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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

LA FOI HEROÏQUE DE LA MÈRE DES DOULEURS LE SAMEDI SAINT.

Famille Missionnaire de Notre-Dame 07450 Saint-Pierre-de-Colombier
SAMEDI SAINT : PREMIER EXERCICE
– ANNÉE A CONTEMPLONS ET IMITONS LA FOI HEROÏQUE DE LA MÈRE DES DOULEURS.

Introduction 1) Pour commencer, seul, ou en famille, notre temps de méditation, mettons-nous en présence de Dieu par la prière ou les prières que nous préférons. 2) Écoutons avec un cœur bien ouvert ces paroles de la Bienheureuse Jacinthe à Lucie : « Moi, j’aime tant son Cœur, il est si bon. Je regrette tellement de ne pouvoir communier en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie. Doux Cœur de Marie, soyez mon salut ! J’aime tellement le Cœur de Marie ! C’est le Cœur de notre petite Maman du Ciel ! N’aimes-tu pas beaucoup répéter souvent : doux Cœur de Marie, Cœur immaculé de Marie ? Moi j’aime tellement cela, tellement !… Doux Cœur de Marie, soyez mon salut, Cœur immaculé de Marie, convertissez les pécheurs, sauvez les âmes de l’enfer. Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du Cœur Immaculé de Marie ; c’est à Elle qu’il faut les demander ; le Cœur de Jésus veut qu’on vénère avec lui le Cœur Immaculé de Marie ; que l’on demande la paix au Cœur Immaculé de Marie, car c’est à Elle que Dieu l’a confiée. Si je pouvais mettre dans le cœur de tout le monde le feu que j’ai là dans ma poitrine, et qui me brûle et me fait tant aimer le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie ». 3) Demandons à Dieu la grâce de mieux comprendre le martyre du Cœur douloureux de Marie et la grâce de vivre ce Samedi Saint comme un jour de deuil, de jeûne et de prière intense.
I) LA FOI HEROÏQUE DE LA MÈRE DES DOULEURS LE SAMEDI SAINT.

En ce Samedi Saint que nous voulons vivre comme un jour de retraite et de deuil, nous devons nous mettre à l’école du Cœur douloureux de Marie. Verser des larmes sentimentales devant l’immense souffrance qui broie son Cœur immaculé ne suffit pas ! Nous devons nous décider pour une vraie vie d’enfant de Dieu. Le juste vit de la Foi. Vivons-nous de la Foi ? Ne sommes-nous pas devenus des chrétiens bien superficiels et bien tièdes ?
Imitons la Sainte Vierge, et à son école, comprenons la Foi et vivons de la Foi. a) Saint Paul peut nous aider à comprendre la vertu théologale de Foi :
« scio cui credidi » = « je sais en qui j’ai cru » (2 Tm 1, 12). Lorsqu’il écrit à son disciple fidèle, il est en prison, il ressent très probablement l’échec humain et de grandes souffrances intérieures, du fait de sa solitude et de l’abandon de nombreux amis. Mais il ne se repent pas de s’être livré à Jésus et de Lui avoir tout donné ! Malgré ses souffrances, il garde une confiance sereine et ferme et il fait découvrir que la foi chrétienne n’est pas un sentiment (je sens), n’est pas une opinion (je pense) mais une certitude (je sais) ! La foi chrétienne est certitude. Ne l’oublions jamais ! Grâce à elle, nous vivons comme appuyé sur un fondement solide : Dieu, notre Rocher. Pierre, marchant sur les eaux, s’est mis à douter, il a eu très peur en constatant la profondeur des eaux, mais il a retrouvé confiance en saisissant la main que Jésus lui tendait. Agrippé au Sauveur, il était en sécurité !
Aujourd’hui, comme Pierre marchant sur les eaux, nous pouvons connaître des moments de grande frayeur et avoir peur de sombrer. Saisissons, avec l’aide de la Vierge Marie, la main que Jésus nous tend : nous serons en sécurité et nous dirons : « je sais en qui j’ai cru ». b) La Foi, cependant, est un combat : on ne voit pas, on ne sent pas ce à quoi on croit. La Foi est lumière et nuit en même temps. Lumière, parce qu’elle nous fait participer à la science de Dieu (je sais). Nuit, parce que l’on obéit à Jésus et à son Église sans voir et en ressentant peut-être des sentiments tout à fait opposés aux vérités de la Foi. Depuis sa présentation au Temple jusqu’à l’Assomption, la Sainte Vierge a vécu l’héroïcité de la Foi. Sans exagération, on peut dire qu’elle est encore plus grande qu’Abraham, le père des croyants !
Saint Bernard disait qu’elle avait consacré sa virginité à Dieu : « Ô vierge prudente, ô vierge généreuse, qui t’a appris que Dieu chérissait la virginité. Quelle loi de l’AT te l’a indiqué ?
La Parole de Dieu, vivante et agissante, s’était constituée ton maître avant de devenir ton fils. Elle avait instruit ton esprit bien avant de revêtir ta chair. Tu as donc résolu de t’offrir vierge au Christ, mais tu ignores que tu dois lui être offerte comme Mère ». La Sainte Vierge a fait un grand acte de foi pour obéir à Dieu et accepter le mariage avec Saint Joseph. Cette demande devait lui paraître contradictoire par rapport à sa décision de virginité. Elle a obéi sans comprendre pour l’amour de Dieu, quelle foi ! Au jour de l’Annonciation, elle renouvelle son acte héroïque de foi. Elle demande à Saint Gabriel une explication : comment pourra-t-elle concevoir en demeurant vierge ? La réponse la rassure :
 

