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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Saints et Saintes du jour

SAINT DU JOUR
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Date 01 février

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Le Saint-Siège

BIENHEUREUSE LOUISE ALBERTONI, VEUVE ROMAINE

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De noble famille romaine, c’est seulement en tant que veuve que Louise Albertoni put réaliser sa vocation. Devenue Tertiaire franciscaine, elle s’occupa en particulier de l’éducation des jeunes filles en danger. Rome garde son souvenir grâce à la splendide sculpture que lui dédia Le Bernin.  

« Dans le passé je fus plus à mon mari qu’à moi-même où je ne puis me consacrer à Toi, ô Jésus. Maintenant en vivant entièrement toute seule, je cesse d’être à moi-même pour être toute à toi ».
Il n’est pas toujours facile de naître dans une famille noble; il est vrai qu’il y a la garantie de la subsistance, mais il y a des obligations, souvent lourdes, auxquelles il faut se soumettre. Ludovica le savait bien; elle est née en 1474 du patricien romain Stéphane Albertoni et de Lucrèce Tebaldi; à peine qu’elle eut l’âge de mariage elle dut renoncer à sa vocation pour se marier comme l’exigeait la famille.

La prière comme école de vie

Mais allons par ordre. Louise resta orpheline de père à l’âge de deux ans à peine et comme la mère se remaria, elle fut élevée par sa grand-mère et ses tantes qui lui donnèrent une formation culturelle et catholique. A vingt ans elle dut se marier, contre son gré, avec le noble du Transtevere Giacomo della Cetera, de caractère rude et instable. Malgré cela, Louise fut une épouse dévouée qui lui donna trois filles.

Elle embrasse « Dame pauvreté »

A 32 ans, alors que, Louise est veuve, après avoir gagné un procès pour l’héritage du mari contre le frère de ce dernier, et après le partage des biens entre ses filles, elle donna sa part et elle-même entièrement aux pauvres. Déjà depuis longtemps elle fréquentait l’église voisine de saint François a Ripa, guidée dans son cheminement spirituel par les Frères mineurs qui l’accompagnèrent dans sa décision de se faire Tertiaire franciscaine. Sur les pas du Petit Pauvre d’Assise Louise s’engagea particulièrement pour arracher à la ruer et à l’ignorance les jeunes filles, en les éduquant personnellement et en leur enseignant un métier honnête par lequel assurer sa vie. En 152, pendant le sac de Rome par les Lanzichenecchi, elle se prodigua beaucoup pour aider le peuple romain, en ouvrant jusqu’aux portes de sa maison et en gagnant ainsi le surnom de « Mère des pauvres ».

La dévotion des Romains

Morte à l’âge de 60 ans, elle a été enterrée, selon sa volonté, dans la chapelle de Sainte Anne dans l’église de saint François a Ripa au Transtevere; elle fut immédiatement vénérée par les Romains qui connaissaient sa bonté légendaire mais aussi les épisodes d’extase et de lévitation que, dans sa vie, le Seigneur avait voulu lui donner, au point que l’artiste Gian Lorenzo le Bernin dans sa célèbre statue, chef d’œuvre de la sculpture baroque a justement voulu la représenter en mystique. Elle fut béatifiée par Clément X en 1671 et aujourd’hui elle est vénérée comme Co-patronne de Rome.

SAINTE BRIGITTE DE KILDARE ABBESSE EN IRLANDE

Continuatrice de l’œuvre évangélisatrice de saint Patrice, elle fonda les premiers monastères d’Irlande près de Kildare, proche de Dublin, où elle fut abbesse des branches masculine et féminine. Au Moyen Age les Pèlerins la priaient: «Sainte Brigitte, protège nous pendant notre voyage».  

Sainte Ella

abbesse de Laycock (✝ 1261)

Ella Fitzpatrick, par son époux Guillaume(*), était la belle-sœur de Richard Cœur de Lion, prince d'Angleterre. Son époux n'était pas des plus fidèles, ce dont elle souffrait tout en étant indulgente pour son inconduite, espérant toujours qu'il reviendrait à une vie morale plus proche des exigences évangéliques. Ce qui arriva. Au retour de la 3ème croisade et sauvé d'une tempête, Guillaume  résolut de ne plus la tromper et de vivre vertueusement. Il tint parole.
Devenue veuve, Ella se plaça sous la direction de saint Edmond et fonda une abbaye de religieuses augustines à Laycock dans le Lancashire, dont elle fut la première abbesse.
(*) William Longespée ou Longsword 3e comte de Salisbury +1226, fils illégitime d'Henry II d'Angleterre.

