Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
22 Mars 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Vers la moitié du III siècle les premières communautés chrétiennes sont dispersées par les persécutions. Paul est l’un des 7 évêques envoyés pour prêcher en Gaulle. Il échappe au martyre que subissent plusieurs de ses compagnons; il fonde l’Eglise à Narbonne et en devient le premier évêque vers 250.
C’est de cette noble romaine dont parle S. Jérôme. Jeune veuve, elle préfère entrer dans une communauté chrétienne sur l’Aventin au lieu d’un remariage célèbre. Elle laisse les «vêtements précieux» pour la «rude bure» et devient «maîtresse de perfection» de nombreuses jeunes. Elle meurt en 384.
Elle faisait partie de ces nobles dames romaines admiratrices de saint Jérôme. Admirative, elle écoutait les leçons d'Écriture Sainte qu'il donnait à Rome. Devenue veuve, elle distribua ses biens aux pauvres et entra dans un monastère romain dont elle devint la supérieure. Saint Jérôme lui consacrera une lettre dithyrambique. Et c'est tout ce que nous savons d'elle.
...Léa instruisait ses moniales plus par l'exemple que par les discours ; elle avait changé ses précieux habits par un rude cilice et ne mangeait que ce que mangeaient les pauvres qu'elle secourait. Son humilité était profonde et sincère, d'autant que, ayant eu une nombreuse domesticité à son service, elle voulut se considérer comme la servante de ses compagnes et encore plus la servante de Jésus-Christ...
(transcription envoyée par un internaute d'après la lettre de saint Jérôme à Marcella - vie de sainte Léa, veuve)
Commémoraison de sainte Léa, veuve romaine, dont saint Jérôme a loué les vertus et le passage à la vie en Dieu, vers l'an 383.
Martyrologe romain
Catherine eut pour père un prince de Suède et pour mère sainte Brigitte, cette femme si célèbre par ses Révélations. La fille devait être l'émule, sinon l'égale de sa mère, par ses vertus comme par les lumières qu'elle reçut du Ciel. On vit Catherine, encore au berceau, repousser une nourrice de vie coupable et ne point vouloir de son lait. Le démon la poursuivit dès sa plus tendre enfance, prenant la forme d'un taureau pour l'épouvanter et s'acharnant contre son petit corps frêle et délicat.
Lorsque Catherine, après la sainte éducation qu'elle reçut dans un monastère, fut en âge de se marier, son père lui donna de force un noble et vertueux époux qu'elle eut le bonheur de faire consentir à garder avec elle le voeu de virginité parfaite.
Cependant Brigitte, après la mort de son mari, était allée demeurer à Rome, qu'une inspiration divine lui avait montrée comme un lieu spécialement propre à sa sanctification. Catherine eut bientôt le désir de rejoindre sa mère et obtint cette grâce de son époux, qui, du reste, mourut pieusement quelques temps après.
Dans la Ville éternelle, on pouvait voir la mère et la fille visiter avec ferveur les églises et les tombeaux des martyrs et s'adonner ensemble à tous les exercices de la mortification et de la piété. Catherine sut résister aux obsessions de plusieurs seigneurs romains qui la recherchaient en mariage, et Dieu la défendit parfois d'une manière merveilleuse.
Sa joie était de paraître vile aux yeux des hommes; quatre heures par jour à genoux sans interruption, elle contemplait les souffrances du Sauveur; elle flagellait cruellement son corps pour devenir plus semblable à son divin modèle; soigner les malades et panser leurs plaies hideuses dans les hôpitaux, était sa plus douce satisfaction; la terre nue et quelques pierres formaient la couche de sa mère, elle s'en approchait pendant la nuit et la faisait reposer doucement sur sa poitrine.
Un jour vint où elle fut privée de la compagnie de sa mère chérie; elle fit transporter en Suède les restes mortels de cette sainte femme, qui y furent reçus en triomphe; elle-même se fixa dans un monastère de sa patrie, où sa vertu s'épura dans le sacrifice: sa vie dès lors ne fut qu'une longue suite de douleurs corporelles. C'est dans un transport d'amour que son âme s'envola vers le Ciel. Depuis le moment de sa mort jusqu'à sa sépulture, une étoile brilla jour et nuit sur le monastère.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Bx Clemens August Graf von Galen
Cardinal, surnommé
« Le Lion de Münster »
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lemens August von Galen, onzième des 13 fils du comte Ferdinand Heribert Ludwig von Galen et de la comtesse Élisabeth von Spee, naquit le 16 mars 1878 dans le château de Dinklage dans la région de l'Oldenburg, aux alentours de Münster. Il grandit dans un milieu rural, au sein d'une grande famille reflétant la vie ecclésiale et sociale de son temps. Une fois l'école et ses études terminées, il fut ordonné prêtre en 1904. Pendant deux ans, il fut aumônier et secrétaire de son oncle, l'évêque auxiliaire Maximilian Gereon von Galen. L'un des plus grands changements de sa vie fut son transfert à Berlin. Pendant 23 ans, il dut affronter la difficile période de la Première Guerre mondiale et les désordres de la République de Weimar et leurs lourdes conséquences sociales. En 1929, il fut nommé curé de l'église paroissiale de saint Lambert à Münster. Le deuxième changement encore plus important de sa vie fut sa nomination inattendue comme évêque de Münster, à l'automne 1933.
