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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête de l'Ascension, aux Constentin at aux autres Sainte ämes du 21 mai

SAINT DU JOUR
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Date 21 mai

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Ascension

l'Ascension, Giotto"L'Ascension du Seigneur, célèbre l'entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c'est-à-dire la fin de sa présence visible sur terre; elle préfigure notre vie dans l'Éternité. Son départ symbolise un nouveau mode de présence, à la fois toute intérieure, universelle et hors du temps, car le Christ reste présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l'Eucharistie. Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi."
Lexique du portail de l'Église catholique en France.
Illustration: l'Ascension, Giotto.
"Située entre Pâques et la Pentecôte, l'Ascension ne peut être comprise qu'en lien avec ces deux événements."
L'éclairage de Mgr Dupleix sur l'Ascension du Christ.
"Mon cher Théophile, dans mon premier livre j'ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le commencement, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu'il avait choisis." Actes des Apôtres - Chapitre 1
L'Ascension dans la Bible.
"En latin, ascensio 'action de monter' vient du verbe ascendere (ad-scandere) 'monter vers'. L'Ascension du Seigneur est la Solennité célébrée au quarantième jour après Pâques."
Sur le portail de la liturgie catholique.
"Nous avons vécu 40 jours avant Pâques le temps du Carême, temps de partage, de jeûne et de prières, et nous voici 40 jours après Pâques, temps de fêtes et de joies, la fête de l'Ascension.
La date de cette fête est toujours un jeudi, pourquoi?? Il suffit de compter 40 jours après le dimanche de Pâques et nous comprendrons.
L'Église a retenu ce chiffre de 40 jours en référence au texte des Actes des Apôtres où Luc écrit: 'Pendant 40 jours, Jésus était apparu aux apôtres et les avait entretenu du Royaume de Dieu'.
C'est la signification que revêt cet évènement: en montant aux Cieux, Jésus exprime ce que signifie sa résurrection d'entre les morts, à savoir entrer dans la gloire de Dieu. Tel est aussi notre avenir: entrer nous aussi dans cette gloire du Père qui nous est promise.
C'est depuis le IVe siècle que l'église a fixé cette date de 40 jours."
diocèse de Marseille
- L'Ascension de Jésus-Christ - Le CyberCuré.

Saint Constantin Ier le Grand

Empereur romain (✝ 337)

Constantin Ier, mosaïque dans l'église Sainte Sophie à ConstantinopleLes Eglises d'Orient fêtent tout spécialement et ensemble l'empereur et sa mère. L'Eglise en Occident les fête séparément. Hélène était l'épouse d'un obscur centurion romain à qui elle avait donné un fils. Mais voici que les circonstances font du centurion un empereur, l'empereur Constance II. Jugée trop peu décorative par le nouvel empereur parvenu au pouvoir, elle est répudiée sans autre forme de procès. Humblement, elle se retire, mais son fils lui reste fidèle et, quand il sera, lui aussi, devenu empereur en 306 sous le nom de Constantin, "égal des apôtres" comme l'appelle l'Orient chrétien, il rappellera sa mère et la comblera d'honneurs. On ne sait qui des deux devint chrétien le premier et convertit l'autre. Constantin arrête les persécutions et favorise l'Eglise, convoque le concile de Nicée, bâtit à Rome une basilique sur le tombeau de Pierre. Sainte Hélène veut voir la Terre Sainte, retrouve ce qu'elle pense être les reliques de la croix, fonde des basiliques à Bethléem et au Mont des Oliviers. Tout cela conduit Constantin à être placé aussi parmi les saints. Il l'est sans aucun doute car il est monté tout droit au ciel ayant attendu l'heure de sa mort pour recevoir le baptême.
"Constantin Le Grand, aux racines de l'Europe", tel est le titre du congrès international qui s'est tenu au Vatican du 18 au 21 avril 2012, organisé par le Conseil pontifical des sciences historiques à l'occasion du 1.700 anniversaire de la bataille du Ponte Milvio et de la conversion de l'empereur Constantin. (VIS) ... Cette conversion est à l'origine de la géographie européenne telle qu'on la connaît aujourd'hui. Constantin, empereur chrétien (Radio Vatican)
- en Vidéo, la conférence de Jean-Marie Salamito, Les chrétiens de Rome, de saint Paul à Constantin le Grand, tv.catholique.fr.

