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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Mendelsohn son art, sa vie

Felix Mendelssohn
Compositeur, pianiste et organiste, chef d’orchestre (Hambourg 1809 - Leipzig 1847)

Compositeur précoce, pianiste et organiste prolifique, chef d’orchestre international, Felix Mendelssohn est une personnalité incontournable de l’ère Romantique qui a contribué à tous les genres musicaux : musique de chambre, musique symphonique et musique pour chœur.

Enfant prodige, Felix Mendelssohn est rapidement remarqué pour ses talents musicaux, et en particulier concernant le violon, le piano ainsi que la composition. Lors de son passage à Paris, il étudie la musique de Wolfgang Amadeus Mozart et de Jean-Sébastien Bach, deux compositeurs par lesquels il restera fortement influencé tout au long de sa carrière. A l'âge de 16 ans, il compose l’Octuor à cordes en mi bémol majeur, l’un des premiers du genre, démontrant à son public un talent de composition incontestable.

Malgré une carrière écourtée, Mendelssohn a atteint un grand et rapide succès partout en Europe en tant que compositeur, et plus particulièrement en Angleterre, où sa musique est grandement appréciée par la Reine Victoria et le Prince Albert. Parmi ses contemporains tels que Franz Liszt, Richard Wagner, et Hector Berlioz, Mendelssohn fait figure de défenseur d’une musique dite « conservatrice » ; il fonde en 1843 le Conservatoire de Leipzig, lequel devient un véritable bastion de cette musique.

Au-delà de son activité de compositeur, Mendelssohn est également célèbre pour avoir mené la redécouverte au 19ème siècle de la musique baroque, et en particulier des œuvres de Jean-Sébastien Bach et de Georg Friedrich Haendel. Dans cette optique, il a dirigé la Passion selon St Mathieu de Bach à Berlin (la première représentation depuis la mort du compositeur en 1750), et Israël en Égypte de Haendel à Düsseldorf.

Felix Mendelssohn en 6 dates :

  • 1816 : premier voyage à Paris
  • 1819 : étudie la composition et le contrepoint sous la direction de Carl Friedrich Zelter
  • 1821 : rencontre avec Johann Wolfgang von Goethe, lequel compare Mendelssohn à Mozart
  • 1829 : arrangement et direction par Mendelssohn de La Passion selon St Matthieu de Bach à Berlin
  • 1841 : installation à Berlin, sur la demande de Frédéric-Guillaume IV
  • 1843 :  ouverture d'un conservatoire à Leipzig

Felix Mendelssohn en 6 œuvres :

  • 1824 :Symphonie no.1 en ut mineur, op.11
  • 1825 :Octuor à cordes en mi bémol majeur, op.20
  • 1830-1832 :Les Hébrides, ouverture, op.26
  • 1833 : Symphonie italienne
  • 1844 :Concerto pour violon en mi mineur, op.64
  • 1846 :Elias, oratorio

Biographie de la Documentation musicale de Radio France

Felix Mendelssohn : 10 (petites) choses que vous ne savez (peut-être) pas sur le compositeur

Saviez-vous que le compositeur Felix Mendelssohn était aussi un excellent dessinateur ? Ancien élève du philosophe Hegel ? Ami de Schumann et cible des critiques de Wagner ? Voici 10 (petites) choses que vous ne savez (peut-être) pas sur le compositeur d'Elias, ou encore des Romances sans paroles.

Felix Mendelssohn : 10 (petites) choses que vous ne savez (peut-être) pas sur le compositeur
Portrait du compositeur Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809 - 1847), © Getty / Peinture d'Eduard Magnus

Felix Mendelssohn ? « Notaire élégant et facile » selon Claude Debussy, compositeur d'une « musique qui regarde toujours en arrière » pour le philosophe Frédéric Nietzsche. A priori, l’œuvre et la personnalité de Mendelssohn ne devraient pas piquer notre curiosité...

Mais que lui reproche-t-on exactement ? D’avoir remis au goût du jour de nombreux chefs-d’oeuvre du passé ? D’avoir composé quelques-unes des plus belles perles musicales du siècle romantique : Romances sans parole, Le Songe d’une nuit d’été, Concerto pour violon n°2 en mi mineur ?

Voici 10 (petites) choses pour mieux appréhender la personnalité et l’oeuvre de Felix Mendelssohn, importante figure musicale du XIXe siècle.

Un grand-père philosophe

Felix Mendelssohn naît le 3 février 1809 à Hambourg, en Allemagne, dans une famille aisée et cultivée. Parmi ses illustres aïeux, un certain Moses Mendelssohn, son grand-père, qui fut avec Emmanuel Kant l’un des grands philosophes de l’Aufklärung, équivalent germanique du mouvement des Lumières.

