Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
22 Mars 2020
Les arbres sont en fleurs et les oiseaux sifflent dans nos jardins comme si leur vie en dépendait. C'est le printemps ! Saviez-vous d'ailleurs que les mâles chantent si bien pour convaincre les femelles de leurs charmes ? L
Le début du printemps est aussi le moment où la saison de reproduction s'annonce.
Vous avez accroché un nichoir dans votre jardin à la fin de l'hiver? Alors il est très probable qu'un couple d'oiseaux y viendra couver et ensuite élever leurs jeunes. Surtout les mésanges bleues, les mésanges charbonnières et parfois des moineaux friquets s'installeront bien volontiers dans le nichoir.
Alors qu'en hiver vous offrez aux oiseaux de la nourriture riche en matières grasses, vous devez les offrir au printemps de la nourriture contenant des insectes. Les insectes contiennent beaucoup de protéines et pour cette raison ils garantissent une bonne ponte. Ce que vous donnez en plus, est pour les oiseaux un petit extra. À cause de l'urbanisation, ils ont de plus en plus du mal à trouver assez de nourriture dans la nature.
Voyez-vous peu d’oiseaux dans votre jardin ou sur votre terrasse? Alors vous devez tout simplement rendre votre jardin un peu plus accueillant pour les oiseaux. Tout d'abord vous devez avoir assez de vert dans votre jardin, car les oiseaux adorent les plantes et surtout le lierre, les sorbiers, ...
Alimentez-les aussi à différents endroits. De cette manière vous verrez certainement plus d'espèces d'oiseaux dans votre jardin. Les merles cherchent leur nourriture par terre, alors que les rouges-gorges préfèrent manger d'une table de nourrissage.
Et voilà ! Avec ces conseils vous pouvez maintenant prendre le temps d'observer les oiseaux qui viennent vous visiter et de regarder ce qu'ils mangent. Bref, une occupation instructive pour tous.
Les paridés sont des passereaux corpulents de taille petite à moyenne. La couleur de leur plumage résulte essentiellement de la combinaison de jaune, rouge, bleu, noir et blanc. Les parties colorées sont d'habitude bien tranchées et dépourvues de stries ou taches. Leur bec est droit, assez court mais puissant. C'est un outil qui leur permet de percer l'enveloppe des graines dures, de creuser le bois mort, etc. Leurs pattes, robustes et griffues, est une adaptation au milieu arboré. Elles leur permettent de s'agripper aux branches et d'explorer les ligneux dans toutes les positions et situations, y compris la tête en bas. Elles maintiennent également entre les griffes la nourriture qui est attaquée du bec. Leur reproduction est cavernicole. Suivant les cas et les espèces, la cavité de nidification préexiste ou bien est creusée avec le bec.
Le répertoire vocal de la Mésange bleue est très diversifié et difficile à transcrire. Elle pousse des "tsi" de contact très aigus, assez semblables à ceux des autres mésanges et même des grimpereaux. Les cris habituels peuvent être transcrits par "si si si", "si lu lu lu lu lu lu", "ch ch ch ch ch du", "tche he he he he he", avec de nombreuses variantes sur ces thèmes. Un "psi psi du du du du du" territorial a valeur de chant.
La Mésange bleue est une espèce forestière dont l'optimum écologique est en forêt de feuillus. C'est typiquement l'oiseau de la chênaie en Europe.
La Mésange bleue est un petit oiseau très actif et très agile. Elle est sans cesse en mouvement à la recherche de sa nourriture. Elle a une façon bien à elle d'évoluer dans les houppiers en adoptant des positions acrobatiques autorisées par ses doigts griffus. Elle se laisse pendre à l'extrémité des rameaux, la tête en bas, et explore du bec suivant la saison bourgeons et fructifications. Lorsqu'elle en a terminé avec une brindille, elle s'installe sur la suivante qui subit un mouvement de balancier caractéristique.
En saison de reproduction, la Mésange bleue forme des couples territoriaux.
