Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
8 Mai 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Chancelier royal et évêque de Bourges, il fut l'un des plus grands évêques de l'époque mérovingienne qui contribuèrent à tirer la Gaule du chaos où l'avait plongée l'effondrement de l'empire romain et qui lui rendirent une civilisation en la rendant chrétienne. Chancelier, il exerça sa charge de manière à contenter tout le monde. Mais il avait aussi souvent l'envie de quitter cette cour pleine de débauches et de cruautés. Il sut patienter en pensant que d'autres à sa place n'auraient peut-être pas la possibilité d'empêcher tant de mal. Son épiscopat fut aussi marqué par la conciliation et la paix. Il parvint en effet à concilier l'Anjou et le Poitou en guerre et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entr'égorger.
À Bourges, en 550, saint Désiré, évêque, qui avait été gardien du sceau royal et qui enrichit son Église de reliques de martyrs.
Martyrologe romain
Victor vient de Mauritanie et comme lui ses compagnons: Narbor et Félix. On les appelle les Maures dans l’armée impériale de Maximien qui les affecte en poste à Milan. Nous sommes entre le IIIème et le IVème siècle. Cependant, une grande purge survient au sein de l’armée: les chrétiens ne sont pas bien-acceptés, et les trois sont des convertis de la première heure. Ils sont fidèles à l’empereur, ils lui obéissent dans leur vie civile et militaire, mais ils ne veulent pas avoir à choisir entre lui et Dieu.
Victor est arrêté pour son objection de conscience. Pendant des jours, il est gardé dans une cellule privé de nourriture et de boisson, jusqu’à ce qu’ils l’emmènent à l’hippodrome du cirque - l’actuelle Porte Ticinese - en présence de l’empereur lui-même et son conseiller Anulino, mais même devant eux, il reste ferme dans son refus de faire des sacrifices aux idoles. Ramené en prison à Porta Romana, il y subit de terribles tortures, que le Seigneur l’aide à endurer, en le rendant insensible à la douleur. Narbor et Félix, qui ont également été emprisonnés pour avoir refusé d’abjurer, sont conduits à Lodi et martyrisés.
Un jour, profitant de la distraction de son gardien, Vittore parvient à s’évader et se réfugia dans une écurie près de la zone actuelle de Porta Vercellina. Mais son évasion ne dure pas longtemps : une fois découvert, il est emmené par des soldats dans une forêt et décapité. Selon la tradition, son corps non enseveli et resté indemne, surveillé par deux nobles bêtes, est retrouvé par l’évêque Saint Materne qui lui donnera une digne sépulture.
Nous savons beaucoup de choses sur la vie de ce Saint grâce aux écrits transmis par saint Ambroise : on comprend donc la grande vénération dans le diocèse ambrosien pour cette figure originaire d’Afrique. C’est le Saint-Evêque de Milan qui lui dédie une somptueuse tombe, également avec des mosaïques dorées, plus tard incorporée dans la basilique de Saint-Ambroise. En 1576, saint Charles Borromée fit une reconnaissance solennelle des reliques du saint, jusque-là dispersés en différents endroits de la ville, et les rassembla. Nous savons que déjà, il était vénéré comme saint patron des exilés et des prisonniers.
Saint Boniface IV
Pape (67e) de 608 à 615
Boniface IV est né dans le territoire dit 'dei Marsi' (aujourd'hui province de L'Aquila) au sein d'une famille riche ; fils de médecin.
Disciple de Grégoire 1er, comme le souligne son épitaphe, il l'imita allant jusqu'à faire de sa propre maison familiale un monastère.
Devenu pape, il favorisa la vie monastique. Famine, peste et calamités naturelles ont marqué la période de son pontificat. Il entretint de bonnes relations avec les autorités de Constantinople, l'empereur Phokas (602-610) et, ensuite, avec son successeur Héraclius (610-641).