SAINTS CRISTÓBAL MAGALLANES ET SES 24 COMPAGNONS, MARTYRS MEXICAINS

«Tranquilles, frères , encore un instant, puis c’est le Ciel. Je meurs innocent et demande à Dieu que mon sang serve pour l’union de mes frères mexicains» (Christophe Magallanes, au moment de la mort).

Les premières années du XX siècle sont des années difficiles pour l’Eglise mexicaine. En 1917 le président appuie l’entrée en vigueur d’une nouvelle Constitution inspirée des principes anticléricaux. Les évêques s’y opposent immédiatement, mais n’obtiennent qu’une réaction forte et violente de la part du gouvernement.

La persécution de l’Eglise mexicaine

Le président change, mais la situation ne change pas, elle empire même. Le 31 juillet 1926, pour la première fois depuis 400 ans, le culte public est suspendu dans toutes les églises du Pays et le clergé catholique commence à subir des vexations. Nous sommes face à une vraie persécution. Les prêtres étrangers sont expulsés, les écoles privées d’inspiration catholique sont déclarées hors la loi et fermées, sont aussi abolies les œuvres de bienfaisance de l’Eglise. Cependant, le peuple ne peut rester les mains et les bras croisés. Le laïcat mexicain s’organise en une formation appelée Ligue de Défense de la liberté religieuse; il demande le soutien des prêtres, mais ces derniers préfèrent une solution pacifique. Très vite la situation dégénère et on arrive à la lutte armée.

Le «mouvement cristero»

C’est par ce nom qu’est connue la guerre civile qui éclate en ces années: ce sont les fidèles qui qui veulent défendre à tout prix leur liberté religieuse; ils cherchent à plusieurs reprises l’appui de leurs pasteurs, mais n’obtiennent que le consentement pour une résistance pacifique. Certains prêtres abandonnent les paroisses, d’autres sont carrément hostiles au mouvement. La plus grande partie, tout en s’en dissociant, ne peut abandonner les gens et se prodigue pour soigner les âmes: c’est le cas de Cristobal Magallanes.

Cristobal Magallanes, le prêtre de tous

Cristobal naît à Totiche, près de Guadalajara, en 1869, d’une famille de paysans où il apprend à prier le Sacré-Cœur de Jésus et Notre Dame du Rosaire. Entré au séminaire, il est ordonné prêtre en 1888, et devient curé de son village natal; il ouvre une mission à Azqueltan chez les Huicholes, un peuple autochtone qu’il veut évangéliser; il y fonde diverses écoles, un hospice pour les orphelins et une maison de repos pour les personnes âgées. Très dévot à la Vierge Marie, il tient à la divulgation de la prière du chapelet, mais il prêche aussi le détachement des biens matériels et œuvre pour l’amélioration du niveau de vie de ses paysans. Mais sa prédication porte substantiellement sur les vocation sacerdotales; à la fermeture du séminaire de Guadalajara, il fonde dans sa paroisse un petit séminaire pour la préparation des futures prêtres.

Le martyre avec 24 compagnons

Quand le «mouvement cristero» se répand, Cristobal n’y adhère pas. Il rejette catégoriquement l’usage de la violence, en rappelant comment ni Jésus ni les Apôtres n’y ont jamais fait recours. L’unique arme de l’Eglise est la Parole de Dieu; Cristobal en est convaincu et l’écrit aussi dans un article du journal. Il n’abandonne pas les siens. C’est pour cela qu’à l’aube du 21 mai 1927 il est arrêté par l’armée fédérale et accusé de soutenir la rébellion, mais en réalité, il est condamné à mort pour le seul motif d’être prêtre. Quatre jours plus tard il est fusillé à Colotlan, ensemble avec 24 compagnons, parmi lesquels les prêtres Roman Adame Rosales, Rodrigo Aquilar Aleman, Julio Alvarez Mendoza , Luis Bâtis Sainz, Agustín Caloca Cortès, Mateo Correa Magallanes, Atilano Cruz Alvarado, Miguel De La Mora, Pedro Esquerda Ramirez, Margarito Flores Garcia, José Isabel Flores Varela, David Galvan Bermudez, Pedro de Jésus Maldonado Lucero, Jésus Mendiez Montoya, Justyn Orona Madrigal, Sabas Reyes Salazar, José Maria Roblès Hurtado, Toribio Romo Gonzalez, Jenaro Sanchez Delgadillo, David Uribe Velasco, Tranquilino Ubiarco Roblès; et les laïcs Salvador Lara Puente, Manuel Morales et David Roldan Lara.