Autres Fêtes du Jour
Saint Agrève  Evêque du Puy en Auvergne (VIIe siècle)
Saint Anastase de Nauplie  Martyr en Grèce (✝ 1655)
Saint André de Segni  Grand théologien (✝ 1302)
Bienheureuse Anne MichelottiFondatrice de la Congrégation des Petites Servantes du Sacré-Coeur (✝ 1888)
Bienheureux Antoine le Pèlerin "Fol en Christ" (✝ 1267)
Saint Aubert  Moine bénédictin de Landevenec en Bretagne (✝ 1129)
Sainte Brigide Vierge à Fiesole (IXe siècle)
Bienheureuse Candelaria de San José Paz Castillo Ramírez  fondatrice des Petites soeurs des pauvres d'Altagracia de Orituco au Vénézuela (✝ 1940)
Saint Chartier  Prêtre du Berry (VIe siècle)
Sainte Cinnie   Princesse d'Ulster (Ve siècle)
Saint Clair  Moine bénédictin à l'abbaye de Seligenstadt (✝ 1048)
Bienheureux Conor O'Devany et Patrick O'Lougham  martyrs en Irlande (✝ 1612)
Sainte Crewenna  Moniale irlandaise (Ve siècle)
Saint David  A Troade, non loin de la Mer Egée (✝ 844)
Sainte Ella  abbesse de Laycock (✝ 1261)
Sainte Galle  Vierge à Valence dans la vallée du Rhône (VIe siècle)
Saint Henri Morse  Un des quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles (✝ 1645)
Saint Jean de La Grille  Evêque d'Aleth (✝ 1163)
Bienheureux Luigi Variara  salésien (✝ 1923)
Bienheureuses Marie-Anne Vaillot et quarante-six compagnes  martyres sous la Révolution française (✝ 1794)
Bienheureux Martyrs d'Angers (✝ 1793)
Saint Nil de Damas   Martyr (✝ 779)
Bienheureuse Odile Baumgarten  vierge et martyre (✝ 1794)
Saint Ours  Prêtre à Aoste (VIe siècle)
Saint Paul Trois Châteaux   Evêque de Tricastin (IVe siècle)
Saints Paul, Jean et Barbara  martyrs en Corée (✝ 1840)
Saintes Perpétue et Félicité  martyres à Carthage (✝ 203)
Saint Pierre de Galatie   (✝ 404)
Saint Précord  ermite à Vailly sur Aisne (VIe siècle)
Saint Raymond   Abbé du monastère de Fitero en Espagne (✝ 1163)
Bienheureux Réginald  Doyen de la collégiale Saint Aignan d'Orléans (✝ 1220)
Saint Saturnin   et ses compagnons martyrs à Carthage (IIIe siècle)
Saint Sever  Evêque d'Avranches (VIIe siècle)
Saint Sévère  Evêque de Ravenne (✝ 389)
Saint Sigebert III  Fils de Dabogert 1er (✝ 656)
Saint Torquat  Au diocèse de Viviers (IVe siècle)
Saint Tryphon  martyr (✝ v. 251)
Sainte Viridiane   Recluse en Toscane (✝ 1247)
1 Février
  17 Octobre
Saint Ignace d'Antioche

Patriarche d'Antioche, Martyr

Saint Ignace d'Antioche
Saint Ignace d'Antioche

Certains auteurs assurent qu'Ignace fut ce petit enfant que Notre-Seigneur plaça au milieu des Apôtres lorsque, pour leur donner une leçon d'humilité, Il leur dit: Si vous ne devenez semblables à de petits enfants, vous n'entrerez jamais dans le royaume des Cieux. Ce qui est certain, c'est qu'il était un familier des premiers disciples du Sauveur, disciple lui-même de saint Jean, l'Apôtre bien-aimé.