L'empereur Phokas l'autorisa à convertir le Panthéon romain en temple consacré à la Vierge Marie et à tous les martyrs. Boniface le remplit de reliques provenant des catacombes. C'était la première fois qu'on franchissait le pas de transformer un temple païen en église chrétienne à Rome.
Par l'entremise de Mellitus († 624), évêque de Londres, qui se trouvait à Rome au moment du synode romain de 610, Boniface envoya des lettres à Laurent, archevêque de Cantorbéry, au roi Ethelbert de Kent et au peuple anglais.
Saint Colomban (543-615), apôtre d'Irlande, lui écrivit au sujet des célèbres 'Trois chapitres' (qui résumaient les thèses monophysites condamnées au concile de Chalcédoine). Cette hérésie continuait à envenimer les rapports entre Églises.
Boniface fut inhumé à Saint-Pierre.
Sainte Madeleine de Canossa
Religieuse et fondatrice des
« Fils et Filles de la charité »
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : le 10 avril. Pour la Famille Canossienne et au niveau local, le jour de la mémoire est le 08 mai car ce jour, en 1808, est celui du début officiel des « Filles de la charité »
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addalena naît le Ier mars 1774 à Vérone dans une noble et riche famille. Dès son enfance les épreuves ne lui manquent pas : mort de son père, remariage de sa mère, traitements rudes de la part d’une gouvernante française, maladie.
À partir de 17 ans, elle fait deux essais chez les Carmélites, mais ce n’est pas sa vocation. De retour chez elle, elle se montre une excellente administratrice de sa maison. Un jour, elle reçoit Napoléon en son palais de Vérone. La pureté de sa vie comme la modestie de son allure font grande impression sur celui-ci et il parle d’elle comme d’un ‘ange’. (Elle obtiendra de lui la cession d’un ancien couvent pour son institut).
La période révolutionnaire et les troubles de l’époque engendrent bien des malheurs sociaux ; elle-même, chassée de chez elle, aboutit à Venise. Elle y visite les hôpitaux. De retour à Vérone, elle continue les mêmes visites et c’est pour elle un choc. Dans l’homélie de canonisation, saint Jean-Paul II déclare : « Lorsqu’elle se rendit compte des plaies effrayantes que la misère morale et matérielle répandait parmi la population de sa ville, elle comprit qu’elle ne pouvait aimer son prochain “en grande dame”, c’est-à-dire en continuant à jouir des privilèges de son milieu social, se limitant à distribuer des biens, sans se donner elle-même. La vision du crucifix l’en empêchait… Des choix s’ensuivirent, paraissant à ses proches comme des “scandales” et des “folies” (1Co 1,23). À qui se montrait surpris, elle répondait : “Le fait d’être née marquise m’empêcherait-il d’avoir l’honneur de servir Jésus-Christ dans ses pauvres ?”»
Son activité caritative s’étend à toutes sortes de pauvretés, économiques tout autant que morales, liées à la maladie ou à l’ignorance. Poussée par la charité, cette jeune femme, avec toute son énergie ainsi qu’avec tous ses biens, aide de nombreuses familles dans le besoin, assiste des enfants abandonnés et de jeunes délinquants, reçoit les pauvres qui frappent tous les jours à la porte de son palais, et rend visite à ceux qui vivent dans des masures et des baraques. Cette fièvre de charité qui la dévore est due à son amour brûlant pour Jésus et Jésus crucifié.
Puis, avec quelques compagnes, elle part de chez elle, malgré l’opposition de son milieu, pour aller vivre dans les faubourgs les plus pauvres de Vérone.
Le 8 mai 1808, elle fonde les « Filles de la Charité ». Leurs activités embrassent cinq domaines : scolarisation gratuite des enfants pauvres, catéchèse, visite des hôpitaux, spécialement des femmes malades, soutien du clergé (par exemple : organisation de retraites), exercices spirituels pour les dames de la noblesse, afin de les inciter à la charité, et ensuite pour toutes celles qui le désirent.
