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14 Février 2020
La messe du vendredi 14 février 2020
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
Cette scène nous livre Jésus pris sur le vif. Avec un tact extraordinaire, Il va d'abord prendre avec Lui ce malade, le sortir de la foule, pour lui enlever cette impression pénible de bête curieuse et de bête à expérience !Et là, Il osera le toucher avec amour, mettant ses doigts dans ses oreilles et les posant sur sa langue. Et l'impératif d'amour “Ephata” ouvrira un nouveau monde à cet homme.
« Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Je suis toujours étonné quand je compte les kilomètres accomplis par le Seigneur, pour annoncer la Bonne Nouvelle et guérir toute misère et toute détresse le long de sa route. Cela se cache souvent sous une phrase toute simple, comme celle-ci :
“Et quittant le territoire de Tyr, Il vint par Sidon vers la mer de Galilée, en plein territoire de la Décapole”
Mais Il a fait ainsi 180 kilomètres !… On jette devant Lui les lépreux, les boiteux, les estropiés, les aveugles, les sourds-muets, et beaucoup d'autres; et avec cette simplicité qui le caractérise, d'un mot, d'un geste, Il les guérit tous.
Et dans la foule éblouie par sa bonté, j'allais dire par la tendresse de Dieu, éclate la louange au Dieu d'Israël :
“De sorte que la foule s'étonna, voyant les sourds-muets qui parlaient, des estropiés guéris, des boiteux marcher et des aveugles voyant. Et ils glorifiaient le Dieu d'Israël”
C'est durant ce voyage qu'on Lui amène un sourd-muet. J'aime particulièrement cette scène, car elle nous livre Jésus pris sur le vif. Avec un tact extraordinaire, Il va d'abord prendre avec Lui ce malade, le sortir de la foule, pour lui enlever cette impression pénible de bête curieuse et de bête à expérience ! Et là, Il osera le toucher avec amour, mettant ses doigts dans ses oreilles et les posant sur sa langue. Et l'impératif d'amour “Ephata” ouvrira un nouveau monde à cet homme.
Jésus associe le monde sensible à son oeuvre. Chez Lui, les oeuvres portent sur l'Esprit, car la matière vient de Dieu, et Il veut qu'elle serve de support à la grâce. L'action du Seigneur suit les lenteurs de notre nature, chair et esprit :
“Et ses oreilles s'ouvrirent. Et le lien de sa langue fut délié et il parlait correctement”.
L'amitié de Jésus a su agir lentement… Nous voudrions aller vite. Mais graduellement, l'amitié et la lumière viennent d'envahir les yeux et le coeur de cet homme pour lui rendre la joie de vivre.
Père Gabriel
La grande mission de ces deux frères s'est terminée avec la mort de Méthode en l'an 885 ; son frère Constantin-Cyrille était mort seize ans auparavant, ici à Rome. À ces deux grands apôtres, le Pasteur éternel a confié l'œuvre de l'Évangile parmi les Slaves. Ils sont devenus les premiers évangélisateurs des peuples qui habitent la partie orientale et la partie méridionale de l'Europe. Ils sont devenus les pères de leur foi et de leur culture. (...)
Vers la moitié du IXe siècle et au cours de la période qui a suivi immédiatement, approchait le moment de la maturité politique et culturelle du grand ensemble des peuples slaves, celui de leur entrée comme protagonistes dans la convivialité internationale, dans le système qui prenait la succession de l'ancien Empire romain. C'était aussi cependant le moment où la civilisation ancienne se rompait et se fragmentait, où les tensions entre l'Orient et l'Occident se transformaient en divisions et, bientôt, en séparations. Les Slaves sont entrés sur la scène du monde en s'insérant entre ces deux parties et, par la suite, ont fait par eux-mêmes l'expérience des effets tragiques du schisme ; eux aussi ont été divisés comme le monde européen était alors divisé.