Ignace fut un grand évêque, un homme d'une rare sainteté; mais sa gloire est surtout son martyre. Conduit devant l'empereur Trajan, il subit un long interrogatoire:

"C'est donc toi, vilain démon, qui insultes nos dieux?

-- Nul autre que vous n'a jamais appelé Théophore un mauvais démon.

-- Qu'entends-tu par ce mot Théophore?

-- Celui qui porte Jésus-Christ dans son coeur.

-- Crois-tu donc que nous ne portons pas nos dieux dans notre coeur?

-- Vos dieux! Ce ne sont que des démons; il n'y a qu'un Dieu Créateur, un Jésus-Christ, Fils de Dieu, dont le règne est éternel.

-- Sacrifie aux dieux, je te ferai pontife de Jupiter et père du Sénat.

-- Tes honneurs ne sont rien pour un prêtre du Christ."

Trajan, irrité, le fait conduire en prison. "Quel honneur pour moi, Seigneur, s'écrie le martyr, d'être mis dans les fers pour l'amour de Vous!" et il présente ses mains aux chaînes en les baisant à genoux.

L'interrogatoire du lendemain se termina par ces belles paroles d'Ignace: "Je ne sacrifierai point; je ne crains ni les tourments, ni la mort, parce que j'ai hâte d'aller à Dieu."

Condamné aux bêtes, il fut conduit d'Antioche à Rome par Smyrne, Troade, Ostie. Son passage fut partout un triomphe; il fit couler partout des larmes de douleur et d'admiration:

"Je vais à la mort avec joie, pouvait-il dire. Laissez-moi servir de pâture aux lions et aux ours. Je suis le froment de Dieu; il faut que je sois moulu sous leurs dents pour devenir un pain digne de Jésus-Christ. Rien ne me touche, tout m'est indifférent, hors l'espérance de posséder mon Dieu. Que le feu me réduise en cendres, que j'expire sur le gibet d'une mort infâme; que sous la dent des tigres furieux et des lions affamés tout mon corps soit broyé; que les démons se réunissent pour épuiser sur moi leur rage: je souffrirai tout avec joie, pourvu que je jouisse de Jésus-Christ." Quel langage et quel amour!

Saint Ignace, dévoré par un lion, répéta le nom de Jésus jusqu'au dernier soupir. Il ne resta de son corps que quelques os qui furent transportés à Antioche.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bienheureuses Marie-Anne Vaillot et quarante-six compagnes

martyres sous la Révolution française (✝ 1794)

béatifiées le 19 février 1984
À Avrillé, près d'Angers, en 1794, la passion de Marie-Anne Vaillot et de quarante-six compagnes: les bienheureuses Odile Baumgarten, religieuse ; Jeanne Gruget, Louise Rallier de la Tertinière, Madeleine Perrotin, Marie-Anne Pichery et Simone Chauvigné, veuves ; Françoise Pagis, Jeanne Fouchard, Marguerite Rivière, Marie Cassin, Marie-Jeanne Chauvigné, Marie Fausseuse, Marie Galard, Marie Gasnier, Marie Lenée, Marie Leroy Brevet, Marie Rouault, Perrine Phélippeaux, Renée Cailleau, Renée Martin et Victoire Bauduceau, épouses ; Jeanne, Madeleine et Perrine Sailland d'Espinatz, soeurs ; Gabrielle, Perrine et Susanne Androuin, soeurs ; Marie et Renée Grillard, soeurs ; Anne Hamard, Anne-Françoise de Villeneuve, Catherine Cottanceau, Charlotte Davy, Françoise Bellanger, Françoise Bonneau, Françoise Michau, Jacqueline Monnier, Jeanne Bourigault, Louise-Aimée Déan de Luigné, Madeleine Blond, Marie Leroy, Perrine Besson, Perrine Ledoyen, Perrine Grille, Renée Valin et Rose Quenion., martyres, victimes de la Terreur sous la Révolution française, fusillées en raison de leur attachement à l'Église.

Martyrologe romain

Bienheureux Martyrs d'Angers

(✝ 1793)

Cérémonie de béatification des martyrs d'Angers et de père Giovanni Mazzucconi,
homélie du pape Jean-Paul II, Basilique Vaticane -  Dimanche 19 février 1984.

