Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
9 Mai 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Pacôme est un jeune de la Haute Egypte enrôlé par la force dans l’armée; il est vite emprisonné à Thèbes. Converti au christianisme en prison, une fois libéré il se met au service d’une communauté, mais ensuite il préfère la vie d’ascète ensemble avec d’autres qui le suivent.
Soldat païen converti et abbé
(292-348)
P |
Un jour qu'il était allé au désert de Tabenne, sur les bords du Nil, un Ange lui apporta du Ciel une règle et lui commanda, de la part de Dieu, d'élever là un monastère. Dans sa Règle, le jeûne et le travail étaient proportionnés aux forces de chacun ; on mangeait en commun et en silence ; tous les instants étaient occupés ; la loi du silence était rigoureuse ; en allant d'un lieu à un autre, on devait méditer quelque passage de l'Écriture ; on chantait des psaumes même pendant le travail. Bientôt le monastère devint trop étroit, il fallut en bâtir six autres dans le voisinage. L'œuvre de Pacôme se développait d'une manière aussi merveilleuse que celle de saint Antoine, commencée vingt ans plus tôt.
L'obéissance était la vertu que Pacôme conseillait le plus à ses religieux ; il punissait sévèrement les moindres infractions à cette vertu. Un jour, il avait commandé à un saint moine d'abattre un figuier couvert de fruits magnifiques, mais qui était pour les novices un sujet de tentation : « Comment, saint Père, lui dit celui-ci, vous voulez abattre ce figuier, qui suffit à lui tout seul à nourrir tout le couvent ? » Pacôme n'insista pas ; mais, le lendemain, le figuier se trouvait desséché : ainsi Dieu voulait montrer le mérite de la parfaite obéissance. Le saint abbé semblait avoir toute puissance sur la nature : il marchait sur les serpents et foulait aux pieds les scorpions sans en recevoir aucun mal ; lorsqu'il lui fallait traverser quelque bras du Nil pour la visite de ses monastères, les crocodiles se présentaient à lui et le passaient sur leur dos. Sur le point de mourir, il vit son bon Ange près de lui.
Descendant de la maison royale de David, saint Isaïe est l’aîné des « Grands Prophètes » d’Israël. Ayant vécu environ huit cents ans avant Jésus, la tradition veut qu’il ait eu une très longue vie et qu’en fin de compte, il soit mort en martyr.
Saint Isaïe est né dans une noble tribu d’Israël vers 770 av. J.-C., envoyé par Dieu pour révéler au peuple infidèle et pécheur la fidélité et le salut du Seigneur en accomplissement de la promesse de Dieu à David. Il vécut, selon la tradition, plus d’un siècle, ses prophéties couvrent une cinquantaine d’années de l’histoire de Jérusalem.
Les voies du Seigneur sont infinies, comme le sont les formes à travers lesquelles Il nous appelle à le servir : dans le cas de saint Isaïe, Dieu vient dans un rêve lui confier sa mission. Le futur prophète voit le Seigneur assis sur un grand trône dans le Temple, entouré de chérubins, dont l’un prend un charbon ardent de l’autel et touche avec la bouche d’Isaïe, la « lavant » ainsi du péché. Maintenant, Dieu lui-même prend la parole et invite Isaïe à prêcher la vérité au peuple élu.
Les prophéties d’Isaïe commencent vers 740 av. J.-C., sous le règne d’Ozias : le prophète voit la chute d’Israel dans une période historique qui coïncide avec l’avancée de l’Empire assyrien vers l’ouest. Ces visions durent environ 44 ans, c’est-à-dire durant les règnes de Joathan, D’Achaz, d’Ezéchias et, enfin, de Manassé. Quand Ézéchias, par exemple, s’allia aux Égyptiens contre la puissance croissante des Assyriens, Isaïe s’oppose et prophétise la destruction du royaume, exhortant les hommes à ne pas chercher des alliances les uns avec les autres, mais à se tourner uniquement vers Dieu. La beauté et la clarté de ses paroles sont exemplaires, à tel point que, plus que des prédictions d’événements futurs, ses histoires semblent être comme des récits d’histoires passées. Son livre de prophéties est divisé en 66 chapitres où il parle également de la venue du Libérateur en décrivant sa naissance et ses œuvres, jusqu’à sa Passion et sa mort.
Quand le royaume de Juda passe entre les mains de Manassé, Isaïe s’inquiète : le nouveau roi, en fait, est impie et cruel, parce qu’il est tombé dans l’idolâtrie. Le Seigneur envoie alors le prophète lui rappeler l’adoration du seul vrai Dieu et au repentir de ses péchés. Nous sommes en 681 av. J.-C., Manassé, pourtant, n’écoute pas Isaïe et le condamne à une mort horrible: pour cette raison, le Saint Prophète est également vénéré comme un martyr.
