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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Valérie et aux très Saintes âmes du 28 avril

SAINT DU JOUR
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Date 28 avril

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

 

Sainte Valérie de Milan

Martyre (✝ 171)

et son mari saint Vital de Ravenne (culte supprimé en 1969), martyrs à Ravenne, parents supposés des saints Gervais et Protais.
Dénoncé comme chrétien, Vital fut jeté au fond d'un puits et étouffé sous un tas de pierres et de sable.
A quelque temps de là, Valérie fut battue et torturée au point qu'elle succomba à ses blessures deux jours plus tard.

Sainte Valérie de Milan, martyre (+ 171) - Christ Roi

Autres Fêtes du Jour
Saint Affrique  (VIe siècle)
Saint Aphrodise  martyr et premier évêque de Béziers (✝ 65)
Saint Arthème  (✝ 609)
Saint Cyrille de Tourov  Confesseur de la région de Minsk (✝ 1183)
Saints Eusèbe, Charalampe et leurs compagnons  martyrs à Nicomédie (date ?)
Sainte Gianna Beretta Molla  mére de famille (✝ 1962)
Bx Joseph Cebula  prêtre et martyr en Autriche (✝ 1941)
St Louis-Marie Grignion de Montfort   fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse (✝ 1716)
Bienheureux Lucchese  Tertiaire franciscain (✝ 1260)
Bse Maria Felicia Guggiari Echeverría  carmélite paraguayenne (✝ 1959)
Saints Maxime, Dadas et Quintilien martyrs dans la Mysie inférieure, l'actuelle Bulgarie (✝ v. 303)
Saint Pamphile  évêque de Valva (✝ v. 706)
Saint Paul Pham Khac Khoan et ses compagnons  martyrs au Tonkin (✝ 1840)
Saint Pollion  (✝ 304)
Saintes Probe et Germaine  Vierges et martyres (IVe siècle)
Saint Prudence  Ermite en Catalogne (IXe siècle)
Vénérable Théophanius-Léo (Adolphe Chatillon)  Frère des Écoles Chrétiennes (✝ 1929)
Saints Zenon, Eusèbe, Néon et Vital  martyrs à Corfou (Ier siècle.)

SAINT LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT FONDATEUR DES MONTFORTAINS ET DES FILLES DE LA SAGESSE

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort fut aussi un prophète ...Dévot de Marie et de la croix, saint Louis Marie Grignion de Montfort, est l’auteur du célèbre «Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge». Au XVIIIe siècle, ce saint français fonda congrégations et inspira des associations de laïcs. Ses reliques sont vénérées à Saint Laurent- sur- Sèvre. 

«Je ne crois pas qu’une personne puisse acquérir une union intime avec Notre Seigneur et une parfaite fidélité à l’Esprit Saint, sans une très grande union avec la très sainte Vierge». C’est là un pilier de la spiritualité de Louis Marie Grignion de Montfort. «Toute notre perfection, écrivait-il, consiste dans à être conformes, unis et consacrés à Jésus»; et imiter Marie, c’est suivre «la créature la plus conforme à Jésus». Deuxième enfant de 18 frères et sœurs, il est né le 31 janvier 1673 dans une famille bretonne profondément chrétienne à Montfort-la-Cane, et reçoit le baptême le lendemain de sa naissance.

Depuis l’enfance, il est prédisposé à la vie intérieure

Malgré les difficultés économiques, à 12 ans Louis a fréquenté le collège des Jésuites de Saint Thomas Becket à Rennes, avant de rejoindre Paris pour étudier à la Sorbonne, et d'entrer au séminaire de Saint-Sulpice. À 27 ans, le 15 juillet 1700, jour de la Pentecôte, il est ordonné prêtre: des témoins racontent qu’il resta tout un jour en adoration comme «un ange sur l’autel».

La défense de la vérité contre l’hérésie janséniste

Àme priante, il est aussi un homme d’action. Son œuvre évangélisatrice se distingue aussitôt dans la défense de la foi catholique contre le rationalisme, le protestantisme, le gallicanisme et le jansénisme répandus à l'époque. Parmi ses premières charges, il est nommé aumônier de l’hôpital de Poitiers. Très aimé des malades et des pauvres pour son zèle missionnaire et son dévouement inconditionnel à leur égard, il s’attire cependant l’inimitié de certains prêtres pour son comportement jugé excentrique et se retrouve écarté de cette charge.