Saint Eugène de Mazenod
Évêque de Marseille, fondateur de la congrégation des
« Oblats de Marie Immaculée »

 

E

ugène (au baptême : Charles-Joseph-Eugène) de Mazenod, naît dans une famille noble, le Ier août 1782, à Aix-en-Provence. Il vit en exil en Italie durant la Révolution française ; il est de retour en France en 1802.

 

Le Vendredi-Saint 1807, il est touché par le Christ qui l’invite à réorienter sa vie de façon radicale et définitive. Il sera « missionnaire des pauvres », de tous ceux qui sont pauvres matériellement ou spirituellement.

 

Il est ordonné prêtre le 21 décembre 1811. En 1816 il réunit autour de lui un groupe de prêtres. Ensemble, ils veulent « travailler au salut des âmes abandonnées ». Les missionnaires de Provence se mettent au travail, parcourant les villages et accueillant les pèlerins.


Dans cette tâche apostolique, la Vierge Marie est toujours présente : les missionnaires de Provence la considèrent comme leur mère.

 

Le 17 février 1826, l’Église, par le pape Léon XII, (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829) reconnaît officiellement leur Congrégation : « Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée » (O.M.I.).

 

En janvier 1837, Eugène de Mazenod est nommé Évêque de Marseille. Jusqu’à sa mort, le 21 mai 1861, il accorde priorité aux pauvres, qu’il accueille et visite. Sous son impulsion, les institutions charitables se multiplient : distributions de secours, soins des malades à domicile, mouvements en faveur des orphelins, des victimes du choléra, des sourds et muets, des sortis de prison – Maison du Refuge – Œuvre des Petits Savoyards, des servantes de jeunesse pour la classe ouvrière.

 

Dans ce diocèse, supprimé par la Révolution française et rétabli seulement en 1823, tout est à réorganiser. Il favorise la venue de Congrégations religieuses et encourage les fondateurs : sous son épiscopat, 7 communautés d’hommes et 24 communautés de femmes (dont douze d’enseignement) verront le jour dans son diocèse. Le nombre de prêtres passe de 140 à 418. Pour répondre au besoin de la cité qui voit sa population passer de 150 000 à 300 000 habitants, il crée 22 paroisses, bâtit 34 églises, dont la cathédrale et la basilique de Notre-Dame de la Garde.

 

Entre temps, alors que la Congrégation ne compte que quarante pères et cinq frères, en 1841, à la demande de l’évêque de Montréal il envoie des Oblats pour le Canada. C’est le prélude d’une héroïque épopée qui conduira les Oblats jusqu’au Cercle polaire.

 

Suivant cet appel à « jeter les filets au grand large », Eugène de Mazenod finira par lancer ses Oblats outre-mer : 1847, l’Oregon et l’Ile de Ceylan ; 1849, le Texas et le Mexique ; 1851, l’Afrique du Sud.

 

Le 21 mai 1861 Eugène de Mazenod retournait vers Dieu à l'âge de 79 ans. Ainsi se terminait une vie riche de réalisations dont plusieurs avaient été portées dans la souffrance. Pour sa famille religieuse et pour son diocèse, il avait été à la fois point d'appui et inspiration ; pour Dieu et l'Église, il avait été un fils fidèle et généreux. Au moment de sa mort, il laissa une ultime recommandation : « Entre vous, pratiquez bien la charité ! La charité, la charité et dans le monde, le zèle pour le salut des âmes ».

 

Aujourd’hui, près de 6000 Oblats sont présents dans 59 pays des cinq continents, en lien avec l’Église et au cœur du monde, dans la diversité des ministères, sans jamais perdre de vue le but principal de la Congrégation : l’évangélisation des plus abandonnés, « vivant en communion plus étroite avec le Christ et les pauvres […] pour un monde nouveau, libéré de l’égoïsme et ouvert au partage ».

