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21 Mai 2020
21 mai 1720 : chute du système de Law
privilégiant l’usage du papier-monnaie
au détriment des espèces métalliques
Voici l’histoire abrégée de ce fameux système. Lorsque Philippe, duc d’Orléans, eut été nommé régent du royaume, après la mort de Louis XIV, il trouva les finances dans le plus grand désordre et l’Etat presque ruiné. Par un mémoire qu’il rendit public, la dette nationale, à la mort du roi, montait à deux milliards soixante-deux millions en capital, portant quatre-vingt-dix millions d’intérêt. Le maréchal de Noailles assure dans ses mémoires, qu’au lieu de onze cent millions d’espèces que l’on devait avoir, il eût été difficile d’en trouver six cents, tant l’exportation avait été énorme, et tant le commerce en avait souffert.
En 1716, le roi donna un édit, portant établissement d’une banque générale par tout le royaume, sous le nom du sieur Law et compagnie. Il était libre à toute personne de porter son argent à la banque, qui devait donner en échange des billets payables à vue. Le commerce du Mississipi, du Sénégal et des Indes, devint la base du système de Law.
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Le 4 décembre 1718, la banque générale est déclarée banque royale, et Law en est nommé directeur. Le 27 du même mois, sort un arrêt du conseil, qui défend de faire des paiements en argent au dessus de 600 livres, ce qui rendit nécessaires les billets de la banque royale, et obligea d’en créer une multitude innombrable.
Cet arrêt fut l’époque et la cause d’une révolution étonnante dans les mœurs de la nation. L’intérêt étouffa la voix de la nature et de l’équité ; on se sacrifia mutuellement comme dans un naufrage ou un incendie ; le frère fut trahi par le frère, et le père par le fils. L’homme secourable fut écrasé par celui dont il avait prévu la ruine, et périt par son propre bienfait. On vit des noms augustes et respectables anéantis, des noms vils ou flétris prendre leurs places.
Le 23 septembre 1719, arrêt du conseil, portant une diminution considérable sur les espèces monnayées. Le 11 décembre, défense de faire des paiements en argent au dessus de 10 livres, ce qui, joint aux variations faites ou annoncées des espèces monnayées, obligea les particuliers à porter leur or et leur argent à la banque, et à les échanger contre des billets.
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« Le bruit qu’on fit répandre, dit un historien, qu’on avait trouvé deux mines d’or à la Louisiane ; le discrédit de l’argent, la confiance du public dans le papier, concoururent à faire enlever les nouvelles actions, à donner des regrets à ceux qui n’en pouvaient avoir, à faire offrir du gain à ceux qui les avaient enlevées, en sorte que chacun les enchérissait successivement et à l’envi, et elles montèrent à des prix excessifs. Au mois de mai 1720, on prétend qu’il y en avait pour plus de six milliards, crédit énorme qui surpassait de plus des deux tiers les espèces ou matières d’or et d’argent qui pouvaient être dans le royaume. »
Enfin, le 21 mai 1720, parut le fatal édit pour la réduction graduelle, de mois en mois, des billets de banque et des actions de la compagnie des Indes. Ce fut l’époque de la chute du système de Law. En vain, on révoqua cet édit six jours après, sur la réclamation générale de la nation et les remontrances du parlement, les actions et les billets perdirent la confiance du public sans retour.
Chargé de leur masse entière, le gouvernement se retrouva par-là au premier pas, et semblable à un voyageur qui s’égare, revint, après une longue fatigue, au point d’où il était parti. Le 29 mai suivant, le conseil donna un arrêt qui remettait en circulation les espèces d’or et d’argent.
21 mai 576 : mort de saint Germain,
évêque de Paris
a tradition place cet évêque à la tête de ceux qui ont honoré par d’éminentes vertus leur saint ministère. Né vers la fin du cinquième siècle sur le territoire d’Autun, il occupa, en 554, le siège épiscopal de Paris, vacant par la mort d’Eusèbe. Les grandeurs n’altérèrent nullement la simplicité de sa vie ; son exemple influa sur les mœurs des princes, et ses aumônes répandirent la consolation chez les pauvres.
Par ses soins, de pieux établissements s’élevèrent, entre autres l’église de Sainte-Croix, aujourd’hui Saint-Germain-des-Prés, à laquelle il joignit un monastère qu’il dota et qu’il exempta de toute juridiction. Germain parut dans plusieurs conciles tenus à Paris et à Tours ; sa sagesse y exerça toujours une haute influence.
Après la mort de Childebert, Charibert, son fils, s’abandonnant à l’adultère et à l’inceste, Germain osa le retrancher de l’Eglise, lorsqu’il eut perdu tout espoir de le ramener. Plus tard il employa tous ses efforts à réconcilier Chilpéric et Sigebert. Il mourut à l’âge de quatre-vingts ans, laissant plusieurs écrits qui contiennent des renseignements précieux pour l’histoire.
ouis V fut le dernier roi de la dynastie carolingienne, laquelle avait occupé le trône de France deux cent trente-six ans. Ce prince étant mort sans enfants, le royaume appartenait de droit à Charles, son oncle, fils de Louis d’Outremer ; mais les derniers princes de la maison de Charlemagne étaient tombés dans un tel mépris, à cause de leur faiblesse, que les principaux seigneurs de l’Etat déférèrent la couronne à Hugues Capet, duc de France, et le plus puissant prince du royaume.
Le sceptre avait déjà été deux fois dans sa maison. Eudes et Robert, fils de Robert le Fort, bisaïeul de Hugues Capet, l’avaient successivement porté, sans pouvoir alors le conserver à leurs descendants. Hugues Capet, chef de la troisième lignée de nos rois, fit entrer, pour la troisième fois, la couronne dans cette illustre famille ; d’où elle est sortie au bout de huit cents ans. L’élection de Hugues Capet se fit sur la fin de mai 987.
21 mai 992 : mort de Charles, oncle de Louis V