dans un cœur bon et généreux,
qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Alléluia. (cf. Lc 8, 15)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    comme le nom de Jésus devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
« C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
    Certains disaient :
« C’est le prophète Élie. »
D’autres disaient encore :
« C’est un prophète comme ceux de jadis. »
    Hérode entendait ces propos et disait :
« Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité ! »
    Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
    En effet, Jean lui disait :
« Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère. »
    Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
            parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
    Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
    La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
« Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai. »
    Et il lui fit ce serment :
« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume. »
    Elle sortit alors pour dire à sa mère :
« Qu’est-ce que je vais demander ? »
Hérodiade répondit :
« La tête de Jean, celui qui baptise. »
    Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
« Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »
    Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
    Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
    Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.

    Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Concile Vatican II
 
Déclaration sur la liberté religieuse
,
« Dignitatis Humanae », 11

(Copyright © Libreria Editrice Vaticana)

 

Témoins de la vérité

[Le Christ] a rendu témoignage à la vérité, mais il n’a pas voulu l’imposer par la force à ses contradicteurs. Son royaume, en effet, ne se défend pas par l’épée, mais il s’établit en écoutant la vérité et en lui rendant témoignage, il s’étend grâce à l’amour par lequel le Christ, élevé sur la croix, attire à lui tous les hommes.

            Instruits par la parole et l’exemple du Christ, les Apôtres suivirent la même voie. Aux origines de l’Église, ce n’est pas par la contrainte ni par des habilités indignes de l’Évangile que les disciples du Christ s’employèrent à amener les hommes à confesser le Christ comme Seigneur, mais avant tout par la puissance de la Parole de Dieu. Avec courage, ils annonçaient à tous le dessein de Dieu Sauveur « qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité »; mais en même temps, vis-à-vis des faibles, même vivant dans l’erreur, leur attitude était faite de respect, manifestant ainsi comment « chacun d’entre nous rendra compte à Dieu pour soi-même », et, pour autant, est tenu d’obéir à sa propre conscience. (…)

            Une foi inébranlable leur faisait en effet tenir l’Évangile comme étant en toute vérité une force de Dieu pour le salut de tous les croyants. Rejetant donc toutes les « armes charnelles », suivant l’exemple de douceur et de modestie donné par le Christ, ils proclamèrent la Parole de Dieu avec la pleine assurance qu’elle était une force divine capable de détruire les puissances opposées à Dieu (…). Comme leur Maître, les Apôtres reconnurent, eux aussi, l’autorité civile légitime (…). Mais, en même temps, ils ne craignirent pas de contredire le pouvoir public qui s’opposait à la sainte volonté de Dieu : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Cette voie, d’innombrables martyrs et fidèles l’ont suivie en tous temps et en tous lieux.

[Références bibliques : Jn 18,37 ; Mt 26,51s ; Jn 12,32 ; 1Tm 2,4 ; Rm 14,12 ; Rm 1,16 ; 2Co 10,4 ; Rm 13,15 ; Ac 5,29]

Homélie du 7 Février 2020
Pape François - Parole Du Jour

donner son existence aux autres.

Quatre personnages en quête de l’Auteur de la vie. Le martyre de Jean, avec l’image crue et désolante des disciples qui vont chercher seuls son corps dans la cellule pour lui donner une sépulture, a suggéré au Pape un appel à savoir donner son existence aux autres. Et à ne pas tomber dans la corruption, entre haine et vanité, dont Satan avait entouré le roi Hérode, Hérodiade et sa fille.

«Les disciples de Jean, ayant appris le fait, vinrent, prirent le cadavre, et le déposèrent dans un sépulcre». C’est par ces paroles — tirées du passage de l’Evangile de Marc (6, 14-29) — que finit «l’histoire de cet homme que Jésus avait qualifié de «plus grand homme né d’une femme». Donc, «le plus grand finit ainsi».

Jean «s’est diminué jusqu’à la mort. Il a été le précurseur de la venue de Jésus, l’annonciateur: il l’a fait voir aux disciples, aux premiers disciples». Et «ensuite, sa lumière s’était éteinte peu à peu, jusqu’à l’obscurité de cette cellule, dans la prison où, seul, il a été décapité».

«Voilà l’histoire du “plus grand homme né d’une femme”», «la vie des martyrs n’est pas facile à raconter: le martyre est un service, c’est un mystère, c’est un don de la vie très spécial et très grand». Et «à la fin, les choses se déroulent de façon violente, parce qu’au milieu, il y a des comportements humains qui conduisent à éliminer la vie d’un chrétien, d’une personne honnête, et à le faire mourir».

En particulier, François a indiqué «certains comportements dans ce passage de l’Evangile» proposé par la liturgie. Et «le premier est le comportement du roi: on dit qu’il croyait que Jean était un prophète. Il croyait, il l’écoutait volontiers; à un certain moment, il le protégeait, mais il l’avait mis en prison: moitié moitié». Il était «indécis, parce que Jean reprochait au roi le péché de l’adultère et lui était très perplexe quand il l’écoutait: il entendait la voix de Dieu qui lui disait “change de vie”, mais il n’arrivait pas à le faire». Donc, «le premier protagoniste de ce final est un corrompu».