Le pèlerinage à pieds chez le pape et la mission auprès du peuple

Après deux mois de marche, en 1706, il parvint à Rome et Clément XI lui décerne le titre de Missionnaire Apostolique, lui faisant le cadeau d’un crucifix en ivoire qu’il portera toujours avec lui. Le Pape l'invite à se consacrer à l’évangélisation de la France. Avant son retour dans sa patrie, Louis, qui aimait se définir «serviteur de Marie», visite la Sainte Maison de Lorette, attiré par la vie de soumission à la Vierge vécue par Jésus dans le foyer de Nazareth. Le diocèse de Poitiers continuant de lui être interdit , il se dédie à la mission auprès des ruraux de sa Bretagne natale et de la Vendée, et à l’édification de l’Église, non seulement spirituelle, mais aussi matérielle, en reconstruisant certaines chapelles.

«La vraie dévotion mariale est christocentrique»

S’il suit Marie c’est pour «trouver Jésus-Christ»; cette conviction permet à l'abbé Grignion de Montfort de mener une pastorale fondée sur la centralité du culte à la Vierge, sur la diffusion de la prière du chapelet et sur l’organisation de processions et célébrations mariales.

La Croix, «source de sagesse»

Louis-Marie ne s’est pas soustrait à la Croix lorsque, malgré la pieuse estime dont il jouissait auprès des fidèles, il connaît la souffrance de la persécution à l’intérieur et en dehors de l’Église. L’évêque de Nantes, par exemple, refuse la bénédiction du Calvaire construit par le prêtre, grâce à la contribution de nombreuses personnes, au terme de la mission à Pontchâteau. L’œuvre avait été détruite et reconstruite plusieurs fois, d’abord sous Louis XIV, puis durant la Révolution Française. Le missionnaire n'a toutefois jamais cédé au découragement: «si nous ne pouvons pas édifier la croix ici, commentait-il, nous l’édifierons dans notre cœur».

Totus tuus

Au cours des dernières années de sa vie Montfort est appelé à prêcher dans les diocèses de Luçon et de La Rochelle par leurs évêques respectifs, ouvertement antijansénistes. Il meurt de pneumonie alors qu’il participait à une mission, le 28 avril 1716, à l’âge de 44 ans. À son chevet se réunit tout le peuple pour recevoir sa bénédiction. Béatifié par Léon XIII en 1888, canonisé par Pie XII en 1947, (ici le discours aux pèlerins) il est inscrit au calendrier général de l’Église en 1996 par saint Jean Paul II, qui a tiré de sa spiritualité la devise de son pontificat «Totus tuus». Fondateur de la Compagnie de Marie (1705) et des Filles de la Sagesse (1703), saint Louis-Marie est connu pour ses écrits mariaux comme le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, rédigé en 1712, mais resté caché pendant 150 ans dans un petit coffre; retrouvé en 1842, il est publié l’année suivante et traduit aujourd’hui dans toutes les langues, étant devenu le point de référence de la spiritualité mariale mondiale.

Voici la version brève de la prière de consécration à Jésus par Marie de saint Louis-Marie Grignion de Montfort: 

« Je vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Amen. »

SAINT PIERRE MARIE CHANEL, PRÊTRE MARISTE MARTYR EN OCÉANIE

Premier martyr de l’Océanie, prêtre diocésain puis mariste, il exerce son ministère auprès des campagnes de l’Auvergne-Rhône-Alpes, en France, et des peuples autochtones de l’île de Futuna dans le Pacifique. Dévot de la Vierge, il voulait être missionnaire. Il mourut le 28 avril 1841. 

