Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le pharisien et le publicain et Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé.

Le pharisien et le publicain

Ce que Jésus flétrit, c'est le mépris des autres et l'assurance de notre supériorité. Il aime l'humilité, une humilité très simple, sans théâtre ni ostentation, une humilité qui nous fait comprendre combien nous sommes pauvres, réellement pauvres, devant Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 9-14.

En ce temps-là, à l'adresse de certains qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain (c'est-à-dire un collecteur d'impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !'
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c'est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »
 


Méditation de l'évangile du samedi 21 mars

Jésus, dans la parabole du pharisien et du publicain, dépeint deux de nos attitudes dans la prière. Car nous sommes tous, tantôt le pharisien, tantôt le publicain. Il n'a pas raté notre orgueil et sa description de notre enflure ne manque pas d'humour, d'esprit et de piquant.

Ce que Jésus flétrit, c'est le mépris des autres et l'assurance de notre supériorité. Il aime l'humilité, une humilité très simple, sans théâtre ni ostentation, une humilité qui nous fait comprendre combien nous sommes pauvres, réellement pauvres, devant Dieu.

Pour Lui bien sûr, celui qui est plein de lui-même, Dieu ne peut le remplir.

Mais les jugements qu'Il porte sont nuancés et imagés, sans charge excessive ni parti pris révoltant. Le pharisien est démasqué dans son orgueil et le publicain tiré de sa bassesse. Mais en fait, il n'est pas dit que le pharisien est condamné, comme tant de citations le laissent entendre.

« Je vous le dis, celui-ci (le publicain) descendit dans sa maison justifié,
plutôt que l'autre (avant l'autre)… »

Il s'agit de nous, dans les deux cas, ne l'oublions pas. Notre orgueil éloigne Dieu et nous laisse avec notre seule vertu. Bien peu de chose !

Par contre, Dieu prend plaisir à exalter ce pauvre gueux que nous sommes, lorsque dans notre misère, nous nous réfugions en Lui.


Père Gabriel

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)
 

capucin


Ep 3,713 ; 2,277 in Buona Giornata

(Une pensée par jour; traduction de Buona giornata

par Y. d'Horrer; Mediaspaul 1991, p.81)

« Prends pitié du pécheur que je suis »

Il est capital que tu insistes sur ce qui est la base de la sainteté et le fondement de la bonté, je veux parler de la vertu par laquelle Jésus se présente explicitement comme modèle : l'humilité (Mt 11,29). L'humilité intérieure ; plus intérieure qu'extérieure. Reconnais qui tu es véritablement : un rien, bien misérable, faible, pétri de défauts, capable de changer le bien en mal, d'abandonner le bien pour le mal, de t'attribuer le bien et de te justifier dans le mal, et par amour de ce mal, de mépriser Celui qui est le bien suprême.

            Ne te mets jamais au lit sans avoir au préalable examiné en conscience comment tu as passé ta journée. Tourne toutes tes pensées vers le Seigneur, et consacre-lui ta personne ainsi que tous les chrétiens. Puis offre à sa gloire le repos que tu vas prendre, sans jamais oublier ton ange gardien, qui se tient en permanence à tes côtés.

  •  
  • Homélie du Père Adam

 

Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé.
 
  • Troisième semaine de Carême : Samedi de la 3e semaine de Carême

« À l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :

« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le voyage de la prière n’est pas toujours facile, mais il est toujours passionnant. Dieu nous accompagne, il aime que nous fassions le premier pas, que nous marchions vers lui pour nous retrouver nous-mêmes. Ce chemin de la prière, nous le parcourons à l’aide de Jésus. Seule la prière du Pauvre ouvre un chemin de la paix. Elle nous situe devant Dieu dans notre vérité de créature, dans notre responsabilité de pécheurs. La certitude de la victoire du Christ nous prépare à l’espérance. Nous pouvons nous retrouver dans les deux personnages évoqués par Jésus dans l’Evangile. Conscients à l’excès de notre misère, nous pouvons nous traduire vers Dieu en lamentations. Or Dieu nous propose une relation plus profonde avec lui. Le Pharisien, supérieur aux autres, demeure bien masqué en nous-même. La brume du matin est cette auto-suffisance qui fait disparaître bien vite le don de Dieu : « Ton amour est fugitif comme la brume du matin, » dit la Parole.

« Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
 Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Pour ce pharisien, la prière va vers un moi satisfait et sécurisé. Cet homme est à ses yeux, le seul qui est intact, le seul qui est digne. Il est content de ne pas être comme les voleurs, les injustes, les adultères. Les autres sont affreux, lui, dit-il, est génial. Il est l’artisan de sa propre perfection. « Les autres » se laissent compromettre avec l’argent, les aventures, tandis que lui, le « séparé, » l’homme à part, est demeuré inattaquable. Il n’a jamais su « être-avec » les autres, devant Dieu. Pour se sentir vivre, il lui faut se percevoir comme en dehors de la destinée commune. Il a mis Dieu à son service. Il dit toujours « je. » Je rend grâce, je ne suis pas comme les autres humains, je jeûne, je paie la dîme. Il ne regardent les autres que pour les juger, en dire du mal et revenir à lui-même afin de pouvoir à nouveau se remplir de lui-même. Toute l’assurance du Pharisien repose sur ses œuvres. Ses comptes pour le Temple sont en règle, et, une fois la dîme versée, il se sent tranquille pour user de tout le reste comme bon lui semble.

« Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” 
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Nous nous retrouvons aussi dans cet autre personnage de l’Evangile ! Comme lui, conscients de notre misère, nous nous tournons vers Dieu avec des lamentations. Dieu nous invite à une relation plus profonde avec lui. Ce publicain prie en ne s’inquiètant pas du regard des autres. Il prie devant Dieu dans la preoccupation et dans l’inquiètude. Il n’ose pas même le regarder et il n’ose pas lever les yeux vers le ciel. Il fait une demande à Dieu dans son cœur. Il reconnaît qu’il doit avancer, il en a besoin, c’est un pécheur, le mensonge s’est installé dans sa vie. Il reconnaît avec une sorte d’évidence qu’il a perdu la hâte du Royaume. C’est alors que peut monter la vraie prière qui exprime la conversion, l’authentique retournement vers Dieu : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »

Nous demandons à Dieu la grâce d’unifier en nous la prière de supplication et d’action de grâce pour qu’un reflet de son amour resplendisse dans notre cœur.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article