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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS (Jn 8, 21-30

PREMIÈRE LECTURE
« Tous ceux qui auront été mordus, qu’ils regardent le serpent, alors ils vivront ! » (Nb 21, 4-9)

En ces jours-là,
les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne
par la route de la mer des Roseaux
en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
« Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur
pour qu’il éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse :
« Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus,
qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie !

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(101 (102), 2-3, 16-18, 19-21)
R/

Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à toi !

Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !

Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »

ÉVANGILE
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS » (Jn 8, 21-30)

En ce temps-là,
Jésus disait aux Pharisiens :
« Je m’en vais ;
vous me chercherez,
et vous mourrez dans votre péché.
Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient :
« Veut-il donc se donner la mort,
puisqu’il dit :
“Là où moi je vais,
vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit :
« Vous, vous êtes d’en bas ;
moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de ce monde ;
moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit
que vous mourrez dans vos péchés.
En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS,
vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient :
« Toi, qui es-tu ? »
Jésus leur répondit :
« Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire
et à juger.
D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité,
et ce que j’ai entendu de lui,
je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara :
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme,
alors vous comprendrez que moi, JE SUIS,
et que je ne fais rien de moi-même ;
ce que je dis là,
je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ;
il ne m’a pas laissé seul,
parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus,
beaucoup crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils.
Amen.

La filiation divine de Jésus

Jésus n'est pas seul. Il s'appuie sur le Père pour réaliser cette immense transformation du monde, le faire basculer dans la vie divine :« Quand vous aurez dressé en haut le Fils de l'homme, alors vous comprendrez qui Je suis et que Je ne fais rien de moi-même, mais que Je parle là dessus comme me l'a enseigné mon Père”

Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

 

Méditation de l'évangile du mardi 31 mars

Ses allusions à sa filiation divine sont nettes et elles étaient encore beaucoup plus nettes pour ses contemporains et pourtant ils ne les comprirent pas. Telle cette parole du Christ :

 « Mais Celui qui m'a envoyé est véridique, et ce que J'ai entendu de Lui, c'est de cela que Je parle dans le monde. Ils ne comprirent pas qu'Il leur désignait son Père »

Cette parole était beaucoup plus suggestive pour les juifs que pour nous. Dans les psaumes, dans les écrits des Prophètes, combien de fois ne s'étaient-ils pas heurtés, ces croyants juifs, à cette « fidélité », à cette « vérité » de Dieu ! C'est à cette source immuable de la sagesse et de la vérité que le Christ Jésus puise pour vous parler du Père. Il est l'Envoyé.

Sa Passion, réalisée par les hommes, sa mort acceptée par Lui, feront passer tout le créé du côté de Dieu par son acceptation finale :

« Que ta volonté soit faite et non la mienne »

Il n'est pas seul. Il s'appuie sur le Père pour réaliser cette immense transformation du monde, le faire basculer dans la vie divine :

« Quand vous aurez dressé en haut le Fils de l'homme, alors vous comprendrez qui Je suis et que Je ne fais rien de moi-même, mais que Je parle là dessus comme me l'a enseigné mon Père. Et Celui qui m'a envoyé est avec Moi. Il ne m'a pas laissé seul, car Je fais toujours ce qui Lui plaît ».

Il n'est pas seul, le Père est avec Lui, toutes les personnes divines participent à cette œuvre du Bien-Aimé.

Père Gabriel

Saint John Fisher (v. 1469-1535)
 

évêque, martyr


Sermon pour le Vendredi Saint (trad.©Evangelizo.org)

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »

L'émerveillement est la source à laquelle les philosophes puisent leur grand savoir. Ils rencontrent et contemplent les prodiges de la nature, comme par exemple les tremblements de terre, le tonnerre (...), les éclipses du soleil et de la lune, et touchés par ces merveilles, ils en recherchent les causes. C'est ainsi que par des recherches patientes et de longues investigations, ils parviennent à un savoir et à une subtilité remarquables, que les hommes appellent « la philosophie naturelle ».