Pierre est né à Cuet en France, le 12 Juillet 1803. Ses parents, de riches paysans, l’ont fait baptiser le 16 juillet, mémoire de Notre Dame du Mont Carmel: la figure de Marie, en effet, sera une constante dans sa vie. Enfant simple et de bonnes manières, il est remarqué par le curé de Cras-sur-Reyssouze, l’abbé Jean Trompier, qui sent son penchant pour la prêtrise et lui propose d’entrer au séminaire ouvert dans son presbytère, où il est accueilli le 11 novembre 1814. En pleine adolescence, il se passionne pour les lettres des missionnaires et murit en lui la vocation à la mission. Le jour de la Confirmation, il choisit Louis de Gonzague comme deuxième Saint Protecteur et décide de s’appeler Pierre-Louis ; apprenant ensuite que sa mère l’avait consacré à la Vierge avant même la naissance, il ajoute à ses deux prénoms celui de Marie.

La mission : un rêve à réaliser

Lorsqu’il entra au séminaire, Pierre-Louis-Marie profita de l’étude, mais doutes et incertitudes ne l’épargnent pas quant à son choix de vie; il parvient cependant à les surmonter par la prière, en particulier adressée à la Vierge. Le 15 juillet 1827, il est ordonné prêtre et nommé vicaire à Ambérieu, puis curé à Crozet, mais le désir d’aller en mission ne le lâche pas. Jamais. Il demande à deux reprises à son évêque de partir, mais l’autorisation lui est refusée. Entre-temps, il s’approche du père Jean-Claude Colin, qui, avec d’autres prêtres diocésains, fonde la Société de Marie. Parmi les objectifs de la nouvelle congrégation religieuse, se trouve aussi l’évangélisation du monde non chrétien. Pierre y trouve son lien avec Marie et l’idéal de la mission. Il se sent chez lui. Il décide alors de devenir mariste.

De la France à l’Océanie, le long voyage dans l’inconnu

En 1835, le Saint-Siège demande au diocèse de Lyon des missionnaires pour l’Océanie et les maristes sont alors impliqués. Les religieux acceptent de partir mais demandent au Saint-Siège que leur congrégation soit d’abord reconnue; l’approbation de la Société de Marie survient le 29 avril 1836. Parmi les candidats à partir en mission se trouve Pierre, qui émet les vœux religieux le 24 septembre, jour de Notre-Dame des grâces. Un mois plus tard, à l’âge de 33 ans, il quitte Le Havre. Il faut plus d’un an pour atteindre l’archipel de Hoorn, puis débarquer sur l’île de Futuna avec le Frère Delorme. Les deux se présentent alors au souverain, le roi Niuliki qui leur offre l’hospitalité dans sa maison. Dès le début, Pierre s’adapte aux coutumes de l’île et essaie d’apprendre la langue locale. Un mois après son arrivée, le 8 décembre 1837, il célèbre secrètement la première messe dans la hutte construite par le roi pour lui et le frère Delorme. Ne pouvant se cacher longtemps, il décide d’inviter le roi et ses proches à la liturgie de minuit de Noël, la décrivant comme une grande fête. La nouvelle du rite accompli par le père Chanel se répand immédiatement sur toute l’île et beaucoup affluent vers la cabane transformée en chapelle pour demander au missionnaire de le refaire.

Premier martyr d’Océanie

Au cours des mois, le Père Chanel commence à visiter les villages de l’île, s’approche des gens, soigne les malades, se préoccupe des personnes âgées et se distingue par sa douceur et sa bonté. En l’espace de deux ans, il est désormais connu dans tout Futuna, beaucoup s’intéressent à la religion dont il parle et certains lui demandent d’être préparés pour le baptême. La réputation du religieux, cependant, heurte le roi Niuliki qui craint pour son autorité, ainsi commence-t-il à entraver son ministère pour le pousser à quitter l’île. Il fait en sorte qu’on l’insulte, le harcelle et vole, il lui fait manquer de vivres et fait persécuter les catéchumènes. Pierre conserve sa patience et son humilité. Il ne se décourage pas. Le roi, apprenant la conversion de son fils aîné - le prince Meitala – entre en furie et après avoir consulté la famille, décide de faire tuer le père Chanel. L’exécution est confiée au général Musumusu et le 28 avril 1841, le missionnaire est massacré, devenant ainsi le premier martyr de l’Océanie. Le roi est convaincu d’avoir éradiqué la nouvelle religion, mais l’année suivante d’autres missionnaires arrivent à Futuna; puis une petite église est construite sur le lieu du martyre et en 1844 tous les habitants de l’île sont désormais chrétiens. Le 17 novembre 1889, Léon XII déclara Bienheureux le Père Chanel et, le 12 juin, Pie XII le proclama Saint sous le titre de protomartyr et saint patron de l’Océanie.