L'évêque Clemens August Comte von Galen fut l'un des plus célèbres représentants de l'opposition de l'Église contre l'injuste régime national-socialiste. Si nous nous demandons d'où lui venait le courage de blâmer les nazis, en utilisant des arguments très clairs, dans la mesure où ils violaient les droits de l'homme fondamentaux, et comment il a réussi à persévérer dans cette dénonciation, nous devons prendre en considération trois grands facteurs qui ont contribué à sa forte personnalité d'homme, de croyant d'abord, puis d'évêque.
Il s'agit de la Famille, de la Foi et de la Politique, sans jamais, cependant, perdre de vue le fait que l'attitude du bienheureux naissait de ses profondes vertus chrétiennes.
Clemens August était issu d'une famille liée à l'Église et à la vie publique par une longue tradition. Son père s'intéressait aux affaires publiques et sa mère cultivait l'unité de la famille : ces réalités fournirent à Clemens August et à ses frères une certitude et une base pour leur vie, qui eut pour effet que plus tard, et de manière plutôt inattendue, il se dépassa lui-même et dépassa la tradition du milieu dans lequel il était né.
La vie de la famille von Galen était traditionnellement profondément orientée dans le sens de la responsabilité publique à l'égard de tous les hommes dans l'Église et dans la société. À la table familiale, dans le château de Dinklage, outre le dialogue familial et la prière du chapelet, on parlait également de politique, l'occasion en étant constamment offerte par l'activité de son père, qui était député au Reichstag à Berlin.
Il est certain qu'il ne put accomplir ce qu'il fit que grâce à une spiritualité profonde et en même temps très simple, fondée de manière évidente sur l'Eucharistie et sur la dévotion à la Mère de Dieu.
En contraste avec les bruits assourdissants de la musique martiale et des phrases vides de sens des haut-parleurs provenant des tribunes des orateurs, il opposa la vénération de la Sainte Eucharistie, l'adoration silencieuse et contemplative du Seigneur fait pain. Face au Seigneur présent sacramentellement dans le pain eucharistique, apparemment sans défense et si peu reconnaissable, il trouva la force et la nourriture, qui seules pouvaient remplir de façon durable le désir de vie des hommes. Toutes ses actions et toutes ses vertus émanaient de sa foi vécue.
Dès les débuts de son activité pastorale à Münster, Mgr von Galen avait déjà démasqué l'idéologie nazie et le mépris que celle-ci éprouvait pour les hommes. En pleine période de guerre, c'est-à-dire pendant l'été 1941, il la critiqua encore plus durement dans trois prédications tenues au mois de juillet et au mois d'août de cette même année, qui sont devenues célèbres. Dans celles-ci, il dénonça la fermeture forcée des couvents et l'arrestation des religieux. Il se prononça avec vigueur contre la déportation et la destruction des vies humaines que le régime affirmait ne pas être dignes d'être vécues, c'est-à-dire les handicapés mentaux. Les paroles enflammées de l'évêque frappèrent profondément la machine de mort du national-socialisme.
Ces argumentations aussi claires soulevèrent la colère des responsables nazis, qui ne savaient pas comment se comporter, en raison de l'extraordinaire autorité de l'évêque von Galen, et n'osaient pas l'arrêter ou le tuer.
Dans les mois difficiles de l’après-guerre, il s’opposa nettement aussi aux autorités d’occupation, quand il était nécessaire d’éliminer ou d’éviter les injustices.
Le 18 février 1946, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le créa cardinal au titre cardinalice de « San Bernardo alle Terme » pour sa conduite courageuse durant la période du national-socialisme. La basilique Saint-Pierre bondée de fidèles l’acclama comme « Le Lion de Münster ».
Le 16 mars 1946, le cardinal von Galen, de retour à Münster fut accueilli par une foule enthousiaste. Devant les ruines de la cathédrale, il donna son dernier discours ; le jour suivant, il tomba malade et mourut le 22 mars 1946. Il fut enterré dans le Ludgeruskapelle dans la cathédrale en ruines.
Clemens August Graf von Galen à été béatifié le 9 octobre 2005, à Rome, par le Card. José Saraiva Martins (>>> Homélie du Cardinal), Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).