Surnommé le “Luther juif”, Moses Mendelssohn s’intéresse à des sujets variés (métaphysique, esthétique, politique, théologie…) avec pour fil conducteur le questionnement de son héritage juif.

Petit protégé de Goethe

1821. Felix n’a que 12 ans lorsqu’il est présenté à Johann Wolfgang von Goethe. L’illustre poète est connu pour garder ses distances avec les compositeurs - Beethoven, Schubert et Weber (méprisant ouvertement ce dernier) - mais il se prend d’affection pour le petit Mendelssohn. S’en suivront plusieurs rencontres jusqu’au décès de Goethe en 1832.

« Il faudrait que je fusse un insensé pour regretter le temps que je passe avec lui [Goethe]. Aujourd’hui je dois lui jouer du Bach, du Haydn et du Mozart, et le conduire ainsi jusqu’à nos jours, comme il le dit lui-même » (Lettres inédites de Mendelssohn, traduites par Abraham-Auguste Rolland, Lettre première, Weimar, le 21 mai 1830).

Carnets de voyage

Felix Mendelssohn est un brillant musicien, mais aussi un excellent dessinateur. Enfant, il se distingue dans toutes les activités (natation, équitation, échecs, piano, dessin, etc.), et bien qu’il ait choisi la musique pour métier, il n’abandonne pas pour autant ses crayons et ses pinceaux.

En 1829, après ses années de formation musicale et intellectuelle, Mendelssohn part en voyage à travers l’Europe : Angleterre, Ecosse, France, Italie et Suisse. Il relate chacun de ses périples dans de longues lettres adressées à ses proches et agrémentées de nombreux dessins.

« Je veux dessiner chaque jour, afin d’emporter avec moi les croquis des endroits dont je désire conserver le souvenir », (Lettres inédites de Mendelssohn, traduites par Abraham-Auguste Rolland, Lettre XXIII, Rome, le 1er mars 1831).

Dessin daté du 2 août 1829, pendant son séjour en Ecosse. Extrait du journal de Mendelssohn.
Dessin daté du 2 août 1829, pendant son séjour en Ecosse. Extrait du journal de Mendelssohn. , © Getty

Homme de lettres

Dans une lettre adressée à sa compagne Marie d’Agoult, le compositeur Franz Liszt décrit ainsi son confrère Mendelssohn : « un homme d’un talent remarquable et un esprit très cultivé. Il dessine merveilleusement, joue du violon et de l’alto, lit couramment Homère en grec et parle avec facilité quatre ou cinq langues ».

Compositeur, dessinateur, homme de lettres, passé par un cursus d’histoire et géographie à l’université de Berlin et ancien élève du philosophe Hegel. Mais que ne sait donc pas faire Felix Mendelssohn ?

Non pas qu’il ait des difficultés à s’exprimer, au contraire, on le sait brillant orateur, mais le compositeur se méfie du pouvoir des mots, de leur incidence, refusant ainsi tout discours autour de son oeuvre.

Signature de Mendelssohn à la fin d'une lettre adressée au violoniste Joseph Joachim, en 1844.
Signature de Mendelssohn à la fin d'une lettre adressée au violoniste Joseph Joachim, en 1844. , © Getty

Susceptible

Mendelssohn se méfie de la puissance des mots, et en particulier ceux de la critique. On le dit d’ailleurs susceptible. Pas facile, en effet, pour un ancien enfant prodige, doué en tout, fierté de la famille, de se confronter aux commentaires extérieurs.

Par exemple, en 1827, lorsque le jeune Mendelssohn assiste à la première de son singspiel* Les Noces de Camacho et qu’il se rend compte que la performance est un désastre, il quitte le théâtre avant la fin de la représentation, ne prenant même pas la peine de venir saluer. Gardant de cette soirée un goût amer, il ne composera plus jamais pour le théâtre lyrique.

*Un singspiel est une œuvre lyrique en langue allemande, caractérisée par l'alternance entre passages parlés et chantés.

Un garçon dans le vent

Liszt et Chopin ont été adoptés par la France. Felix Mendelssohn, lui, est le chouchou de l’Angleterre. C’est en 1829, à l’âge de 20 ans, que le compositeur allemand se rend pour la première fois outre-Manche. Sa personnalité courtoise comme sa musique élégante y sont aussitôt très appréciées. Son Ouverture du Songe d’une nuit d’été, composée en 1826 d’après la pièce de William Shakespeare, y est notamment très applaudie.

D’années en années, de séjours en séjours, Felix Mendelssohn se hisse au rang des compositeurs les plus populaires du Royaume-Uni, devenant même le favori et l’invité régulier de la Reine Victoria et du Prince Albert.

