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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

“Il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit par les prophètes de l'Ancien Testament

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts » (Ac 3, 11-26)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
l’infirme que Pierre et Jean venaient de guérir
ne les lâchait plus.
Tout le peuple accourut vers eux
au Portique dit de Salomon.
Les gens étaient stupéfaits.
Voyant cela, Pierre interpella le peuple :
« Hommes d’Israël,
pourquoi vous étonner ?
Pourquoi fixer les yeux sur nous,
comme si c’était en vertu de notre puissance personnelle
ou de notre piété
que nous lui avons donné de marcher ?
Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères,
a glorifié son serviteur Jésus,
alors que vous, vous l’aviez livré,
vous l’aviez renié en présence de Pilate
qui était décidé à le relâcher.
Vous avez renié le Saint et le Juste,
et vous avez demandé
qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier.
Vous avez tué le Prince de la vie,
lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
nous en sommes témoins.
Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ :
c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme
que vous regardez et connaissez ;
oui, la foi qui vient par Jésus
l’a rétabli dans son intégrité physique,
en votre présence à tous.
D’ailleurs, frères, je sais bien
que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs.
Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé
par la bouche de tous les prophètes :
que le Christ, son Messie souffrirait.

Convertissez-vous et tournez-vous vers Dieu
pour que vos péchés soient effacés.
Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur,
et il enverra le Christ Jésus
qui vous est destiné.
Il faut en effet que le ciel l’accueille
jusqu’à l’époque où tout sera rétabli,
comme Dieu l’avait dit par la bouche des saints,
ceux d’autrefois, ses prophètes.
Moïse a déclaré :
Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous,
du milieu de vos frères, un prophète comme moi :
vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.
Quiconque n’écoutera pas ce prophète
sera retranché du peuple.

Ensuite, tous les prophètes
qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs,
aussi nombreux furent-ils,
ont annoncé les jours où nous sommes.
C’est vous qui êtes les fils des prophètes et de l’Alliance
que Dieu a conclue avec vos pères,
quand il disait à Abraham :
En ta descendance seront bénies
toutes les familles de la terre.

C’est pour vous d’abord
que Dieu a suscité son Serviteur,
et il l’a envoyé vous bénir,
pourvu que chacun de vous se détourne de sa méchanceté. »

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 8, 4-5, 6-7, 8-9)

R/ Ô Seigneur notre Dieu, qu’il est grand, ton nom,
par toute la terre ! ou : Alléluia !
 (Ps 8, 2)

À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,
le couronnant de gloire et d’honneur ;
tu l’établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.

Les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

ÉVANGILE
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Lc 24, 35-48)

Alléluia. Alléluia.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Alléluia. (Ps 117, 24)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
les disciples qui rentraient d’Emmaüs
racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons
ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux
à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore,
lui-même fut présent au milieu d’eux,
et leur dit :
« La paix soit avec vous ! »
Saisis de frayeur et de crainte,
ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez :
un esprit n’a pas de chair ni d’os
comme vous constatez que j’en ai. »
Après cette parole,
il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire,
et restaient saisis d’étonnement.
Jésus leur dit :
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara :
« Voici les paroles que je vous ai dites
quand j’étais encore avec vous :
“Il faut que s’accomplisse
tout ce qui a été écrit à mon sujet
dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors il ouvrit leur intelligence
à la compréhension des Écritures.
Il leur dit :
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,
qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
et que la conversion serait proclamée en son nom,
pour le pardon des péchés,
à toutes les nations,
en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Jésus apparaît aux disciples,
Thomas absent

Jésus, ce soir, nous donne sa paix, nous envoie au monde, comme le Père L'a envoyé et c'est l'Esprit Saint qui, à travers nous, atteindra désormais tous les hommes

la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d'en être les témoins. »
 


Méditation de l'évangile du jeudi 15 avril

Au soir de la résurrection, son apparition déchaîne la joie de ses amis, les emmurés du cénacle. Tout s'était écroulé, seules les portes du cénacle verrouillées protégeaient ces désespérés des menées de leurs ennemis qui venaient de triompher en assassinant Jésus.

Aussi l'apparition de Jésus parmi eux les saisit de crainte et de joie. Jésus les calme : « Paix à vous » ; les raisonne : non, Il n'est pas un esprit.

« De quoi êtes-vous troublés ? Et pourquoi ces incertitudes s'élèvent-elles en vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds : oui, c'est bien Moi. Touchez-Moi ; et rendez vous compte qu'un esprit n'a pas de chair ni d'os comme vous constatez que j'en ai. Et en disant cela, Il leur montra ses mains et ses pieds ».

Luc a admirablement décrit ce mélange de joie et de crainte qui les saisit devant le ressuscité :

« Comme ils étaient encore incrédules à force de joie et dans l'étonnement,
Il leur dit : avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils Lui donnèrent un peu de poisson grillé ; et Il le prit et en mangea en leur présence »

Et Il va donner aux siens cet étonnant pouvoir de recevoir l'Esprit-Saint qui les guidera pour retirer le péché du monde. Jésus, ce soir, nous donne sa paix, nous envoie au monde, comme le Père L'a envoyé et c'est l'Esprit Saint qui, à travers nous, atteindra désormais tous les hommes.

Au lieu de n'avoir que des raisonnements à offrir pour dissuader du mal et du péché, cette mission de Jésus nous permet de répondre, bien souvent, sans paroles, et d'apporter à nos frères la lumière incréée, la sagesse qui illumine et entraîne les cœurs (volonté et intelligence) vers la volonté du Père.

« Et Il leur dit donc de nouveau : Paix à vous ! Comme le Père m'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. Et ayant dit cela Il souffla sur eux, et leur dit : recevez l'Esprit Saint, ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ».