Le deuxième protagoniste est la femme du frère du roi, Hérodiade. Elle est la seule à propos de laquelle «l’Evangile dit qu’elle “détestait” Jean» et elle le «détestait parce que Jean parlait clairement» et «cette femme avait l’esprit satanique de la haine» et «la haine détruit».

«Le troisième personnage, la fille d’Hérodiade: elle dansait bien, au point qu’elle plut aux hôtes, au roi». Et «le roi, dans cet enthousiasme — un peu d’enthousiasme, trop de vin et beaucoup de gens présents — fit une promesse à cette jeune fille vaniteuse: “Je te donnerai tout”». Le Pape a souligné qu’il «utilisait les mêmes mots qu’avait utilisés satan pour tenter Jésus: “Si tu m’adores, je te donnerai tout, tout le royaume, tout”». Et il ne «savait même pas qu’il utilisait les mêmes mots». Parce que «derrière ces personnages se cache satan, semeur de haine chez la femme, semeur de vanité chez la jeune fille, semeur de corruption chez le roi».

Dans ce contexte, «le plus grand homme né d’une femme» finit seul, dans une cellule sombre de la prison. Jean est «un martyr qui se laissa prendre la vie pour laisser la place au Messie». Et «il meurt là, dans l’anonymat, comme beaucoup de nos martyrs».

«La vie a une valeur uniquement si on la donne, si on la donne dans l’amour, dans la vérité, en la donnant aux autres, dans la vie quotidienne, dans la famille». En conclusion, François a suggéré «de rappeler ces personnages avec le souhait que chacun ouvre son cœur afin que le Seigneur lui parle à ce sujet».

(Santa Marta, 8 février 2019)

Prière

Seigneur, Jean le Baptiste a trouvé en toi le modèle qui a guidé toute sa vie. C’est par la connaissance profonde de ta personne qu’il est devenu ton précurseur. Celui qui a préparé ta route. Je veux moi aussi venir à ton école, Jésus.

Demande

Vivre en cohérence avec mes engagements de chrétien.

Réflexion

1. Jean le Baptiste est le cousin de Jésus, quelqu’un qui a vraiment une place particulière dans le cœur du Christ. Jésus aimait son cousin et nous pouvons penser qu’il existait une vraie complicité entre les deux hommes. L’Évangile nous montre simplement des moments de la vie de Jean en fonction de Jésus. Tout tourne autour du Christ. Toute sa vie est construite autour de sa mission de précurseur du Christ. Dans ce passage de l’Évangile, le Christ est absent. Jean n’a pas de bonne nouvelle à annoncer ni de témoignage à rendre. Il est enfermé dans une prison. Il ne peut plus publiquement s’acquitter de sa mission de précurseur. Pourtant c’est du fond de cette prison qu’il va rendre le plus beau témoignage : le témoignage du martyr.

2. Hérode est un personnage complètement opposé à Jean le Baptiste. Ils se trouvent aux antipodes l’un de l’autre. Hérode vit dans son palais doré et ne sert que lui-même et son pouvoir. Il célèbre son anniversaire dans le luxe et la débauche alors que Jean n’a vécu que pour le Christ dans l’ascétisme et la pauvreté. Hérode est Roi et devrait être celui qui guide Israël vers la vérité et vers le Messie. Le Roi d’Israël n’est que l’intendant de Dieu et son but est de mener le peuple vers le Christ. C’est pourtant l’exact contraire qui se produit et Hérode, aveuglé par ses passions, devient le persécuteur des chrétiens et l’assassin du précurseur.

3. Jean a vécu jusqu’au bout sa mission. Il a fait une vraie rencontre du Christ et a centré sa vie sur lui. Hérode n’entend que le nom de Jésus, que sa « réputation ». Il ne sait pas qui est vraiment le Christ. Il semble même qu’il ne veuille pas vraiment le savoir. Il préfère tranquilliser sa conscience en considérant que le crime qu’il a commis a été sans conséquences, puisqu’il dit : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Jean a été fidèle à ses convictions jusqu’au bout et sa fidélité à la vérité lui a coûté la vie. Hérode a été fidèle à ses convictions aussi mais face à l’humilité et à la vérité de Jean il croyait seulement en son égoïsme et en ses désirs.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux te servir dans toutes mes actions. Donne-moi de savoir suivre tous les jours ma conscience et les vertus. Ne permets pas que mon orgueil et mes désirs soient les plus forts et m’emmènent loin de toi.

Résolution

Revoir quelles convictions profondes dirigent ma vie.

Frère Jérôme Dejoie, LC

 : © AELF - Paris - Tous droits réservés
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