Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jésus dit à propos du Père: Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Condamnons le juste à une mort infâme » (Sg 2, 1a.12-22)

Lecture du livre de la Sagesse

Les impies ne sont pas dans la vérité
lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :
« Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie,
il s’oppose à nos entreprises,
il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu,
et nous accuse d’infidélités à notre éducation.
Il prétend posséder la connaissance de Dieu,
et se nomme lui-même enfant du Seigneur.
Il est un démenti pour nos idées,
sa seule présence nous pèse ;
car il mène une vie en dehors du commun,
sa conduite est étrange.
Il nous tient pour des gens douteux,
se détourne de nos chemins comme de la boue.
Il proclame heureux le sort final des justes
et se vante d’avoir Dieu pour père.
Voyons si ses paroles sont vraies,
regardons comment il en sortira.
Si le juste est fils de Dieu,
Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ;
nous saurons ce que vaut sa douceur,
nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme,
puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. »

C’est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s’égarent ;
leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu,
ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée,
ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(33 (34), 17-18, 19-20, 21.23)

R/ Le Seigneur est proche du cœur brisé. (33, 19a)

Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.

Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge

ÉVANGILE
« On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue » (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)

Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.

L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
 (Mt 4, 4b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus parcourait la Galilée :
il ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
il y monta lui aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.

On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement,
et personne ne lui dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous me connaissez ?
Et vous savez d’où je suis ?
Je ne suis pas venu de moi-même :
mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé,
lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais
parce que je viens d’auprès de lui,
et c’est lui qui m’a envoyé. »

On cherchait à l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui
parce que son heure n’était pas encore venue.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Jésus révèle son identité divin

Jésus peut nous parler avec passion de Dieu parce qu'Il le connaît et vient de Lui. Connaître Dieu ! C'est là la vie éternelle. Face à la connaissance du créé, la connaissance de Dieu nous plonge dans l'Éternel et l'Immuable

Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »

Méditation de l'évangile de saint Jean du vendredi 27 mars

« Jésus donc, enseignant dans le temple, s'écria et dit : vous me connaissez et vous savez d'où Je suis ! Et cependant, Je ne suis pas venu de moi-même, mais Il est dans la vérité (de son acte), Celui qui m'a envoyé et que vous ne connaissez pas. Moi, Je le connais parce que Je suis auprès de Lui, et c'est Celui-là qui m'a envoyé ! »

Jésus ne peut affirmer sa mission de manière catégorique : Il la crie, et cela dans le Temple, en public. Il ne vient pas de lui-même, Il est l'Envoyé de Dieu. Jésus nous affirme bien ici que toute son autorité, sa liberté de langage, d'esprit et d'action viennent de son origine. Il parle au nom du Père. Il a donc pleinement conscience de cette personnalité extraordinaire qui est la sienne. Il oppose son origine divine à cette origine humaine que les hommes lui prêtent, et cela sans ironie.

« Moi, Je le connais, parce que Je suis auprès de Lui, et c'est Celui-là qui m'a envoyé. »

En effet, Jésus peut nous parler avec passion de Dieu parce qu'Il le connaît et vient de Lui. Connaître Dieu ! C'est là la vie éternelle. Face à la connaissance du créé, la connaissance de Dieu nous plonge dans l'Éternel et l'Immuable. Car tout le créé est instable, fugace. Plus la science avance, plus elle découvre les lois d'une création mouvante. Qui dit mouvement dit temps et instabilité. La matière elle-même ne se révèle que peu à peu à nous que comme mouvement et temps.

Jésus nous révèle l'Essentiel, la vie éternelle, le stable : « La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, Toi, le seul véritable Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ. »

Jésus est la grande Espérance des hommes. Seul, celui qui vient de Dieu pour vivre notre vie peut répondre à nos interrogations sur le sens de nos vies.Il ne le fait pas d'une manière didactique mais vitale. Il vit nos joies, nos inquiétudes, nos souffrances et va jusqu'à vivre notre mort. Il nous montre alors dans la réalité de son existence, que notre abandon à l'amour du Père débouche sur la Résurrection. Il sait que Dieu ne nous a pas floué, ni trompé.

Demandons-Lui donc de nous révéler cette Vie…


Père Gabriel

Saint Jean de la Croix (1542-1591)


carme, docteur de l'Église


Le Cantique spirituel, strophe 1 (Œuvres complètes; trad.

mère Marie du Saint-Sacrement; éd. établie, rév. et

présentée par Dominique Poirot; Cerf 1990; p. 1218 rev.)

« On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui »

Où t'es-tu caché, Bien-Aimé,
Me laissant toute gémissante ?
Comme le cerf tu t'es enfui,
M'ayant blessée ; mais à ta suite,
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite !

            « Où t'es-tu caché ? » C'est comme si l'âme disait : « Verbe, mon Époux, montre-moi le lieu où tu t'es retiré ». Ce qui équivaut à lui demander la manifestation de son essence divine, car « le lieu de la retraite du Fils de Dieu », nous dit saint Jean, « c'est le sein du Père » (Jn 1,18), ou en d'autres termes, c'est l'essence divine, invisible à tout regard mortel, impénétrable à toute compréhension humaine. Isaïe, s'adressant à Dieu, lui dit : « Vraiment tu es un Dieu caché » (Is 45,15).