A nous d'user de ce pouvoir qui reste dépendant de notre volonté, redoutable pouvoir vis-à-vis de nos frères. Est-ce aussi le pouvoir du ministère sacerdotal dans la confession et l'absolution ? Sans doute les deux, car comment ne pas voir cette force de l'Esprit à l'œuvre aujourd'hui, dans tant et tant de communautés de prière !

Vraiment ces hommes et ces femmes font reculer le péché et libèrent les intelligences et les cœurs. Ils apportent à notre monde la lumière de l'Esprit-Saint et la tendresse du Père.


Père Gabriel

 

Saint Augustin (354-430)
 

évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

Sermon 116 ; PL 38, 657 (trad. Solesmes, Lectionnaire, vol. 3, p. 85 rev.)

« C'est vous qui en êtes les témoins »

Après sa résurrection, le Seigneur est apparu à ses disciples et les a salués en disant : « La paix soit avec vous ! » C'est vraiment la paix, cette salutation qui sauve, car le mot « salutation » vient de « salut ». Que pourrait-on espérer de meilleur ? L'homme reçoit la salutation du salut en personne, car notre salut c'est le Christ. Oui, il est notre salut, lui qui a été blessé pour nous et cloué au bois, puis descendu du bois et mis au tombeau. Mais du tombeau il est ressuscité ; ses blessures sont guéries, mais gardent pourtant leurs cicatrices. Il est utile à ses disciples que ses cicatrices demeurent afin que les blessures de leur cœur soient guéries. Quelles blessures ? Les blessures de leur incrédulité. Il est apparu à leurs yeux avec un corps véritable et « ils croyaient voir un esprit ». Ce n'est pas là une blessure légère dans leur cœur. (...)

            Mais que dit le Seigneur Jésus ? « Pourquoi ce trouble, et pourquoi ces doutes qui s'élèvent dans votre cœur ? » Il est bon pour l'homme non que sa pensée s'élève dans son cœur, mais que ce soit son cœur qui s'élève — là où l'apôtre Paul voulait établir le cœur des fidèles, à qui il disait : « Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d'en haut, non celles de la terre. Car vous êtes morts et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi serez manifestés avec lui pleins de gloire » (Col 3,1s). Et quelle est cette gloire ? La gloire de la résurrection. (...)

            Nous, nous croyons à la parole de ces disciples, sans qu'ils nous aient montré le corps ressuscité du Sauveur. (...) Mais à ce moment-là, l'événement paraissait incroyable. Le Sauveur les a donc amenés à croire non seulement par la vue, mais aussi par le toucher, pour que par le moyen des sens la foi descende dans le cœur et puisse être prêchée dans le monde entier à ceux qui n'avaient pas vu ni touché, mais qui pourtant croiraient sans hésitation (cf Jn 20,29)

Homélie du Père Gilbert Adam

"À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Jésus ressuscité apparaît à ses amis mais ils ont bien du mal à le reconnaître. Il faut que les apôtres osent croire en la résurrection de Jésus pour sortir de leurs peurs et de leur repliement. C’est difficile pour eux de croire et Jésus doit appeler sur eux la Paix pour tenter de les convaincre et leur faire dépasser leurs peurs. Ce n’est pas facile de croire à la victoire de l’amour après avoir constaté son échec apparent sur la croix. Notre foi s’appuie sur la foi de ceux qui ont vu Jésus, « comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain ! » Jésus ne demande pas d’abord de comprendre la Résurrection, mais de la constater et de se laisser interpeller par elle. La rencontre de Jésus vivant est la manifestation de sa présence. C’est lui qui a l’initiative et qui se manifeste vivant au milieu de nous. Nous constatons combien cette foi est difficile à être intégrée dans notre vie, Jésus doit encore revenir. La fraction du pain n’abolit pas l’impression d’absence car entre le sacrement visible et la réalité invisible un espace reste ouvert, celui de la foi.

"Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Jésus nous aide à le reconnaître, « il leur montra ses mains et ses pieds. » Il est vraiment vivant, tout ce qu’il a dit s’est réalisé, il est un chemin d’Amour. La Parole insiste sur le fait que Jésus ressuscité a un corps de chair. Pour effectuer le retournement de la peur à la foi, les apôtres constatent la réalité corporelle de la résurrection de Jésus. C’est bien Jésus qu’ils ont rencontré hier qui était mort, et qui aujourd’hui est vivant. Cela n’a pas été facile pour les disciples de croire que c’était bien le même qui était mort, puis qui est ressuscité. Jésus ressuscité donne des signes et nous sommes bouleversés par son amour empreint de tendresse. Il leur a fallu constater, en touchant ce corps, en entendant sa voix, que c’était bien lui.

"Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.
 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. Jésus, qui a traversé la mort, souligne le lien qui existe entre sa vie passée toute d’humilité et de souffrance, et la Résurrection que nous célébrons dans le mystère pascal. La reconnaissance de Jésus ressuscité nous permet, à sa suite, la reconnaissance de nous-mêmes comme des serviteurs souffrants promis à la résurrection. Le mystère de la résurrection est un mystère d’espérance. Il faut que l’Esprit Saint nous soit donné pour que nous entrions dans ce mystère. Tout ce que Jésus a fait, nous essayons de le refaire. C’est une communion de vie, une présence à son mystère et une intégration de notre être à son Mystère. En grandissant dans la foi, Jésus prend « corps » en nous et nous devenons des témoins d’espérance.

Nous demandons la grâce de croire vraiment en la Résurrection de Jésus pour que nous nous recevions de Lui et que nous vivions par Lu

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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