Schumann, entre amitié et rivalité

A la fin des années 1830, Felix Mendelssohn s’établit à Leipzig (Allemagne), où il prend la fonction de directeur du Gewandhaus, la plus grande salle de spectacle locale. C’est aussi à Leipzig qu’il fait connaissance avec le compositeur Robert Schumann.

Schumann ne cache pas sa fascination pour le talent de Mendelssohn, le qualifiant de « Mozart du XIXe siècle », mais ce dernier garde ses distances, préférant par exemple le vouvoiement au tutoiement familier. Mendelssohn ne cesse par ailleurs de vanter le talent de Madame Schumann, Clara, qu’il invite plus d’une vingtaine de fois à se produire sur la scène du Gewandhaus. Une admiration réciproque entre Felix et Clara qui n’est pas sans susciter la jalousie de Robert.

Clara Schumann (née Wieck) et son mari Robert Schumann. Tous deux pianistes et compositeurs, ils forment l'un des plus célèbres couples de la période romantique.
Clara Schumann (née Wieck) et son mari Robert Schumann. Tous deux pianistes et compositeurs, ils forment l'un des plus célèbres couples de la période romantique. , © Getty

Wagner, ou la critique antisémite

Mendelssohn n’ignore pas l’antisémitisme dont il peut faire l’objet. Enfant, son père l’a d’ailleurs converti au protestantisme pour éviter que sa carrière ne souffre d’une quelconque forme de discrimination. Mais il n’imagine certainement pas la violente campagne antisémite dont il fera l’objet quelques années après sa mort.

En 1850, le compositeur Richard Wagner publie Le Judaïsme dans la musique, un article dans lequel il s’en prend aux musiciens juifs, notamment Mendelssohn. « Le Juif [...] devra se contenter d’imiter, de répéter », écrit-il, reprochant ainsi à Felix Mendelssohn de n’avoir aucune « faculté créatrice » et « de calquer toutes les particularités essentiellement propres à ses prédécesseurs et déprendre ceux-ci comme modèles à suivre. »

Malgré la reconnaissance unanime de son génie artistique, la personnalité du compositeur Richard Wagner a fait et fait encore l'objet de controverses.
Malgré la reconnaissance unanime de son génie artistique, la personnalité du compositeur Richard Wagner a fait et fait encore l'objet de controverses. , © Getty / Hulton Archive

Acteur du présent

Certes, Felix Mendelssohn s’est davantage employé à remettre au goût du jour les splendeurs du passé (celles de Bach et Haendel, notamment) plutôt qu’à promouvoir une musique nouvelle, tournée vers l’avenir.

Ce qui préoccupe finalement notre compositeur, c’est la diffusion de la musique, que ce soit par le biais de l’enseignement ou des concerts. A Leipzig, dans la salle qu’il dirige, toutes les œuvres sont mises à l’honneur : celles de Bach comme celles de ses contemporains. A Leipzig toujours, Mendelssohn créé un conservatoire de musique où il dirige la chaire de composition et de piano, et ce, jusqu’à sa mort.

Le 4 novembre 1972, en l'honneur de son fondateur, l'école de musique de Leipzig a pris le nom de "École supérieure de musique et de théâtre Felix Mendelssohn Bartholdy".
Le 4 novembre 1972, en l'honneur de son fondateur, l'école de musique de Leipzig a pris le nom de "École supérieure de musique et de théâtre Felix Mendelssohn Bartholdy". , © Bertram Kober

Fanny, dans l’ombre de Felix

Aînés des cinq enfants de la famille Mendelssohn, Fanny et Felix partagent un même talent pour la musique. Alors que celui de Felix est encouragé, mis en avant, celui de Fanny reste dans l’ombre. Car en ce début de XIXe siècle, il n’est pas bien vu pour une jeune femme de bonne famille d’être exposée, au devant de la scène. « La musique restera pour toi un ornement », déclare ainsi le père à sa fille, l’année de ses 15 ans.

Fanny épouse le peintre Wilhelm Hensel qui encourage son activité musicale mais ne peut aller à l’encontre du verdict familial. Les quelques lieder qu’elle compose sont ainsi publiés sous le nom de son frère. Mais tel un seul être en deux moitiés, l’une masculine, l’autre féminine, Felix ne pourra jamais vivre sans Fanny. Lorsque celle-ci succombe à une attaque cérébrale en mai 1847, il sombre dans le plus profond désespoir et décède quelques mois plus tard du même mal, à l’âge de 38 ans.

Portrait de Fanny Hensel (née Mendelssohn) (1805 - 1847).
Portrait de Fanny Hensel (née Mendelssohn) (1805 - 1847)., © Getty / Heritage Image
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