"Les très nombreux martyrs qui, au diocèse d'Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort parce qu'ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, "conserver leur foi et leur religion", fermement attachés à l'Église catholique et romaine."
Aujourd'hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d'Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l'Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.
Extraits du discours du pape Jean-Paul II aux pèlerins d'Angers à l'occasion de la béatification de Guillaume Repin et ses compagnons, le 20  février 1984.
"L'histoire de ces 99 martyrs nous montre tout un peuple chrétien: les vocations sont diverses, la foi solide et bien enracinée. Avec leurs prêtres, les laïcs tiennent une grande place, et notamment les femmes, originaires de tous les milieux et professions. Les personnes de l'aristocratie, de la bourgeoisie, du peuple, commerçants ou paysans, sont allées ensemble au martyre.
Le témoignage des bienheureux d'Angers nous interpelle nous-mêmes dans ces pays de l'occident où la persécution ne sévit pas, mais où l'indifférence religieuse, le matérialisme, le doute, l'incroyance et le climat de permissivité morale ébranlent les chrétiens.
Nos martyrs nous appellent à un sursaut. Ils nous montrent comment nous comporter dans ce monde."
Guillaume Repin, Rosalie du Verdier, Antoine Fournier, Renée Feillatreau, Marie Cassin, Sœur Marie-Anne...

Le mot "martyr" a le sens premier de témoin. Jésus a dit: avec la force de l'Esprit Saint, vous serez mes témoins . . . jusqu'aux extrémités de la terre (cf. Act 1, 8).

 

Bienheureuse Odile Baumgarten

vierge et martyre (✝ 1794)

En 1793-94, la Terreur faisait rage dans toute la France, particulièrement dans les régions de l'Ouest, où paysans et tisserands avaient pris les armes pour défendre leur foi. En Anjou, il y eut des milliers de victimes. L'histoire constate qu'un grand nombre d'entre elles furent exécutées en haine de la foi. Quatre-vingt-dix-neuf de ces martyrs ont été proclamés bienheureux, le 19 février 1984, par le Pape Jean-Paul II. Parmi eux, une fille de la Charité, sœur Odile Baumgarten, originaire de Gondrexange, dans le diocèse de Metz. Elle était entrée à vingt-quatre ans chez les Filles de la Charité de Metz: elle servit ensuite quelques mois à l'hôpital de la Maison de Brest puis fut nommée à l'hôpital Saint-Jean d'Angers pour être employée à la dépense. Elle fut au nombre des fusillés du 1er février 1794.
Homélie de la béatification le 19 février 1984 par Jean-Paul II.

Bienheureux Benedict Daswa
Catéchiste et martyr en Afrique du Sud
Premier martyr sud-africain reconnu par l’Église

B

enedict (à la naissance Bakali) Daswa naît le 16 juin 1946 dans le village de Mbahe au sein d’une famille non chrétienne ; il était l’aîné de cinq enfants. Il a été

élevé dans la religion traditionnelle, au sein de son clan de la tribu Bakali Lemba.

C’est au lycée que Benedict a reçu une instruction dans la foi catholique, par son catéchiste, le P. Benoît Risimati : c’est pour lui rendre hommage qu’il a choisi Benoît comme prénom de baptême et qu’il a faite sienne la devise de saint Benoît, « Prie et travaille ».
Il a été baptisé le 21 avril 1963 par le Père Augustin O’Brien m.s.c., qui lui a donné la première communion. Trois mois plus tard, il était confirmé par l’évêque bénédictin de Pietersburg, Mgr Van Hoeck.

Il est ensuite devenu instituteur et directeur de l’école primaire de Nweli. Benedict invitait les élèves qui ne pouvaient pas payer les frais de scolarité à travailler dans son jardin. Il rendait visite aux familles des absents pour offrir son aide ; il travaillait au potager et il plantait des arbres.
Il a été le premier de son village à construire une maison en briques avec ses économies et grâce à la vente des fruits et des légumes du potager et du verger. Grâce à des prévisions budgétaires prudentes, il pu acheter une voiture, un poste de télévision et il avait le téléphone.
Son succès attira des jalousies: il fut même accusé de faire usage de zombies, des soi-disant cadavres ramenés à la vie par la sorcellerie.