          

  Mais il existe une autre forme de philosophie plus élevée, qui est au-dessus de la nature, et à laquelle on parvient également par l'émerveillement : c'est la philosophie des chrétiens. Et, sans aucun doute, de tout ce qui caractérise la doctrine chrétienne, il est particulièrement extraordinaire et merveilleux que le Fils de Dieu, par amour pour l'homme, ait consenti à être crucifié et à mourir sur la croix. (...) N'est-il pas étonnant que celui pour qui nous devons avoir le plus de crainte respectueuse ait ressenti une peur telle qu'il eut une sueur d'eau et de sang ? (...) N'est-il pas étonnant que celui qui donne la vie à toute créature ait enduré une mort si ignoble, cruelle et douloureuse ?

            Ainsi ceux qui s'efforcent de méditer et d'admirer ce « livre » si extraordinaire qu'est la croix, avec un cœur doux et une foi sincère, parviendront à un savoir plus fécond que bien d'autres qui étudient et méditent quotidiennement des livres ordinaires. Pour un vrai chrétien, ce livre-ci est un objet d'étude suffisant pour tous les jours de sa vie

Homélie du Père Gilbert Adam

« Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »

Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Quelle profondeur donne à notre quotidien cette page de l’Evangile qui nous invite à prendre de la hauteur, « d’être d’en haut, » de vivre les « choses d’en haut. » L’émerveillement nous donne de vivre, il nous conduit à la connaissance. Notre foi commence et s’achève dans l’émerveillement, un regard qui nous élève jusqu’au Père. Notre regard sur le Christ élevé sur la Croix, s’élève jusqu’à la résurrection. Jésus nous redit sans cesse que le mystère de Dieu est un mystère d’amour. Mais nous sommes comme le peuple d’Israël déporté en Égypte qui récrimine contre Dieu. Cet esclavage "extérieur" est le signe d’un esclavage plus profond qui est celui du péché. Jésus n’a fait que du bien dans la douceur et la tendresse de Dieu. Devant la dureté du cœur de ceux qui se sont appropriés la loi et qui croient servir Dieu dans la contestation, Jésus dit : "Je m’en vais," vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Entendre de Jésus ce message d’amour, de paix et de douceur, c’est déjà être déjà guéri.

Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
 À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus a le cœur blessé par ces juifs qui ne comprennent pas ses paroles. « Dieu est Amour, » cet amour n’est reçu que par un désir et une attente d’être sauvé. Marie perçoit le combat de Jésus pour son peuple, elle souffre de la violence et de la haine contre son fils, contre le Fils unique du Père ! Elle en a le cœur brisé. Marie est présente quand Jésus est dans la faiblesse de l’agonie, là, elle nous rejoint dans notre faiblesse. Elle sera encore présente quand son fils sera crucifié pour nous. Jésus nous sauve par sa Croix. Quand le soldat ouvrit le côté de Jésus, « Il jaillit de l’eau et du sang. » Cette eau et ce sang sont le symbole du baptême et de l’Eucharistie. L’Église est née par le bain du Baptême issu du côté transpercé de Jésus. Le Christ a formé l’Église à partir de son côté, comme Dieu a formé Ève à partir du côté d’Adam. Jésus libére l’humanité de l’esclavage du menteur pour qu’elle retrouve la soif du Dieu vivant. Notre émerveillement passe par le détournement de notre regard de nous-mêmes pour rejoindre la réalité du monde et de notre Salut. La Pâque est une œuvre plus merveilleuse encore que la création au commencement du monde.

"Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. » 
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. La venue de Jésus nous offre la délivrance. L’humanité a son avenir en Dieu. Si la Passion de Jésus nous affecte, nous voulons l’imiter en portant nos croix avec Lui. Marie s’est laissée toucher par Dieu, elle a crié sa soif d’aimer, sa soif d’être aimée. Du ciel, le Seigneur s’est penché, il entend la plainte des captifs, il veut libérer son peuple de la mort. Dieu se laisse toucher par la vulnérabilité de sa créature, il deviendra l’agonisant qui veut nous rejoindre pour nous sortir de la détresse. L’émerveillement devant l’œuvre de Dieu nourrit notre vie quotidienne traversée par la Croix de Jésus. Il lui donne l’aliment qui la fait vivre, son Corps Ressuscité. Ainsi que la femme engendre de son propre sang et nourrit de son lait ses enfants, de même le Christ nourrit constamment de son Corps et de son Sang celle qu’il a engendrée.

Nous demandons la grâce de rejoindre la bonté du cœur de Jésus.

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