Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Fulbert et aux autres Très Saintes âmes

SAINT DU JOUR
banner santi.jpg
Date 10 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint Siège

SAINTE MADELEINE DE CANOSSA, VIERGE, FONDATRICE DES FILLES ET DES FILS DE LA CHARITÉ

20180410_Wikimedia Commons_1835_MADDALENA DI CANOSSA.jpg

Fondatrice des Filles de la Charité, elle était tellement déterminée à réaliser la volonté Dieu dans sa vie qu’elle a mérité le surnom de « Napoléon en jupe ». Contraire au rigorisme, elle demandait à ses religieuses de vivre avec joie et simplicité.   

 

Une enfance difficile

Madeleine Gabrielle de Canossa, descendante de la célèbre Mathilde de Canossa qui avait favorisé la levée, de la part du pape Grégoire VII, de l’excommunication contre l’empereur Henri IV, naquit le 1° mars 1774 dans le palais nobiliaire véronais qui appartenait à sa famille et qui faisait face à l’Adige, à peu de distance de l’Arc des Gavi. A l’âge de cinq seulement elle resta orpheline de père, et deux ans après elle fut abandonnée par la mère qui épousa en secondes noces le marquis Zenetti de Mantoue. L’éducation de Madeleine et de ses quatre frères fut confiée dans les années successives à une gouvernante française particulièrement sévère, qui ne comprenait pas le caractère de la fillette et la traitait avec une dureté excessive. A quinze ans Madeleine fut frappée par une mystérieuse fièvre, suivie d’une sciatique très violente et d’une forme grave de variole. Ces infirmités lui laissèrent un asthme chronique et une douloureuse contraction aux bras qui s’aggravèrent avec le temps.
Durant sa convalescence fit route en elle la vocation religieuse et le désir d’entrer au couvent, mais elle était habitée par la pensée de tant de pauvres et besogneux qui se pressaient à l’entrée du palais paternel et qu’elle soutenait de nombreuses manières.

Premières expériences au Carmel

Après s’être entretenue avec son confesseur, le carme Etienne du Sacré-Cœur, elle demanda d’entrer pour un temps d’essai au monastère de Sainte Thérèse à Vérone, puis dans celui des Carmélites déchaussées à Conegliano. Les deux expériences se terminèrent dans l’espace de quelque mois avec son retour à la maison, parce que jugée inapte à la vie cloîtrée. La prieure du Couvent de Vérone lui écrivit cependant que si « Dieu avait manifesté avec évidence de ne pas la vouloir Déchaussée, ce n’est pas pour cela qu’il la refusait comme Epouse », et lui conseilla un nouveau directeur spirituel, don Louis Ribera, lequel l’exhorta à un service de charité dans sa propre famille et dans le monde. En 1799 Madeleine recueillit dans la rue deux filles en débandade et les installa provisoirement dans un appartement dans l e quartier malfamé de Saint Zénon. Le palais de Canossa hébergea en 1804 Napoléon Bonaparte, de passage à Vérone. Bonaparte eut l’occasion de connaître et d’apprécier Madeleine et son zèle apostolique et lui procura l’ancien monastère des Augustiniennes. Ainsi naquit le premier Institut de la Congrégation des Filles de la Charité, approuvée par Pie VII en 1816, et où Madeleine organisa des cours de catéchisme et l’assistance aux malades, mais surtout des écoles d’instruction et de formation pour les filles.

Filles de la Charité.

De nombreuses jeunes attirées par le charisme de Madeleine la rejoignirent ainsi que consœurs : en peu de temps surgirent de nouveaux Instituts à Venise, Milan, Bergame et Trente. Dans la Congrégation était bannie toute forme de tristesse et de mélancolie. Elle conseillait, plutôt qu’une rigueur excessive, l’abandon paisible à la volonté de Dieu. Auprès de l’Institut de Bergame, elle fonda le premier séminaire pour les maîtresses paysannes, et à la suite l’Ordre Tertiaire des Filles de la Charité, ouvert aussi aux femmes mariées ou veuves qui s’occupaient principalement de l’instrucction des infirmières et des enseignantes.

Trois Ave Maria

Dans les dernières années de sa vie Madeleine souffrit de plus en plus de crises d’asthme et de fortes douleurs aux jambes et aux bras. Dans la cellule dénudée de son couvent il n’y avait même pas un prie-Dieu : pour prier lui suffisaient, disait-on, les marches sous la fenêtre. Le 10 avril 1835 elle demanda aux consœurs de la soutenir sur les pieds pour réciter trois Ave Maria, à Notre Dame des Doleurs, pour laquelle elle avait une spéciale dévotion. A la troisième Ave Maria, raconte-t-on, elle leva les bras en haut avec un cri de joie, joignit les mains et inclina la tête sur les épaules d’une consœur. Elle fut béatifiée pas Pie XII en 1941 et successivement canonisée par Jean-Paul II en 1988.

Saint Fulbert

Évêque de Chartres
† 1028 ou 1030

Saint Fulbert
Saint Fulbert

Saint Fulbert, l'un des plus grands et des plus saints évêques de Chartres, fut aussi le premier savant de son époque; l'un de ses biographes dit, en effet, qu'il surpassait facilement tous ses contemporains, tant dans la connaissance des Saintes Écritures que dans les sciences profanes.

Son humilité, qui brille à chaque page de ses lettres, ne fait qu'ajouter à son rare mérite: "Je suis, écrivait-il, le très petit évêque d'une très grande Église." -- "Je suis un homme rempli de misères, incapable de me conduire moi-même et néanmoins chargé de conduire les autres dans les voies du salut."