elle croit que rien n’est impossible à Dieu et qu’elle concevra par l’action du Saint-Esprit. Elle ne doute pas que Jésus est le Messie attendu, alors qu’Il naît si pauvre dans la grotte de Bethléem. Elle ne doute pas de sa Puissance divine, alors qu’il faut fuir Hérode qui pouvait attenter à sa vie. Elle ne doute pas de la sollicitude divine pendant la si douloureuse épreuve de l’exil en Égypte. Elle ne doutera jamais de la Mission de son Fils pendant toutes les années de la vie cachée, alors que Jésus exerce l’humble métier de charpentier et lui est si humblement et amoureusement soumis ! Le Vendredi Saint, l’héroïcité de sa foi atteindra un point culminant. Comme notre Pape Jean-Paul II l’a écrit : elle a sous les yeux le plus cruel démenti aux paroles de Saint Gabriel au jour de l’Annonciation. Celui qui devait régner éternellement sur le trône de David meurt lamentablement sur un trône de malédiction : la Croix ! Elle a entendu le cri de Jésus : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-Tu abandonné ? ». Elle n’a pas douté ! Ne nous habituons jamais à l’héroïcité de la foi de notre Mère ! Ne parlons pas avec légèreté de ses douleurs et de sa foi héroïque ! Aucune créature n’a été - et ne sera - aussi éprouvée dans sa foi. Aucune créature n’a rendu une telle gloire à Dieu. L’Écriture témoigne de la foi d’Abraham qui, par obéissance à Dieu, allait sacrifier son fils unique. Dieu, cependant, a arrêté le bras d’Abraham : Isaac n’a pas été sacrifié ! Mais Dieu n’a pas arrêté le bras des bourreaux de Son Fils et du Fils de la Vierge Marie : Jésus a été sacrifié en endurant les épreuves les plus humiliantes ! Qu’elle est grande la foi de la Mère des douleurs. Avec Saint Jean, consolons-la, prions-la, imitons-la !
III) ENTENDONS L’APPEL DE NOTRE-DAME ET VIVONS DE LA FOI. La Sainte Vierge sera consolée par notre prière et nos sentiments de compassion, mais elle sera davantage réconfortée par notre décision de vivre vraiment de la foi. Cette décision devra se concrétiser au cours de la grande veillée pascale, au moment où nous renouvellerons les engagements de notre baptême. Préparons sérieusement ce moment. Les temps sont difficiles. Nous souffrons de la crise de l’Église. Nous pouvons avoir bien des soucis du fait de notre travail, des difficultés financières, des problèmes de santé, des deuils bien douloureux. Demandons à Notre-Dame des douleurs la grâce de ne jamais nous décourager. Ne soyons pas étonnés d’être tentés contre la Foi. Ne soyons pas étonnés du combat de la Foi, mais redisons souvent, avec la Sainte Vierge : « Je sais en qui j’ai cru ». Jésus nous a promis d’être tous les jours avec nous : croyons-Le ! La Foi, redisons-le, n’est pas un sentiment : « je sens que Jésus m’aime ». La Foi n’est pas une opinion : « je pense qu’il y a un Dieu et qu’il y a peut-être quelque chose après cette vie ». La Foi est certitude : « je sais ». Cette certitude se fonde sur Jésus, le Fils unique de Dieu, qui s’est fait homme, qui est mort pour notre salut et qui m’aime. La Sainte Vierge, au plus profond de la nuit obscure en ce Samedi Saint, n’a jamais douté. Qu’elle nous aide à ne jamais douter, même dans les moments les plus difficiles de notre vie ! A la fin de notre vie, Jésus ne nous demandera pas si nous avons reçu beaucoup de grâces de consolation, si nous avons senti qu’Il nous aimait, mais si nous avons cru en son Amour miséricordieux et si nous avons été fidèles. Notre Père ne cesse de nous redire : « soyez fidèles et éduquez nos amis à la fidélité ». Être fidèles, c’est faire une confiance absolue en Jésus, Fils de Dieu, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper. Être fidèles, c’est Lui obéir en obéissant à ceux qui agissent en son nom dans son Église. Être fidèles, c’est croire tout ce que nous enseigne l’Église. Être fidèles, c’est renoncer avec décision aux tentations du démon et vivre jusqu’à notre mort les engagements de notre baptême. Demandons humblement à Notre-Dame des douleurs la grâce d’être forts dans la foi et fidèles. Nous vivrons le premier message de Jean-Paul II : « n’ayez pas peur » !
IV) LE SAMEDI SAINT : JOUR DE DEUIL.
1