Le 23 décembre 1828 elle obtient l'approbation pontificale de l'Institut des Filles de la Charité, lesquelles étaient déjà présentes également à Venise, Milan, Bergame et Trente. La fondatrice mène une vie très mortifiée, exemple vivant pour ses sœurs.
Pour compléter la famille canossienne, l'Institut des Fils de la Charité commence le 23 mai 1831 à Venise, car dès le début, elle avait conscience que cette branche masculine était nécessaire. Elle prépare d’autres implantations de son institut, quand la mort la surprend le 10 avril 1835. Après elle, l’institut continuera de s’accroître et de s’étendre.
Maddalena de Canossa a été béatifiée, le 07 décembre 1941, par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisée, le 02 octobre 1988, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Nous trouvons dans les histoires ecclésiastiques le récit de diverses apparitions de l'Archange saint Michel, et nous voyons, tant en Orient qu'en Occident, un certain nombre d'églises consacrées en son honneur.
Si Dieu veut que nous honorions tous les Anges, à plus forte raison est-ce Sa Volonté que nous rendions hommage à celui des Esprits célestes qui leva contre Lucifer et les mauvais Anges l'étendard du combat et de la victoire. Le nom de l'Archange Michel signifie: Qui est comme Dieu? C'est, en effet, le cri d'indignation par lequel il rallia autour de lui les Anges fidèles. On représente saint Michel comme un beau jeune homme, le pied levé sur la tête d'un dragon qu'il transperce de sa lance.
Parmi les faits merveilleux qui nous attestent la protection de saint Michel sur l'Église, il faut mentionner son apparition à Rome, où saint Grégoire le Grand l'aperçut dans les airs, remettant son glaive dans le fourreau pour marquer la cessation de la peste et l'apaisement de la colère de Dieu. Mais le 8 mai est destiné à rappeler une apparition non moins merveilleuse, sur le mont Gargan, dans le royaume de Naples.
En l'an 492, un homme, nommé Gargan, faisait paître dans la campagne ses nombreux troupeaux. Un jour, un taureau s'enfuit dans la montagne, où on le chercha d'abord vainement. On tira une flèche; mais cette flèche revint blesser celui qui l'avait tirée. Devant cette merveille, on crut devoir consulter l'évêque voisin. Le prélat ordonna trois jours de jeûne et de prières. Au bout des trois jours, l'Archange saint Michel apparut à l'évêque; il lui déclara que cette caverne où le taureau s'était retiré était sous sa protection, et que Dieu voulait qu'elle fût consacrée sous son nom et en l'honneur de tous les Anges. Accompagné de son clergé et de son peuple, le pontife se rend à cette caverne, qu'il trouve déjà disposée en forme d'église. On y célèbre les divins mystères, et bientôt, dans ce lieu même, s'élevait un temple magnifique où la Puissance divine a opéré de grands miracles.
De tout temps la sainte Église a eu la plus grande vénération pour le glorieux Archange, elle a favorisé son culte, établi des confréries en son honneur; elle nous le montre présentant à Dieu les âmes des justes trépassés et nous invite à l'invoquer pour obtenir, à l'heure de la mort, le dernier triomphe sur les esprits des ténèbres. Ses apparitions à sainte Jeanne d'Arc sont célèbres. Il est regardé comme l'un des grands protecteurs de l'Église et de la France.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Un carme sicilien qui vivait "dans l'amour de la règle" et le pardon pour ses ennemis.
Sur le site du Carmel en France:
"le bienheureux Louis Rabata, prêtre de notre ordre (1430-1490)
Sicilien, prieur du monastère des carmes à Randazio, il eut la tête enfoncée par un assaillant qu'il refusa de traduire en justice. Il mourut quelques mois plus tard, à 60 ans."
À Randazzo en Sicile, l'an 1490, le bienheureux Louis Rabata, prêtre de l'Ordre des Carmes, d'une extrême fidélité à l'observance de la Règle et d'une charité éclatante envers ses ennemis.