C'est pourquoi nous devons admirer d'autant plus la clairvoyance spirituelle des deux saints frères qui ont décidé courageusement de construire un pont idéal là même où le monde de leur époque creusait au contraire des fossés de séparation et de déchirement. « Cyrille et Méthode, ai-je écrit dans la lettre apostolique du 31 décembre 1980 par laquelle je les proclamais patrons célestes de toute l'Europe, accomplirent leur service missionnaire en union tant avec l'Église de Constantinople par laquelle ils avaient été envoyés qu'avec le Siège romain de Pierre dont ils reçurent appui et soutien, manifestant ainsi l'unité de l'Église qui, à l'époque où ils vécurent et où ils déployèrent leur activité, n'était pas frappée du malheur de la division entre l'Orient et l'Occident, malgré les graves tensions qui, en ce temps, marquèrent les relations entre Rome et Constantinople. »
En la fête liturgique des saints Cyrille et Méthode, «hérauts courageux de l’Evangile» qui «ont tout risqué» et «rendue l’Europe plus forte», le Pape a réfléchi sur «le caractère missionnaire de l’Eglise» et sur les caractéristiques que doit avoir celui qui est «envoyé proclamer la parole de Dieu». La méditation du Pape s’est inspirée de la prière de la collecte du jour, dans laquelle on demande «que tous les peuples — tous les hommes! — accueillent la parole de Dieu et forment le saint peuple fidèle de Dieu». Et si pour «former le peuple», il faut «accueillir la parole», alors «il y a besoin de semeurs de parole, de missionnaires, de véritables hérauts». Comme les saints Cyrille et Méthode. Dans les lectures proposées par la liturgie, on parle également de missionnarité, avec Jésus qui envoie les disciples (Luc 10, 1-9) et avec Paul et Barnabé qui sont envoyés (Actes des apôtres 13, 46-49). Mais quelle doit être «la personnalité d’un envoyé, de celui qui est envoyé pour proclamer la parole de Dieu?». Trois caractéristiques sont apparues. Tout d’abord, «on dit à propos de Paul et Barnabé qu’ils parlaient avec franchise». Donc, on doit apporter la Parole de Dieu «avec franchise, c’est-à-dire ouvertement; également avec force, avec courage». Il arrive en effet que «la personne qui n’a pas de courage sera incapable de former le peuple de Dieu», car «seule la Parole de Dieu proclamée avec cette franchise, avec ce courage, est capable de former le peuple de Dieu». La deuxième caractéristique de l’envoyé ressort du passage évangélique. Dans celui-ci, Jésus dit: «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez le Maître de la moisson pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson». «La Parole de Dieu doit être proclamée par la prière» et cela doit «toujours» être fait. Enfin, dans l’Evangile apparaît «une troisième caractéristique qui est intéressante». On lit: «Voilà, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups». Qu’est-ce que cela signifie? «Le véritable prédicateur est celui qui se sait faible, qui sait qu’il ne peut pas se défendre de lui-même». L’envoyé «au milieu des loups» pourrait objecter: «Mais, Seigneur, pour qu’ils me mangent?». La réponse est: «Va! C’est là le chemin». A cet égard, François a rappelé une «réflexion très profonde» de Jean Chrystostome: «Mais si tu ne vas pas comme un agneau, mais que tu vas comme un loup parmi les loups, le Seigneur ne te protège pas: défends-toi seul». «Quand celui qui doit apporter la Parole de Dieu le fait comme quelqu’un sûr de lui-même et non comme un agneau, il finit mal». Si, en revanche, il le fait «comme un agneau, ce sera le Seigneur qui défendra les agneaux. «Ainsi, les grands hérauts qui ont semé et qui ont aidé à faire grandir l’Eglise dans le monde, ont été des hommes courageux, de prière et humble». Du reste, l’invitation est donc celle de prier les saints Cyrille et Méthode, «patrons d’Europe, hérauts de l’Evangile, pour qu’ils nous aident à proclamer la Parole de Dieu avec courage, en prière et avec humilité».
pape
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