Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
21 Février 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Saint Pier Damien est parmi les saints que nous rencontrons au Paradis dantesque. Saint réformateur et docteur de l’Eglise, il combattit la Simonie et la corruption répandue dans le clergé de son temps. Sa mémoire liturgique se célèbre le 21 février.
Il naquit à Ravenne en 1007, dernier de sept enfants. Sa mère, soucieuse de ne pouvoir faire face à une nouvelle bouche à nourrir, décida de ne pas l’allaiter, le condamnant ainsi à une morte certaine. Une amie, s’étant rendue compte que le bébé était cyanotique, le prit dans les bras et le frotta avec un onguent, en faisant des reproches à la maman dénaturée qui, remise de son aberration momentanée, reprit à le nourrir. Resté orphelin, Pierre fut élevé d’abord par sa sœur Rodelinda, puis par un frère qui le maltraita et le contraignit aux travaux les plus humbles. Finalement le garçon fut confié au frère ainé, Damien, qui était archiprêtre dans une église paroissiale près de Ravenne et qui d’occupa non seulement de sa subsistance mais aussi de l’éducation du jeune Pierre qui, en signe de reconnaissance, ajouta le nom Damiani à son propre nom.
Son premier biographe, Saint Jean de Lodi, raconte deux épisodes significatifs de la jeunesse de Pier Damien. Un jour le petit garçon trouva une pièce de monnaie, et s’en réjouit: avec cette pièce on pourrait acheter un gâteau ou un jouet; cependant, aussitôt, il se rendit compte que quelque soit ce qu’il aurait acheté lui aurait seulement procuré une joie vaine et passagère, et décida d’apporter la pièce de monnaie à un prêtre et faire dire une messe pour ses parents défunts. Une autre fois, en se trouvant à un repas avec un pauvre aveugle, il choisit pour lui un pain blanc, de meilleure qualité, et offrit à l’hôte un pain noir .Tout à coup une arête se logea dans sa gorge; s’étant repenti de son égoïsme, il échangea son pain avec celui de l’aveugle, et l’arête s’échappa de sa gorge. C’est cet épisode qui le convainquit définitivement à se consacrer à Dieu et à embrasser la vie monastique.
Poussé par un besoin de solitude, méditation et prière, en 1035, Pier Damien se retira dans le monastère des camaldules de Font-Avellane, à la frontière des Marches et de l’Ombrie. Il devint rapidement le guide spirituel de ces groupes d’ermites et sa renommée se répandit rapidement, tel d’être invité à enseigner dans d’autres monastères, comme Sainte Marie de Pomposa et Saint Vincent de Petra Pertusa. De retour à Font-Avellane, il fut élu prieur et réorganisa l’ermitage, en aspirant à l’érection de nouvelles maisons dans les régions confinantes. Sa fervente activité fut remarquée par l’évêque de Ravenne qui l’appela auprès de lui, en l’enlevant de la quiétude et du recueil du monastère.
L’Eglise de ce temps était affligée de deux maux: la simonie, ou l’achat des charges ecclésiastiques, et le nicolaïsme, ou l’inobservance du célibat. Le pape Stéphane (Etienne) IX, en 1057, appela Pier Damiani à Rome pour entreprendre avec lui une œuvre réformatrice du clergé, et le nomma cardinal et évêque d’Ostie. Pendant les six années successives il fut envoyé en mission à Milan pour calmer le mouvement de révolte de Pataria, et ensuite à Cluny, pour défendre les droits des moines de l’abbaye bénédictine contre les abus de pouvoir de l’archevêque de Macon. Il fut aux côtés du pape Grégoire VII dans sa lutte contre les investitures,( l’empereur Henri IV s’était arrogé le droit de nommer évêques et abbés , en faisant recours dans l’excommunication de la part du Pape), et le résultat le plus éclatant de cette œuvre fut, quelques années avant la mort de Pier Damien, la demande de pardon de l’empereur qui, vêtu en pénitent, se jeta aux pieds du Pape au château de Canossa le 28 janvier 1077.
Après une mission de paix à Ravenne, sa ville natale, Pier Damien, en voyage de retour dans son monastère de Font-Avellane (ou plus probablement à l’ermitage de Gamogna, fondé par lui), il mourut alors qu’il s’était arrêté à Faenza dans le monastère bénédictin de Sainte Marie Hors-Les Murs. L’acclamation populaire réclama qu’il fut déclaré saint dès ses funérailles, et le pape Léon XII le proclama docteur de l’Eglise en 1828.
