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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

"Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »

PREMIÈRE LECTURE
J’ai vu l’eau qui jaillissait du Temple : tous ceux qu’elle touchait furent sauvés (Ez 47, 1-9.12)

En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur,
l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison,
de l’eau jaillissait vers l’orient,
puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.

L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison,
au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord
et me fit faire le tour par l’extérieur,
jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
L’homme s’éloigna vers l’orient,
un cordeau à la main,
et il mesura une distance de mille coudées ;
alors il me fit traverser l’eau :
j’en avais jusqu’aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées
et me fit traverser l’eau :
j’en avais jusqu’aux genoux.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser :
j’en avais jusqu’aux reins.
Il en mesura encore mille :
c’était un torrent que je ne pouvais traverser ;
l’eau avait grossi, il aurait fallu nager :
c’était un torrent infranchissable.
Alors il me dit :
« As-tu vu, fils d’homme ? »
Puis il me ramena au bord du torrent.
Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent,
de chaque côté, des arbres en grand nombre.

Il me dit :
« Cette eau coule vers la région de l’orient,
elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte,
dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner.
Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives,
toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas
et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux,
car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture,
et les feuilles un remède. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(45 (46), 2-3, 5-6, 8-9a.10a)
R/

Il est avec nous, le Dieu de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !

Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s’effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
il détruit la guerre jusqu’au bout du monde.

ÉVANGILE
« Aussitôt l’homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)

À l’occasion d’une fête juive,
Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis,
il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades,
aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là,
et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps,
lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit :
« Seigneur, je n’ai personne
pour me plonger dans la piscine
au moment où l’eau bouillonne ;
et pendant que j’y vais,
un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit :
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri.
Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied :
« C’est le sabbat !
Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua :
« Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit :
“Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent :
« Quel est l’homme qui t’a dit :
“Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli
ne savait pas qui c’était ;
en effet, Jésus s’était éloigné,
car il y avait foule à cet endroit.

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri.
Ne pèche plus,
il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs
que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus
parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

L'infirme de la piscine de Bezatha

L'infirme se plaint qu'il n'a personne pour le jeter dans la piscine, au bouillonnement de l'eau. L'action de Jésus, elle, sera instantanée ;
trois impératifs de bonté, c'est tout. “Lève-toi ! Prends ton grabat et marche”

L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
 

112185-l-infirme-de-la-piscine-de-bezatha

Méditation de l'évangile du mardi 24 mars

La guérison de l'infirme à la piscine de Bezatha nous montre Jésus face à la souffrance d'un homme malade depuis trente huit ans !…Un bail ! Et pourtant Il lui demande d'abord s'il veut être guéri, comme si le mal absolu ne résidait pas là, dans sa maladie.

“Jésus le voyant couché, et sachant que cet état durait depuis longtemps, lui dit : veux-tu être guéri ?”

L'infirme se plaint qu'il n'a personne pour le jeter dans la piscine, au bouillonnement de l'eau.L'action de Jésus, elle, sera instantanée ; trois impératifs de bonté, c'est tout.

“Lève-toi ! Prends ton grabat et marche”

Il agit comme son Père et c'est ce qu'Il va répondre aux juifs qui lui demandent des comptes, pour avoir guéri cet homme le jour du sabbat. Car le malade, guéri, est parti, oh scandale ! en emportant son lit…

“Or c'était un jour de sabbat. Les juifs disaient donc à celui qui venait d'être guéri :c'est jour de sabbat et il ne t'est pas permis d'emporter le grabat”

Le formalisme des gens “justes” nous guette tous. Si le rite passe avant l'amour, nous ne sommes plus les disciples de Jésus et nous risquons fort de devenir aussi agressifs que les contemporains du Seigneur :

“Quel est l'homme qui t'a dit : Prends ton grabat et marche ?”

Le miraculé l'ignore, tant Jésus est discret dans son action.

“Car Jésus s'était esquivé, la foule étant compacte en cet endroit”

Après cela, Jésus le trouve dans le hiéron. Pas n'importe où dans le temple, pas sous les portiques, mais dans le hiéron, le saint, l'endroit tranquille où l'on prie le Père. Car Jésus prie toujours dans le secret, dans le secret du temple, dans le secret de la petite maison de Nazareth, dans le secret des rivages déserts du lac, dans le secret de la montagne, rien que dans le secret, devant le Père.

Et à cet homme venu remercier Dieu dans le silence de son coeur et du sanctuaire, devant sa guérison, Il livre cette phrase étonnante :

“Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire”.

