Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
26 Avril 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Alda ou Alida.
Sienne en Toscane fut la ville de toute sa vie. Elle y épousa le jeune Bindo Bellanti, comme elle, de la noblesse siennoise. Elle aima cet époux dont la bonté était aussi grande que la piété. Lorsqu'il mourut, elle n'avait que trente ans et se consacra dans le "tiers Ordre des humiliés", des humbles. Puis elle soigna les malades à l'hôpital de sa ville, jusqu'à sa mort.
Illustration: Beata Alda (Aldobrandesca) da Siena
Saint Rafael Arnaiz Barón
Cistercien-trappiste
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aphaël, en religion frère María Rafael, naît le 9 avril 1911 à Burgos en Espagne, de Rafael Arnáiz y Sanchez de la Campa et Mercedes Barón Torres ; premier de quatre enfants d'une famille aisée, catholique pratiquante.
Tout commence vraiment lorsqu'en 1930, tout jeune bachelier, il obtient comme cadeau de fin d'études de passer ses vacances d'été chez son oncle et sa tante, Leopoldo et María, ducs de Maqueda, non loin d'Avila. C'est le commencement d'une amitié spirituelle intense entre Raphaël et ses oncles, dont témoigne une correspondance abondante et profonde. C'est à l'issue de ces vacances que, sur le conseil de l'oncle, Raphaël passe son premier séjour à la Trappe de San Isidoro de Dueñas, en septembre 1930 : il est séduit par le silence, enthousiasmé par la beauté du lieu, ravi par les sonorités du Salve Regina entendu à Complies.
Raphaël, très doué pour le dessin, commence des études prometteuses d'architecture à Madrid. Mais il prend enfin la grande décision et entre au monastère le 15 janvier 1934, convaincu d'avoir trouvé sa vocation. Mais un diabète se déclare d'une façon foudroyante quatre mois après son entrée. Il oblige le novice presque moribond à quitter, triste et perplexe, son cher monastère.
Ce n'est qu'en janvier 1936, après une longue convalescence, qu'il peut entrer de nouveau à San Isidoro, cette fois en qualité de simple oblat, car sa maladie ne lui permet pas de suivre les exigences de la Règle. Pendant une deuxième sortie (septembre-décembre 1936) il est déclaré inapte à porter les armes dans le conflit qui ravage son pays. Après une troisième sortie (février-décembre 1937), il vit son dernier séjour à la Trappe, du 15 décembre 1937 au 26 avril 1938, comme son dernier carême et une préparation au dernier dépouillement, celui de sa vie sur la terre.
Le mystère de cette vie, jusqu'au bout, aura été de se laisser conduire à travers les perplexités d'une vocation embrassée avec enthousiasme et sans cesse contrariée: par la maladie, par la guerre, par l'impossibilité de prononcer ses vœux monastiques, par le manque de relations communautaires normales. Son noviciat sur la terre, accompli dans la solitude et la maladie humiliante, s'achève lorsqu'à Pâques, enfin revêtu de la coule par une faveur spéciale de son abbé, il entre, par son passage à la vraie vie, dans la communauté céleste.
Ce mystère de dépouillement si dramatique n'a pu être vécu que grâce à un amour débordant et à une joie qui possède, plutôt que de la naïveté, un certain humour, une certaine marque d'humilité. Le Dieu de Raphaël, son Christ, n'est pas l'objet d'étude mais le Compagnon d'une expérience vécue, transcendante, d'Amour absolu. Son seul désir était de vivre pour aimer : aimer Jésus, aimer Marie, aimer la Croix, aimer son cher monastère. L'exubérance de sa foi et l'enthousiasme de son amour se sont avérés invincibles.
Voilà la caractéristique foncière de sa spiritualité personnelle. Raphaël est « un trappiste fou et excité d'amour pour Dieu », qui sans cesse se retient de crier à tue-tête la miséricorde de Dieu à son égard. Et cette force le mène toujours davantage à l'essentiel, à ce qui comble son cœur en vérité: « Dieu seul! » Dans la solitude et le silence, la souffrance de la Croix devient le lieu propre où il renonce à lui-même, et sa propre souffrance, acceptée comme grâce de Dieu, permet le dépouillement ultime de l'humilité. Raphaël ne s'appartient plus, il n'y a que « Dieu seul! », le message fou de l'amour.
Rafael Arnaiz Barón a été béatifié le 27 septembre 1992, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), et canonisé, par le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013), le 11 octobre 2009.
Saints Dominique et Grégoire d’Aragon
Prêtres o.p. († v. XIIIe s.)
On sait seulement qu’ils vivaient au couvent d’Osca (Aragon, Espagne) et les circonstances de leur mort. Toujours sur les routes, sans or ni argent, ils quêtaient chaque jour leur nourriture, annonçaient à tous la parole de Dieu. Un jour, en allant de Besians à Perarrua, ils furent surpris par une grosse pluie et se mirent à l’abri dans une grotte à la Peña de San Clemente, mais la grotte s’écroule et les deux frères sont tués.
Quand les habitants de la région voient que les frères ne sont pas arrivés à destination, ils les cherchent et, selon la tradition, des signes leur indiquèrent où ils étaient : lumière sur le lieu de la caverne, cloches qui sonnent toutes seules etc.
Les gens de Besians et de Perarrua n’étaient pas d’accord sur le lieu où enterrer ceux qu’ils considéraient déjà comme saints; ils les mettent sur un âne, qui traverse Perarrua et ne s’arrête qu’à l’église de Besians. C’est donc là qu’on les enterre, et qu’on les vénère comme martyrs puisqu’ils sont morts au service de Dieu.
La coutume était qu’au moins une personne de chaque maison de Perarrua et environs aille à Besians le 26 avril.
Saint Dominique de Besians est invoqué contre les risques d’accident quand on chemine en montagne.
Honora 'Nano' Nagle, religieuse irlandaise (1718 - 1784), fondatrice des Sœurs de la Présentation de la Vierge Marie, a été déclarée vénérable le 31 octobre 2013.
Née en 1718, à Ballygriffin, Co. Cork (Irlande) à un moment difficile de l'histoire irlandaise dans une famille catholique très aisée, Honora bénéficia d'une éducation européenne et d'un niveau de vie privilégié. Elle consacra sa vie à Dieu et aux personnes pauvres et en marge de la société; elle est un des pionniers de l'éducation catholique en Irlande et ses efforts amenèrent la création d'un réseau d'écoles en Irlande et dans le monde. Elle fonda la congrégation des Sœurs de la Présentation de la Vierge Marie en 1775 et mourut le 26 avril 1784, à Cork.
En anglais:
- Nano Nagle, Union of Sisters of the Presentation of the Blessed Virgin Mary, Kildare Irlande
- Histoire de la fondation
- Nano Nagle, notre fondatrice
Illustration: sœurs de la Présentation, San Francisco, Californie