) Comment vivre concrètement, aujourd’hui, notre Samedi-Saint ? En le vivant avec la Sainte Vierge, les Saintes Femmes, les Apôtres et les disciples comme un vrai jour de deuil. En ce jour, leur esprit et leur cœur étaient sans cesse tournés vers le tombeau où reposait le corps de Jésus. Qu’il en soit de même pour nous : ne vivons pas ce jour comme un jour de détente, encore moins comme un jour superficiel, mais comme un jour de deuil et de prière intense. Plaisanter, raconter des histoires drôles ou grossières ferait terriblement souffrir le Cœur douloureux de Notre-Dame des douleurs. Soyons des fils et des filles aimants et compatissants. Vivons ce jour comme un jour de retraite dans un grand recueillement.
2) Méditer est à la portée de tous les baptisés. Il suffit de bien suivre les indications données et de bien réfléchir avec l’aide de Dieu à tout ce que nous avons dit. Notre cœur et notre mémoire s’imprègneront alors de toutes ces réalités spirituelles et nous vivrons notre Saint Samedi dans une grande union à la Sainte Vierge.
Où méditer cet Exercice ? Là où vous serez le mieux pour prier et réfléchir : à l’église, dans une des cryptes, dans la nature si le temps le permet.
3) Pour ceux qui vivent ce Triduum avec leurs enfants :
priez l’Esprit Saint de vous inspirer pour imiter les familles juives. Le Père de famille tenait la place du prêtre, il enseignait ses enfants, il présidait la prière familiale. Aujourd’hui, les papas sont disponibles, ils ne sont pas pris par leur travail. Les mamans n’ont pas le souci de la préparation de la cuisine. Soyez tout à vos enfants. Les adolescents et les enfants ont eu une présentation adaptée de cet Exercice. Avec eux, relisez ce feuillet, répondez à leurs questions, faites-leur découvrir votre désir de vivre de la Foi pour répondre aux désirs de Jésus et de la Sainte Vierge. Vos grands enfants, les jeunes, peuvent aussi participer à cet échange familial. Ces échanges ne leur seront pas inutiles, ils peuvent s’enrichir et renforcer l’unité familiale profonde. Ils sont libres pour préférer une méditation personnelle comme les autres participants. Priez simplement. Ne soyez pas timides avec vos enfants, les fruits spirituels seront très grands. Avant ou après la méditation de l’Exercice : chapelet en montant à Notre-Dame des Neiges.
1) Annonciation : en ce Samedi Saint, repensons au « Oui » de la Sainte Vierge au moment de l’Annonciation, un « Oui » qu’elle a redit au pied de la Croix, un « Oui » qu’elle redit avec beaucoup de générosité et d’amour aujourd’hui. Avec elle, disons « oui » à Dieu pour tout ce qu’Il veut.
2) Visitation : repensons au magnificat. Aujourd’hui, la Sainte Vierge remercie Dieu de la Rédemption qui a été accomplie. Son « merci » d’amour est bien douloureux, mais il est réel. Elle ne pense pas à ses souffrances, mais au salut des âmes et à la Volonté de Dieu. Disons « merci » à Dieu et à Notre-Dame pour tout ce qu’Ils font pour nous : Ils nous aiment à la folie !
3) Naissance de Jésus : aujourd’hui, avec la Vierge Marie, repensons au grand dépouillement de Jésus dans sa naissance et dans sa mort. Son berceau a été une mangeoire d’animal : la crèche. Il est mort comme un malfaiteur, sur une Croix, dépouillé de tout. Avec l’aide de la Sainte Vierge, dépouillons-nous de tout ce qui nous détache de Dieu : argent, biens terrestres inutiles, gadgets… 4) Présentation de Jésus au Temple : aujourd’hui, la Sainte Vierge n’offre plus son petit enfant, mais Son Fils immolé. Son Cœur douloureux est marqué à jamais par ce qu’elle a enduré, hier, en recevant dans ses bras le Corps mort de Jésus, couvert de blessures innombrables. Personne ne peut comprendre ce qu’a été sa souffrance maternelle. Consolons son Cœur. Prions, souffrons et offrons avec elle. Qu’elle nous aide à mieux vivre la Messe où l’on offre Jésus et où l’on s’offre avec Lui.
5) Jésus perdu et retrouvé au Temple : aujourd’hui, la souffrance de la perte de Jésus est bien plus douloureuse pour le Cœur maternel de la Sainte Vierge !
Elle ne se décourage pas, elle console et fortifie les Apôtres, les Saintes Femmes, les disciples.
Elle prie et offre pour les ennemis de Jésus, pour tous ses enfants, pour nous.
Avec elle, prions pour les membres de nos familles qui ne vivent pas dans la grâce de Dieu. Confions-lui aussi tous les pécheurs : qu’ils reçoivent des grâces de conversion. Prions pour le salut des âmes.

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