DOMINICI Anne Catherine (Caterina)
Nom de religion: Marie Henriette (Maria Enrichetta) Pays: Italie
Naissance: 10.10.1829 à Borgo Salsasio Carmagnola (Près de Turin)
Mort: 21.02.1894 à Turin
Religieuse . Note: En 1850 elle entre dans l'institut des Sœurs de Sainte-Anne, à Turin. Elle va dans la maison de Castelfidardo en 1855 et revient à Turin en 1858. En 1861 supérieure générale jusqu'à sa mort.
Béatification: 07.05.1978 à Rome par Paul VI
Martyrologe Romain : À Turin dans le Piémont, en 1894, la bienheureuse Marie-Henriette (Anne-Catherine Dominici), vierge, des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence, qui dirigea et développa avec vigueur son Institut durant trente ans, jusqu’à sa mort.
Sœur de Saint-Anne de la Providence (✝ 1894)
Anna Catarina Dominici, en religion, Maria Enrica, supérieure à Turin des Sœurs de Saint-Anne de la Providence. †21 février 1894
Béatifiée le 7 mai 1978 par le pape Paul VI.
Martyrologe Romain : commémoraison de saint Eustathe, évêque d’Antioche, célèbre par sa doctrine. Pour avoir pris la défense de la foi catholique, il fut envoyé en exil à Trajanopolis, en Thrace, par l’empereur Constance favorable aux ariens et il entra dans le repos du Seigneur vers 338.
Patriarche d'Antioche, évêque et confesseur (✝ v. 338)
Originaire d’Asie Mineure, il fut d’abord consacré évêque de Bérée (Alep) puis transféré à Antioche la Grande. Il prit une part active au concile œcuménique de Nicée. Les partisans de l’arianisme réussirent à le faire déposer sous de faux témoignages, le faisant accuser d’une liaison coupable où il aurait eu un enfant. L’empereur Constantin et sainte Hélène l’envoyèrent en exil en Thrace où il mourut peu après. Son innocence ne fut reconnue que quelques années plus tard lorsque cette femme confessa avoir agi sous la pression de plusieurs évêques partisans de l’arianisme.
Choisi en 324 pour être patriarche d'Antioche, il rétablit la paix dans une Église divisée par l'arianisme. Avec saint Jacques de Nisibe, il participa à un concile dont les saints canons rappellent quel fut son souci d'avoir un clergé instruit et zélé. Accusé à son tour d'hérésie par des évêques jaloux, il fut exilé. Une sédition de la population d'Antioche en sa faveur, incita l'empereur Constantin l'éloigner plus encore et à le bannir en Thrace puis en Macédoine où il mourut. Justice lui fut rendue et son corps revint à Antioche. Saint Jérôme dit de lui qu'il fut l'un des tout premiers à combattre Arius et il loue ses très grandes connaissances théologiques.
A Angers, en 1794, prêtre et martyr. dernier né d'une famille de 16 enfants en 1747, curé dans le diocèse d'Angers, donnant ses maigres revenus pour les pauvres mais assassiné par les païens de la Révolution "humaniste" en 1794, Arrêté, alors qu’il s’apprêtait à monter à l’autel, il monta à l’échafaud en ornements sacerdotaux. “Mon Dieu, s’écria-t-il avant de mourir, Vous qui avez donné votre vie pour moi, faites que je donne avec plaisir la mienne pour Vous ”
Né à Angers, seizième enfant d'une famille très croyante, Noël devint prêtre en 1771. Il en est l'archétype dans la campagne du Louroux où il officia. Comme de nombreux saints prêtres, il refusa de prêter serment à la Constitution de 1789, rappelant que ses pouvoirs spirituels ne lui viennent que de Dieu et non d'une loi civile. Il fut arrêté dans la nuit du 8 février alors qu'il s'apprêtait à célébrer clandestinement la messe. Condamné à mort, il fut guillotiné le 21 février 1794, encore vêtu de ses ornements de messe.
Il a été béatifié par Pie XI le 31 octobre 1926.
Prêtre et martyr à Angers (✝ 1794)
Il est né à Angers et fut curé de Louroux-Béconnais. Pendant la Révolution française, il refusa de prêter le serment de la Constitution civile du clergé et poursuivit son ministère malgré les interdictions. Traqué, il fut arrêté durant la célébration de la messe clandestine qu'il célébrait peu avant minuit dans une grange de ferme. Ses bourreaux le feront monter sur l'échafaud et guillotiner avec les vêtements liturgiques qu'il portait lors de son arrestation. Ce fut sa dernière messe sur terre..
Béatifié en 1926.