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13 Avril 2020
Ce témoignage d’un survivant de la Shoah confiné à Jérusalem va bouleverser la vision que vous avez de votre confinement
« Ces règles peuvent sembler extrêmes maintenant. C’est un grand changement pour beaucoup de gens, une perte de liberté, mais ce n’est rien comparé à ce que nous avons enduré lorsque nous nous sommes cachés pendant la Seconde Guerre mondiale. »
Il a survécu à l’Holocauste. Après la guerre, il a connu de le bonheur de retrouver ses parents et sa femme. Désormais, il vit à Jérusalem et raconte, dans un témoignage repris par CBN News, son plaisir de faire ses courses au souk de Machene Yehuda, mais surtout sa joie de voir grandir ses arrières-petits-enfants.
Mais aujourd’hui, comme des millions de personnes, il est confiné. Finies les visites de ses arrières-petits-enfants. Finis les temps de prière avec ses amis. Et ce confinement le replonge dans une période sombre de son histoire.
« Quand je pense à toutes les règles de quarantaine actuelles, je ne peux m’empêcher de les comparer à ce que j’ai dû vivre en me cachant pendant la guerre. Je me cachais pour sauver ma vie. Les règles de quarantaine visent également à sauver des vies. »
Mais il tient à relativiser cette comparaison.
« Ces règles peuvent sembler extrêmes maintenant. C’est un grand changement pour beaucoup de gens, une perte de liberté, mais ce n’est rien comparé à ce que nous avons enduré lorsque nous nous sommes cachés pendant la Seconde Guerre mondiale. »
Il parle des semaines, des mois, passés dans « l’ennui absolu », sans pouvoir « parler ou bouger toute la journée », ajouté à « la peur d’être découvert » par la Gestapo.
Alors il l’affirme, sa quarantaine actuelle est « le paradis ».
« Ma quarantaine actuelle est le paradis par rapport à ce que j’ai vécu pendant la guerre. Je peux me promener dans ma maison qui est située à Jérusalem. À cette époque, je n’avais jamais rêvé de survivre, encore moins de vivre dans la ville sainte de Jérusalem. J’ai de la nourriture à manger avec ma femme et du soleil qui entre par nos fenêtres. J’ai appris à utiliser WhatsApp et j’ai même pu regarder ma petite-fille faire sa cuisine pour Shabbat. Je préfère compter mes bénédictions plutôt que de me plaindre. »
Alors il s’inquiète des gens qui « ne prennent pas assez au sérieux les règles » et de la « maladie » qui « se propage ». C’est pourquoi il lance un vibrant appel :
« J’ai renoncé à passer du temps avec mes petits-enfants et arrière-petits-enfants afin de me conformer aux réglementations sanitaires. Je souhaite que tout le monde respecte ces règles. Veuillez ne pas sortir avec des amis à la plage. N’allez pas au centre commercial. N’invitez pas tous vos amis à une fête. Restez à la maison et profitez de votre famille immédiate. Et n’oubliez pas d’appeler vos grands-parents ! Faire toutes ces choses pourrait bien leur sauver la vie. »
M.C.
Source : CBN News
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