En 1980, Benedict épousa une luthérienne, Shadi Eveline Monyai, qui a ensuite été reçue dans l’Église catholique. Ils eurent huit enfants, le dernier naquit quatre mois après sa mort.
Il lui est tout naturel d’aider sa femme dans l’éducation des enfants et dans les tâches ménagères, et il encourageait les autres pères de famille à en faire autant: « Vous devriez aider votre femme dans les tâches ménagères ». Il enseignait à ses enfants à participer aussi aux tâches de la maison, à être assidus à l’école et au travail du jardin.
Mais surtout, sa famille était une école de prière. Tous les soirs, ils lisaient la Bible ensemble et ils participaient aux assemblées dominicales.
Il avait aussi institué ce qu’il appelait le « jour des Daswa », le jour de la fête de Noël : la famille et tous leurs proches parents passaient cette journée ensemble. Les enfants recevaient comme cadeau de Noël du matériel scolaire.

Le chef du village l’avait choisi comme secrétaire et conseiller. Son honnêteté, son intégrité, sa sincérité et son humilité le faisaient respecter.
Catéchiste et membre du Conseil pastoral de la paroisse, il aida à la création de la communauté ecclésiale, en particulier en préparant les candidats au baptême.
Il dirigeait l’office dominical, quand le prêtre ou un agent pastoral n’était pas disponible. Il aida dans la construction, à Nweli, de la première église catholique de la région ; il était très impliqué dans la pastorale des jeunes : il les voulait occupés et disciplinés, et il créa pour eux des clubs de football.

Lors d’une sécheresse survenue dans la région de Venda, dans les années quatre-vingt, il réussit à obtenir des fournitures et des vivres pour les enfants de l’école.
On le respectait aussi en tant qu’homme de prière et pour sa compassion et sa générosité pour les malades, les pauvres et les prisonniers qu’il visitait.

Le 25 janvier 1990, au cours d’un violent orage, la foudre tomba plusieurs fois sur les cases rondes, les ‘rondavels’ couvertes de chaume ; la population locale pensa que ces phénomènes étaient dus à des actes de sorcellerie. Le conseil des anciens décida donc de consulter un guérisseur et demanda pour cela aux habitants une contribution individuelle pour lui payer ses émoluments. Benedict répondit que les éclairs étaient des phénomènes naturels et que sa foi catholique lui interdisait d’offrir sa contribution afin de payer un sorcier, suscitant ainsi la colère de nombreux habitants.

Dans l’après-midi du 2 février 1990, alors qu’il travaillait dans son verger, sa belle sœur l’appelle de toute urgence, lui demandant d’emmener son enfant très malade chez le médecin, à Makwarela (Sibasa).
Il lui dit : « Avant de partir, prions ». Sur la route du retour à Mbahe, il s’arrêta pour emmener aussi un habitant d’un village voisin. Celui-ci portait un sac de farine de maïs et il ne voulait pas prendre les transports publics en raison des troubles dans la région.
Mais la route se trouva bloquée à un certain endroit par des troncs d’arbres. Lorsqu’il descendit pour dégager la route, une foule de jeunes garçons et d’hommes dissimulés derrière les buissons se ruèrent sur lui, lui jetant de grosses pierres. Blessé et saignant abondamment, il traversa le terrain de football, espérant trouver de l’aide auprès d’un “Shebeen”, un débit illégal de boissons alcoolisées.
Il finit par trouver refuge dans la cuisine d’une ‘rondavel
mais sort quand ses poursuivants menacent de tuer l'habitante. Il meurt assassiné à coups de couteau et de knobkerrie’ (type de bâton africain principalement utilisé dans l'Est et le Sud de l'Afrique)
disant : « Dieu, je remets mon esprit entre tes mains ».
Lors de ses funérailles, le 10 février 1990, les prêtres portaient des vêtements liturgiques rouges, sûrs que Benedict était mort pour sa foi dans le Christ, du fait de son refus héroïque de la sorcellerie.

Benedict Daswa a été beatifié le 13 septembre 2015, au sanctuaire de Tshitanini, dans la province du Limpopo, par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, qui représentait le Pape François.
Sa commémoration a été fixée au premier février.

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