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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

MARSEILLE ANTIQUE

MARSEILLE ANTIQUE

Marseille - Navigation dans l'Antiquité

 Sa fondation remonte à environ à l’an 600 avant J.-C.

Elle a donné lieu à une belle histoire rapportée par Marcus Junianus historien romain du IIe ou IIIe siècle après J.-C. C’est la  suivante:

Des marins grecs, originaires de Phocée en Asie Mineure, débarquèrent dans un golfe, à l’embouchure du Rhône et allèrent rencontrer le roi des Ségobriges pour lui demander de leur concéder le territoire où ils devaient fonder une ville.  Or, ce roi se disposait à offrir en mariage sa fille GYPTIL à l’homme qu’elle allait choisir. Et GYPTIL jeta son dévolu sur un beau grec, PROTIS, un des deux chefs de la flotte phocéenne en lui offrant une coupe d’eau. PROTIS devint donc le gendre du roi et reçut de son beau-père un emplacement pour créer une ville qui devint Massilia.

Ainsi Marseille aurait été fondée sous les signes de l’accueil, de l’hospitalité et de l’amour. Belle légende en vérité ! Quoiqu’il en fut, Massilia dut affronter ensuite deux dangers : d’abord les indigènes Ligures, leurs voisins, et aussi la coalition maritime étrusco-carthaginoise indisposée par ses actes de piraterie. C’est pourquoi cette ville rechercha dès le début du IVe siècle avant J.-C., l’alliance avec les Romains tout en fondant un empire maritime s’étendant de l’embouchure de l’Èbre aux Alpes-Maritimes et qui comprenait entre autres, les comptoirs massaliotes d’Ampurias en Catalogne, Alalia (Aléria) en Corse, Hyélé (Vélia) en Italie du Sud, Olbia (Hyères), Nikaïa (Nice), Antipolis (Antibes).

Massalia et ses dépendances se développèrent rapidement grâce au commerce des métaux, des céréales, des vins, des vases grecs et aussi... des esclaves.

 

Comme l’écrit J.P. MOREL les Phocéens étaient le peuple de l'emporium cette forme de redistribution commerciale particulière qui rapprochaient des régions éloignées les unes des autres, de telle  manière que certains produits peu coûteux dans une certaine zone prenaient une valeur plus importante dans une autre, permettant ainsi de dégager des bénéfices substantiels lors des ventes.

 

Au carrefour, des peuples du nord de l’Europe et des peuples méditerranéens, Massilia recevait ainsi des produits de luxe d’Athènes et de la Grande Grèce pour les revendre en Gaule et en Europe du Nord. De même, elle importait de l’étain de (Grande) Bretagne qui transitait fréquemment par voie fluviale à travers la Gaule et l’exportait sur les rives de la Méditerranée pauvres en gisement de ce métal.

Les marins marseillais furent parmi les premiers à ouvrir et exploiter les voies commerciales vers l’Atlantique (voyage d’EUTHYMÈNE au VIe siècle avant J.-C. jusqu’au Sénégal ou au golfe de Guinée) et les mers nordiques (voyage de PYTHÉAS vers l’Islande et la Baltique). D’ailleurs, la latitude de Marseille a été déterminée par PYTHÉAS lui-même avec une bonne approximation. Même STRABON ¬, s’il conteste fortement la valeur de PYTHÉAS comme explorateur, reconnaît sa valeur comme explorateur. 

Les Massaliotes restèrent toujours en contact étroit avec la Grande Grèce. Et même, ils possédaient un trésor à Delphes.

 

­ STRABON ­, affirme que « les Massaliotes ont pour régime politique la constitution aristocratique la mieux réglée de toutes celles de ce type ». Il donne également des précisions concernant la cité qui occupe un terrain rocheux et son port qui s’étale au pied « d’une falaise en amphithéâtre orientée face au sud et munie, comme la ville elle-même, de solides remparts ».

C’est au IIIsiècle avant J.-C. que fut aménagé le premier quai. Et deux siècles plus tard, des quais bien construits entourèrent toute la corne du port, ce qui fait de Marseille un des rares exemples de port grec conservé (M. C. AMOURETTI et F. RUZÉ ®) et possédant un ruisseau sacré drainant les eaux de plusieurs sources dédiées au  héros LACYDON.

On retrouve, sous la place Jules Vernes, au niveau d’un des ports antiques et datant du IIe siècle, les restes de deux navires romains coulés volontairement et lestés de pierres pour fonder des appontements (voir A. HESNARD et M. PASQUALINI ).

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