Le mal absolu, mon ami, le voilà, c'est le péché. Car le péché, c'est plus terrible que trente huit ans de paralysie ! Etonnant Seigneur qui ose nous dire de telles vérités.


Père Gabriel

Saint Éphrem (v. 306-373)
 

diacre en Syrie, docteur de l'Église
 

5e hymne pour l'Épiphanie (Hymnes sur l'Épiphanie;

coll. Spiritualité Orientale 70; trad. François Cassingena;

Bégrolles-en-Mauges : Abbaye de Bellefontaine 1997, p. 49)

La piscine du baptême nous donne la guérison

Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l'Esprit Saint ;
unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu.

Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d'Adam !

Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d'un signe,
avec les trois noms spirituels qui épouvantent le Mauvais (cf Ap 3,12)...

Jean attesta de notre Sauveur : « Il vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu » (Mt 3,11).
Voici ce feu et l'Esprit, mes frères, dans le baptême véritable.

Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ;
il lave en ses flots d'eau et d'huile les péchés de tous les humains.

Élisée, s'y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre (2R 5,10) ;
le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l'âme.

Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (1Co 10,2),
sans pouvoir pourtant laver son cœur au-dedans,
souillé qu'il était par le péché.

Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l'âme de ses taches,
et avec l'huile il marque d'un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume...

Par l'eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée (Ex 17,1s) ;
voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée. (...)

Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie (Jn 19,34) ;
les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine.

Verse ta rosée sur ma faiblesse, Seigneur ;
par ton sang pardonne mes péchés.
Que je sois ajouté au nombre de tes saints, à ta droite

  Homélies du Père Gilbert Adam

Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »

« Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. »

Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Nous admirons le courage de Jésus qui monte à Jérusalem. Il sait que là il va beaucoup souffrir, être crucifié. Il se tourne encore vers les plus démunis. Un homme qui était malade depuis trente-huit ans n’a aucune force en lui-même pour prendre les moyens d’être sauver. Jésus intervient dans la vie de cet homme qui a vécu trente-huit ans de paralysie. Ce passage de la Parole nous invite à avoir une confiance totale en Dieu. Jésus dit à cet homme : Veux-tu guérir ? Cet homme n’y pense même plus ! Il est tellement confirmé dans la négation de lui-même qu’il lui paraît étrange de pouvoir être guéri : « Un autre passe toujours devant moi, dit-il ! » Jésus le guérira. Nous pouvons aussi éprouver que la délivrance est pour les autres pour qui tout va bien ! Jésus est venu pour nous sauver tous, la grandeur de Dieu est infinie, les chemins de Dieu sont bien différents des nôtres.

"Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !"
 Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Certains juifs réprimandent cet homme parce qu’il porte son grabat devenu inutile, comme le lui avait commandé Jésus. Pour cet homme la grâce tant attendue est arrivée, il lui faut témoigner. Il est passé tant d’années de défaites en défaites. Jésus a fait le premier pas. Seule l’expérience de la guérison peut changer son attitude intérieure. Dans notre humanité blessée, l’homme qui a fait l’expérience de la guérison devient un signe pour les autres. Notre guérison est de savoir marcher avec nos blessures, sans qu’elles nous empêchent de vivre ! Tout ce qui lui servait d’appui pour l’installer dans un refus de la vie a disparu, enfin il peut vivre !

"Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
 L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Le monde est installé dans le doute. Cet homme guéri est témoin que le salut de Dieu est bien actuel. Il est le signe que son cœur est délivré, que son handicap a disparu. Il peut manifester que le Salut est à l’œuvre. Avant cette libération, cet homme n’avait pas la capacité de voir Dieu agir dans sa vie. Maintenant il contemple Dieu agissant en Jésus. Cet homme a compris que désormais le Sauveur est là. Le mystère de Dieu est insondable. Jésus va mourir sur la croix pour nous racheter. Nos actions sont sous le Souffle de l’Esprit Saint, elles dépendent de nous par notre foi et nous pouvons venir au secours de ceux qui souffrent. La « résurrection » est à l’œuvre dans le secret du cœur, en chacun de nous. Il nous faut, aujourd’hui encore, resplendir le salut opéré par Jésus au plus profond de notre cœur. Avec douceur et humilité, nous pouvons agir avec Jésus, venir au secours de ceux qui souffrent.

Nous demandons à Jésus la grâce de nous conduire dans le cœur du Père.

 

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