            C'est pourquoi, remarquons-le bien, si intimes que soient les communications, si sublime que puisse être la connaissance qu'une âme reçoit de Dieu en cette vie, ce qu'elle perçoit n'est pas l'essence de Dieu et n'a rien de commun avec lui. En réalité, Dieu reste toujours caché à notre âme. Quelles que soient les merveilles qui lui sont dévoilées, elle doit toujours le regarder comme caché et le chercher dans le lieu de sa retraite, en disant : « Où t'es-tu caché ? » En effet, ni la communication sublime, ni la présence sensible, n'est un signe assuré de la présence favorable de Dieu dans une âme, pas plus que la sécheresse et la privation de toute faveur de ce genre n'est un indice de son absence. C'est ce que nous dit le prophète Job : « S'il vient à moi, je ne le verrai pas, et s'il se retire, je ne m'en apercevrai pas » (Jb 9,11).

            De cela nous devons tirer l'enseignement suivant. Si une âme est favorisée de hautes communications, de connaissances et de sentiments spirituels, elle ne doit nullement se persuader qu'elle possède Dieu ou qu'elle en a la vue claire et essentielle, ni qu'à cause de ces dons elle a Dieu davantage ou a pénétré plus avant en lui. De même, si toutes ces communications sensibles et spirituelles viennent à lui manquer, la laissant dans l'aridité, les ténèbres et l'abandon, elle ne doit nullement penser que dans cet état Dieu lui manque. (...) Le but principal de l'âme dans ce vers du poème n'est donc pas de demander la dévotion affectueuse et sensible, qui ne donne ni certitude ni évidence de la possession de l'Époux en cette vie : elle réclame la présence et la claire vision de son essence, dont elle veut jouir d'une manière assurée dans l'autre vie.

 

Homélie du Père Gilbert Adam

Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas.

« Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. »

Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Jésus est traqué, détesté, haï, condamné à mort, recherché par la police. Il se tourne toujours vers le Père. Il reconnaît qu’il vient du Père et qu’il est aimé par lui d’un amour infini. Alors qu’on parle de le faire mourir. Jésus parle de sa relation au Père, de l’amour dont il est comblé. Les adversaires de Jésus qui connaissent son origine humaine disent, nous savons d’où il est : il est le fils de Joseph, le fils de Marie ! Ils méconnaissent l’origine de Celui qui l’a envoyé. C’est en accueillant la révélation du Père et le dessein de salut qu’il apporte, nous pouvons apprendre à connaître Jésus. Il est l’envoyé du Père, il poursuit son œuvre de Salut. Jésus porte en lui-même un mystère que personne ne connaît, hormis sa mère et Joseph. Sur lui repose la puissance de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu, il est le Fils bien aimé du Père. Sa mère, Marie, sait la foi qu’elle a puisée en Dieu pour donner son oui à la conception de l’Envoyé de Dieu. Joseph a choisi de l’accueillir en accueillant Marie.

« …On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait. » 
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Les adversaires de Jésus savent d’où, humainement, il est, mais ils ne saisissent pas son Etre. « Vraiment tu es un Dieu caché. » Le lieu caché du Fils de Dieu dans le Fils de l’homme, « c’est le sein du Père. » Jésus, « qui ne fut engendrée ni du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu, » est inconnu de tout regard mortel, impénétrable à toute intelligence humaine. Dieu, pour assumer l’humanité pècheresse, s’est fait homme pour lui redonner sa dignité. Il est celui en qui le Père et l’Esprit Saint habitent, il vient pour nous donner la vie. Les adversaires de Jésus sont dans l’incompréhension annoncée par le prophète : "Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira. Il dit qu’il est fils de Dieu, que Dieu l’assistera ? Eh bien, soumettons-le à des outrages, à des tourments, nous saurons ce qu’est sa douceur." Dans l’épreuve, il nous faut regarder vers Jésus assailli de toutes parts, et qui dira sur la Croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" Mais le Père lui dit : "Tu es mon Fils, tu es mon Bien-Aimé." Jésus sortira victorieux de cette épreuve pour nous rendre la vie de Dieu et nous soutenir dans notre combat pour la vie.

"Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas."
 Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue. La tension augmente, le conflit devient dramatique. Jésus est tourné vers le Père, envoyé par lui, il ne fait qu’un avec lui dans la profondeur de la paix. Malgré cette haine sans raison, Jésus donnera sa vie pour tous ceux qui le font mourir. Mu par l’Esprit Saint, Jésus gagnera le combat de l’Amour, le combat de la Lumière sur les ténèbres. Il demeurera en son Père envers et contre tout. Pierre, Jacques et Jean l’ont vu transfiguré, Jésus a levé le voile un instant. Plus tard, Pierre regardera Jésus Ressuscité, et il s’en remettra à lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Nous aussi, au milieu des difficultés, nous restons unis à Jésus. Nous vivons comme Lui dans l’intimité du Père, dans une confiance éperdue en son amour qui nous transforme. En lui, notre cœur s’ancre dans nos "Gethsémani" comme dans nos "Thabor." Nous n’attendons rien d’autre que de vivre en sa présence dans la foi. Marie accompagne Jésus, son fils bien-aimé, dans l’épreuve, elle est le visage maternel plein de la douceur que Dieu le Père lui donne pour le soutenir. Elle est la petite colombe « cachée » dans l’anfractuosité du roc. Dans ce Roc qui est maintenant le Cœur blessé de Jésus, avec Marie, nous tenons bon dans l’amour.

Nous demandons la grâce de l’humilité pour être au service de la tendresse et de la miséricorde de Dieu.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article