Sainte Jeanne Beretta Molla
Mère de famille, médecin exemplaire

 

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ianna Beretta naît à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine de la nécessité et de l'efficacité de la prière.

 

Durant les années de lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.

 

Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

 

Alors qu'elle remplit sa charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une « mission », elle accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement : « pour former une famille vraiment chrétienne ».

 

Elle se fiance avec l'Ingénieur Pietro Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois : Pierluigi naît ; puis en décembre 1957, c'est Mariolina ; en juillet 1959, c'est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.

 

En septembre 1961, vers le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur : un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.

 

La vie est sauve. Elle remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande à Dieu que cela lui soit épargné.

 

Quelques jours avant l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant : « Si vous devez décider entre moi et l'enfant, n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le ». Le matin du 21 avril 1962, Gianna Emanuela est née, saine et sauve.

 

Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: « Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime », elle meurt saintement.

Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.

 

« Immolation préméditée », c'est ainsi que saint Paul VI a défini le geste de Jeanne Beretta à l'Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant « Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée ». La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est évidente.

 

Gianna Beretta Molla a été béatifiée le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille, et canonisée, le 16 mai 2004, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 

L'Ingénieur Pietro Molla, avec les enfants Pierluigi, Laura et la dernière fille Gianna Emanuela, étaient présents lors de la cérémonie : c’était la première fois, dans l’histoire millénaire de l’Église, qu’il se vérifiait un cas pareil.

 

 

Vénérable Théophanius-Léo (Adolphe Chatillon)

Frère des Écoles Chrétiennes (✝ 1929)

Adolphe Chatillon est né à Nicolet, au Québec, le 31 octobre 1871...
..."Ma mission auprès de ces jeunes est de les aider à se former; je suis ici pour leur montrer comment faire; mon rôle est de les amener à agir par eux-mêmes et sans aide, aussitôt que possible." "Au cours de votre noviciat, disait-il aux jeunes, une idée forte, chargée de toutes les énergies de votre âme, doit vous dominer; la voici: je veux être l'ami de Jésus, l'enfant de Marie et le héros des âmes." Tout en lui était prédication parce que l'harmonie était parfaite entre ses paroles et ses actions...
...En novembre 1928, Frère Théophanius assista en Belgique au Chapitre général de sa communauté comme président de la commission chargée d'étudier l'observance des Règles. En raison d'un cancer de l'intestin qui le minait sourdement, il éprouva une grande fatigue. On le conduisit à Paris pour y subir une sérieuse intervention qui cependant n'obtint pas le résultat espéré.
Au début de mars 1929, il se sentait assez bien pour entreprendre la traversée de l'Océan avec l'aide d'un bon infirmier et revenir à son cher 'Mont-De-La-Salle'.
Pendant tout le temps que dura sa maladie, il fut un patient très édifiant. 0n accourait auprès de son lit comme en pèlerinage. Si bien que sa chambre était transformée en oratoire et que l'on en sortait meilleur. On peut dire qu'il s'est éteint comme ravi en extase, les yeux fixant un coin du ciel. C'était le dimanche 28 avril 1929.
Théophanius-Léo (Adolphe Chatillon) (1871-1929) - Frère des Écoles Chrétiennes - Diocèse d'Edmundston - Canada.
La nouvelle est arrivée le dimanche 3 avril.  Dans un courriel au Frère Gilles Beaudet, Frère Rodolfo Meoli est heureux d'annoncer: "Nous avons désormais le décret: Frère Adolphe Chatillon (en religion Théophanius-Léo) est Vénérable.  La nouvelle est annoncée officiellement dans l'Osservatore Romano du 2 avril 2011."   Frère Rodolfo termine en disant : Bravo et félicitations à vous, Frères canadiens, qui avez vous aussi votre 'Vénérable'.
Frères des Écoles Chrétiennes - district du Canada francophone

"Rendre heureux pour rendre meilleur"

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