 

Eugène de Mazenod a été élevé à la gloire des autels, le 19 octobre 1975, par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et canonisé, le 3 décembre 1995,  par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

 

L'Église en le déclarant « Saint » met en valeur ces deux traits de sa vie : l'amour et le zèle. Sa vie et ses œuvres demeurent pour tous une ouverture sur le mystère de Dieu lui-même. Ceci est le plus grand don que Eugène de Mazenod, Oblat de Marie Immaculée, puisse nous offrir.

 

Bx Hyacinthe-Marie Cormier
76ème Maître de l’Ordre

Commémoration :
Ordo Fratrum Praedicatorum le 21 mai, date de son élection en tant que Maître de l'Ordre.
Martyrologium Romanum le 17 décembre (dies natalis).

H

 yacinthe-Marie Cormier, naît le 8 décembre 1832 à Orléans. Il entra dans le Tiers Ordre dominicain, alors qu'il était séminariste.

Après son ordination sacerdotale, en 1856, il entra au noviciat dominicain de Flavigny, fondé par le P. Lacordaire. Sa manière de célébrer la messe édifiait tous ceux qui y assistaient. En 1859, il fit sa profession solennelle.

En raison de la confiance que lui fit dès le début le P. Jandel (Maître général), qui avait reconnu en lui des qualités remarquables, le P. Cormier fut placé très vite dans des postes de responsabilité : sous-maître des novices en Italie, ensuite maître des novices et prieur en Corse, artisan de la nouvelle province de Toulouse, puis son provincial (nommé à 33 ans). De 1865 à 1891, il est supérieur sans discontinuer (Marseille, Toulouse, Saint-Maximin).

Témoin des difficultés de l'Ordre en France (expulsions 1880), il se préparait, avec discernement, à la défense de la liberté de l'Église : il devint à Rome l'assistant du Maître de l'Ordre, le P. Früwirth, puis procurateur général (= chargé des relations avec les congrégations romaines).

Et enfin, en 1904, à 72 ans, un âge où l'on aspirerait plutôt à la retraite, il est élu 76ème Maître de l’Ordre. L'époque était particulièrement troublée pour l'Église, avec les affrontements en France au moment de la séparation de l'Église et de l'État, causant un climat de quasi-guerre civile (réexpulsions 1903), tandis que la situation en Italie était presque aussi préoccupante. Sa grande tristesse fut la situation de la France où les Dominicains n'existaient plus...ils ne furent autorisés à revenir petit à petit qu'après la Première Guerre mondiale.

De plus, l'Église devait aussi se confronter à la crise moderniste. En cette occasion, il resta fidèle à Rome et respectueux des personnes. De tempérament plutôt traditionnel, il dut défendre avec force ses religieux, en particulier le P. Lagrange qu'on accusait d'infidélité à la doctrine de l'Église dans son exégèse.
Hyacinthe-Marie sut plaider sa cause devant les attaques - tout en le modérant lui-même - et jouer de la grande estime que lui portait s
aint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), pour obtenir un sursis ou retarder une désapprobation. Le P. Lagrange n'a-t-il pas déclaré plus tard que le P. Cormier était un exemple de sainteté ? Précisément, puisqu'on lui confiait cette tâche de gouvernement, c'est comme supérieur que le P. Cormier a su déployer cette sainteté.

S'il a réussi, c'est qu'il avait une haute idée de l'autorité dans l'Église et savait la vivre selon l'esprit du Christ disant aux disciples de ne pas « commander en maîtres ». Toujours en position de faire sentir le poids de son autorité, il agissait avec une telle humilité qu'il désarmait les préventions et emportait l'adhésion, mettant à l'aise ses interlocuteurs tant il usait de cette autorité avec tact et bon sens. C'était sa manière de vivre sa devise : « La charité de la vérité », à tel point qu'il fit de cette prudence une sainteté que l'Église a reconnue en le béatifiant.

Le P. Cormier a été un bon fils de saint Dominique. Il l’a imité en trois traits de sainteté : son amour de l'Ordre, son amour de la Vérité, et son amour de la vie intérieure.
Il meurt le 17 décembre 1916 dans sa cellule du couvent Saint-Clément, à Rome, alors que l'Ordre célébrait ses 700 ans. Il fut inhumé en l'église Saint-Dominique et Saint-Sixte de Rome près de l'actuelle Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin, ou Angelicum, qu'il avait élevée au rang de Collège Pontifical en 1909.

Hyacinthe-Marie Cormier a été déclaré Bienheureux par Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005) le 20 novembre 1994.

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