Il fut le modèle des pasteurs, par son zèle à défendre les intérêts de l'Église. Sans négliger le gouvernement de son peuple, il trouvait du temps pour composer de pieux ouvrages. Ses sermons en l'honneur de la Sainte Vierge, pour Laquelle il avait une dévotion particulière, sont très remarquables; jamais il n'était plus éloquent en chaire que quand il exhortait son peuple au culte et à l'amour de Marie.

L'auguste Mère de Dieu Se plut à récompenser sa piété par des faveurs extraordinaires. Dans une maladie très grave, Marie fit couler sur ses lèvres un baume céleste, et le mal disparut.

Une des gloires de Fulbert, c'est la construction de la cathédrale de Chartres, qui subsiste encore. L'ancienne ayant été détruite par un effroyable incendie, il employa au temple magnifique qu'il fit construire tout ce qu'il possédait; les largesses royales affluèrent de toutes parts. Il s'appliqua ensuite à faire honorer Dieu dans ce temple par des chants harmonieux et des cérémonies majestueuses.

C'est dans la crypte de cette cathédrale insigne qu'est honorée Notre-Dame-de-sous-terre, dont l'histoire merveilleuse remonterait au temps des Druides, et dont l'image était dédiée à la Vierge qui devait enfanter: Virgini pariturae.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Autres Fêtes du Jour
Saint Antoine Neyrot  Martyr dominicain à Tunis (✝ 1460)
Saint Apollonius  prêtre et martyr (date ?)
Saint Bademus de Perse  martyr (✝ v. 380)
Saint Bède le jeune  moine bénédictin (✝ 883)
Bienheureux Boniface Zukowski  prêtre franciscain conventuel et martyr à Auschwitz (✝ 1942)
Vénérable Cecilio Maria Cortinovis  religieux capucin italien (✝ 1984)
Saint Démos  martyr en Turquie (✝ 1763)
Saint Gajan  diacre et martyr (IVe siècle)
Saint Grégoire V  Patriarche de Constantinople (✝ 1821)
Saint Jacques Et ses compagnons, martyrs en Perse à la fin des persécutions de Sapor II (✝ 380)
Saint Macaire l'Arménien  Moine à Gand (✝ 1042)
Sainte Madeleine de Canossa  Fondatrice des Filles et des Fils de la Charité (✝ 1835)
Bienheureux Marc Fantucci  Frère mineur (✝ 1479)
Saint Michel des Saints  Supérieur des Trinitaires (✝ 1625)
Saint Pallade  Evêque d'Auxerre (✝ v. 658)
Bienheureux Paterne d'Abdinghof  Reclus à Paderborn (✝ 1058)
Bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos  'le martyr d'Armero' (✝ 1948)
Six Mille Martyrs  martyrs de Géorgie (✝ 1615)
Saint Térence et ses compagnons  martyrs en Afrique (IIIe siècle)

Saint Michel des Saints
Trinitaire déchaussé

 

M

iguel de los Santos naît à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 septembre 1591. Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le vœu de chasteté perpétuelle.

 

À l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne. Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui. En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre. Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline. Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.

 

Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux. Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat. Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses vœux, le 30 septembre 1607.

 

Peu de mois après, il apprit que le bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité. Il se hâta d'aller se joindre aux fervents religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.
 

Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle. Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture. Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses célestes.
 

On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint-Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères. Mais quelles que soient les consolations célestes que saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité. Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.
 

Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint. On l'appelait : « la fleur des Saints », d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité. Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre.

 

Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 avril 1625.

 

Miguel de los Santos a été canonisé le 8 juin 1862 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).

Bx Antonio (Antoine) Neyrot de Rivoli
Prêtre o.p. et martyr († 1460)

A

ntoine Neyrot naît en 1425 à Rivoli (province de Turin dans le Piémont, Italie).

 Il entra tout jeune au couvent Saint-Marc de Florence, où il eut pour frères saint Antonin, alors prieur, et Fra Angelico. Antonin insistait toujours sur l’importance de l’étude, de la prière et de la patience pour faire un bon dominicain. Mais Antoine n’était pas très fervent. il obtint d’être envoyé en Sicile où il pensait être plus "tranquille" qu'à Florence. 

En 1458, il quitte la Sicile et s’embarque pour Naples (ou, selon certains, pour l’Afrique); Au cours du voyage, il est pris par des corsaires et emmené captif à Tunis. Pour ne pas devenir esclave, il se fit musulman et se maria. Il entreprit de traduire le Coran en italien, mais n’y trouvant qu’un tissu de fables, il reconnut son erreur et sa faute, d’autant plus qu’il apprit la mort de saint Antonin (en mai 1459) qu’il vénérait.

Il retourna à Jésus-Christ, renvoya sa femme, reprit l’habit dominicain le 10 avril 1460, un Jeudi saint, et alla trouver le dey pour lui dire qu’il regrettait son apostasie : il fut aussitôt lapidé. Racheté par des marchands génois, son corps fut enterré à Gênes, puis transféré à Rivoli.

De nombreux miracles eurent lieu sur sa tombe. Le culte du martyr s'accrut et fut autorisé en 1767 par Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).

Six Mille Martyrs

martyrs de Géorgie (✝ 1615)

Dans le désert de David de Garesja, en Géorgie, se trouvaient douze monastères. En 1615, le Shah de Perse, Abas Ier, dévasta la Géorgie y massacrant un grand nombre de chrétiens. Au matin de Pâques, voyant la procession des moines autour de l'église de la Résurrection du Christ, il ordonna de tous les massacrer également, détruisant ces monastères qui, durant près de mille ans, avaient constitué l'un des plus grands foyers de la culture spirituelle de la Géorgie.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article