La Mésange bleue a un vol assez lent et un peu hésitant, dû à une succession de battements rapides entrecoupée de brèves pauses. Elle effectue des vols courts d'un arbre à l'autre, s'arrêtant brusquement sur un perchoir. Mais lors des déplacements migratoires, les petits groupes lâches, qu'elle constitue alors, volent sur de plus longues distances et assez haut, d'un vol plus soutenu.
À la belle saison, la Mésange bleue est essentiellement insectivore. Les chenilles de lépidoptères entrent pour une bonne part dans son régime, surtout au moment de l'élevage des jeunes.
Elle peut à se titre jouer un rôle très bénéfique, avec les autres espèces de mésanges, lors des pullulations de ravageurs comme la Tordeuse du chêne. Les pucerons sont aussi très recherchés. En fait, elle peut s'attaquer à une grande variété de proies invertébrées de petite taille. En saison inter-nuptiale, l'espèce devient nettement granivore et frugivore, tout en continuant à être insectivore à la faveur des formes de résistance des insectes (œufs, chrysalides). Elle peut causer des dégâts dans les vergers en s'attaquant aux bourgeons et aux fruits, mais cela est largement compensé par sa consommation d'insectes. Des arbres comme les saules et les peupliers jouent pour elle un rôle important. Au moment de l'abondante floraison printanière, les oiseaux prélèvent nectar et pollen ainsi que les insectes venant butiner les châtons. Ils savent aussi boire la sève qui s'écoule de blessures dues aux pics ou à certains insectes. Enfin, en intersaison, ils se nourrissent des nombreuses graines.
La Mésange bleue se reproduit d'avril à juillet. C'est un nicheur cavernicole. Elle construit son nid dans toute cavité de taille convenable, pourvu que son entrée soit suffisamment restreinte pour lui éviter d'être confrontée à des concurrents de plus grande taille comme la charbonnière.
Un trou dans un arbre est le cas le plus fréquent, mais elle peut occuper aussi une cavité rupestre dans une falaise, un mur ou un front de taille de carrière. En fait, toute cavité pouvant contenir son nid peut être choisie, comme des tuyaux, des poteaux creux, des agglos en ciment, etc. Elle adopte volontiers les nichoirs artificiels. Le nid est fait de mousse, d'herbes sèches et autres éléments végétaux, et sa coupe est garnie de poils d'animaux. La ponte est constituée de 9 à 13 œufs dont l'incubation n'excède pas 15 jours. Seule la femelle couve, le mâle s'occupant du ravitaillement. Les jeunes sont nourris par le couple. Leur envol se produit à l'âge de 19-20 jours mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4 semaines. Une seconde ponte en fin de printemps est régulière dans la majorité de l'aire. L'espèce a quelques prédateurs de ses couvées ou nichées tels que les écureuils et les pics.
La Mésange bleue est une espèce essentiellement européenne. Elle occupe tout le continent, excepté le nord de la Fennoscandie. Son aire se prolonge en Russie occidentale un peu au delà de la Volga. Au sud-est, on la trouve en Asie mineure, dans le Caucase et jusqu'en Iran.
La Mésange bleue est réputée sédentaire, mais les suivis de la migration post-nuptiale ont montré de nets passages de cette espèce dont les populations les plus nordiques sont probablement migratrices.
Des études génétiques récentes ont montré que les Mésanges bleues formaient deux groupes différents, chacun d'eux constituant une bonne espèce. On distingue maintenant Cyanistes caeruleus en Europe, celle dont il est question ici, et Cyanistes teneriffae, la Mésange nord-africaine, en Afrique du Nord, aux Canaries et sur l'île de Pantelleria, seule portion du territoire européen où cette "nouvelle" espèce se reproduit.
La Mésange bleue est commune et largement répandue dans tout son habitat. Localement un déclin a pu être constaté, mais globalement, les populations semblent en bonne santé. Elle a même progressé numériquement et spatialement au nord de son aire, en Fennoscandie, au cours du 20e siècle.