Saint Georges (Ġorġ) Preca
Prêtre et fondateur de la :
« Societas Doctrinae Christianae »
Ġ |
orġ Preca naît le 2 février 1880 à La Vallette (Malte). Après ses études, il entra au séminaire de Malte, où il étudia la théologie, et décida de devenir prêtre.
L’ordination sacerdotale eut lieu le 22 décembre 1906. En 1907, il réunit un groupe de jeunes laïcs pour les former à la vie ascétique et dans les principes catholiques, afin de les envoyer évangéliser la population. Cette date marqua le début de la « Societas Doctrinae Christianae ». Son groupe fut également appelé par ses membres « MUSEUM », acrostiche de « Magister utinam sequatur Evangelium universus mundus! » (Ô Maître, puisse le monde entier suivre l'Évangile !).
En 1910, il inaugura une section féminine avec l'aide de Giannina Cutajar. Peu à peu se définit le profil de la Société: des laïcs travailleurs célibataires, consacrés à l'apostolat de la catéchèse des enfants et des adultes; une grande discipline; une série de prières à réciter chaque quart d'heure; une heure de catéchèse par jour dans des centres paroissiaux et une heure de formation permanente pour les membres de la société. Cette fondation connut des moments difficiles, lorsque dom Georges reçut l'ordre de ses supérieurs de fermer son centre en 1909; ce qu'il accepta sans se plaindre.
Mais en 1916, l'Évêque de Malte ordonna une enquête qui lui fut favorable, permettant de recommencer son œuvre avec quelques modifications. Le décret de l'érection canonique remonte au 12 avril 1932. Le fondateur de la « Societas Doctrinae Christianae » se prodigua comme un apôtre de l'Évangile dans les îles de Malte et écrivit de nombreux ouvrages de doctrine dogmatique et morale, ainsi qu'ascétique. Mais il travailla en particulier à la divulgation de la Parole de Dieu en langue maltaise, qu'il présentait dans des livrets de méditation. Il fut également un grand apôtre du mystère de l'Incarnation.
Durant les moments difficiles de la société, dom Georges se confia entièrement à la protection de la Vierge. En effet, le 21 juillet 1918, il s'inscrivit dans le Tiers Ordre carmélite, avec le nom de Fra Franco. Il souhaitait que tous les jeunes qui fréquentaient son association portent le scapulaire du Carmel. Il eut également une dévotion particulière pour la Madone du Bon Conseil, diffusant avec ferveur sa médaille miraculeuse.
En 1957, il suggéra cinq nouveaux mystères pour le Rosaire, qu'il appela les « Mystères de lumière ». En 1952, cinq membres furent envoyés en Australie pour ouvrir des centres, marquant le début du développement de la société dans le monde, aujourd'hui présente en Angleterre, en Albanie, au Kenya, au Soudan et au Pérou.
Le 26 juillet 1962, dom Georges expira en odeur de sainteté à Santa Venera (Malte).
Ġorġ Preca fut béatifié par saint Jean-Paul II à Malte le 9 mai 2001 (date choisie aussi pour la mémoire liturgique) et canonisé le 03 juin 2007, Place Saint Pierre à Rome, par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Martyrologe Romain : Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1941, le bienheureux Étienne Grelewski, prêtre de Radom et martyr. Arrêté et déporté sous l’occupation nazie de la Pologne, et réduit à bout de force par les tourments subis, il reçut la couronne du martyre.
Il fit ses études au séminaire de Sandomierz jusqu'en 1916 puis entra à l'université catholique de Lublin. Il fut ordonné en 1921. Ensuite il poursuivit un doctorat en droit canonique à la faculté catholique de Strasbourg en France qu'il obtint en 1924. Il s'occupait aussi des paroisses polonaises d'Alsace où se regroupaient les ouvriers émigrés de Pologne.
A son retour en Pologne il devint secrétaire général de l'Action Catholique Ouvrière du doyenné de Radom près de Sandomierz. Il publiait aussi des articles dans de nombreuses publications en Pologne et correspondait à l'étranger en allemand et en français avec d'autres intellectuels catholiques.
Il collaborait au Courrier de Varsovie, à la Voix du Peuple, et à des journaux catholiques. Il fut aussi l'auteur d'ouvrages sur le protestantisme et les sectes en Pologne et sur la vérité catholique.
Son zèle apostolique attire sur lui l'attention de l'occupant nazi.
Arrêté en 1941 avec son frère l'abbé Casimir Grelewski (1907-1942), ils furent tous les deux déportés en camp de concentration de Dachau où il meurt à la suite des mauvais traitements subis dans ce camp de concentration ; son frère sera lui aussi exécuté en 1942, par pendaison.
Les deux frères furent béatifiés par Jean-Paul II en 1999 avec d'autres martyrs de la seconde guerre mondiale en Pologne.
A Dachau, un bloc sacerdotal avait été créé où furent incarcérés 2720 ministres religieux dont 2579 prêtres ou religieux catholiques parmi lesquels 1780 Polonais.
1034 y trouvèrent la mort dont 868 prêtres ou religieux catholiques polonais.