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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle

PREMIÈRE LECTURE
« Certains s’adressaient aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle » (Ac 11, 19-26)

En ces jours-là,
les frères dispersés par la tourmente
qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne
allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche,
sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène,
et qui, en arrivant à Antioche,
s’adressaient aussi aux gens de langue grecque
pour leur annoncer la Bonne Nouvelle :
Jésus est le Seigneur.
La main du Seigneur était avec eux :
un grand nombre de gens devinrent croyants
et se tournèrent vers le Seigneur.
La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem,
et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre,
il fut dans la joie.
Il les exhortait tous
à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
C’était en effet un homme de bien,
rempli d’Esprit Saint et de foi.
Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche.
Pendant toute une année,
ils participèrent aux assemblées de l’Église,
ils instruisirent une foule considérable.
Et c’est à Antioche que, pour la première fois,
les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 86 (87), 1-3, 4-5, 6-7)
R/

Louez le Seigneur, tous les peuples !
ou :

Alléluia !

Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !

« Je cite l’Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. »
Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie :
     chacune est née là-bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
     car en elle, tout homme est né.
C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.

Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »

ÉVANGILE
« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem.
C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple,
sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ;
ils lui disaient :
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ?
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit :
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas.
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père,
voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas,
parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Mon Père et Moi nous sommes qu'un

Jésus se distingue soigneusement de nous, et affirme encore plus énergiquement sa divinité et son unité avec le Père

Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »

»

 

117671-mon-pere-et-moi-nous-sommes-qu-un


Méditation de l'évangile du mardi 5 mai

Mon Père et Moi, nous sommes qu'un.

Cette unité avec le Père qu'Il affirme si tranquillement, ses contemporains le comprennent tellement bien que, devant cette affirmation, ils veulent le lapider.

” Les juifs apportèrent de nouveau des pierres pour le lapider “.

Jésus insiste lourdement en affirmant maintenant que ses miracles, Il les a accomplis en union étroite avec son Père.

“J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ?”

Les juifs lui répondirent :

« Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c'est pour un blasphème : tu n'es qu'un homme, et tu te fais Dieu. »

Loin de s'affoler à cette affirmation, Jésus la renforce car, dans sa réponse, Il se distingue soigneusement de nous, et affirme encore plus énergiquement sa divinité et son unité avec le Père.

Car si l'Ecriture dit de tous les hommes : vous êtes des Dieux, à plus forte raison ce titre convient-il à Celui qui fait les oeuvres du Père et qui est son Envoyé.

« N'est-il pas écrit dans votre Loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait, et l'Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j'ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.

Jésus va donc aller encore plus loin dans l'affirmation de son identité en tant qu'nvoyé du Père et son propres Fils. Il insiste sur cette unité d'action entre Lui et la Père. Les miracles qu'opèrent ses mains témoignent qu'une même vie, une même puissance unissent le Père et son Envoyé.

Et le vieil axiome latin resurgit : ” Opera sequitur esse ” (on agit toujours selon son être). C'est d'ailleurs ce qu'il dit aux juifs. Les miracles de bonté, face à la maladie, face à la mort, face au désordre moral ( car Zachée, la Samaritaine, Lévi, sont ses plus beaux miracles) crient au monde son origine.

” Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père.”

On ne peu être plus clair. D'ailleurs, les juifs, furieux de son blasphème,” cherchaient de nouveau à l'arrêter, mais il échappa à leurs mains.”

 

Père Gabriel

 

Catéchisme de l'Église catholique
 
§ 232-234, 237 (Copyright © Libreria Editrice Vaticana 2003 11 04)

« Le Père et moi nous sommes un »

Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28,19). Auparavant ils répondent « Je crois » à la triple interrogation qui leur demande de confesser leur foi au Père, au Fils et à l'Esprit : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité » (St Césaire d'Arles). Les chrétiens sont baptisés « au nom » du Père et du Fils et du Saint-Esprit et non pas « aux noms » de ceux-ci car il n'y a qu'un seul Dieu, le Père Tout-Puissant et son Fils unique et l'Esprit Saint : la Très Sainte Trinité.

            Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi, lumière qui les illumine. Il est l'enseignement le plus fondamental et essentiel dans la hiérarchie des vérités de la foi. « Toute l'histoire du salut n'est autre que l'histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s'unit les hommes qui se détournent du péché ». (...)

            La Trinité est un mystère de foi au sens strict, un des « mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s'ils ne sont révélés d'en haut ». Dieu certes a laissé des traces de son être trinitaire dans son œuvre de création et dans sa révélation au cours de l'Ancien Testament. Mais l'intimité de son Être comme Trinité Sainte constitue un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d'Israël avant l'incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint-Esprit.

 

Homélie du père Gilbert Adam

Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »

Dieu veut que toute l’humanité croie et soit sauvée, mais seuls les humbles et les pauvres sont capables d’accueillir ce don. La foi nous rend capable de reconnaître Jésus dans son mystère. Pour comprendre cette “révélation,” la connaissance du Père est nécessaire. Quand Pierre dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, » Jésus lui dit qu’il lui a fallu la grâce de Dieu. C’est un message d’espérance tellement important qui nous est donné quand les temps sont durs et que chacun de nous se retrouve avec son lot d’épreuves personnelles, familiales, ecclésiales. Ce qui donne la force de vivre en disciple de Jésus, c’est la certitude qu’il est vainqueur de ce qui nous oppresse. Il existe une connivence entre les brebis et le Berger. La voix du berger parle, elle est reconnue. Dans l’orage du monde qui gronde autour de Jésus, l’enjeu, ce sont les brebis du Christ. Devant l’incrédulité de ceux qui l’entourent, Jésus parle de ses œuvres. Son plus bel ouvrage sera la Passion, l’œuvre de son amour, en vue de tout rétablir dans la vie.

" Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.

 Jésus livre un grand combat pour notre vie, à Jérusalem, avant d’être arrêté. Notre berger nous tient et il nous protège. Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. Il parle d’arrachement à nous même face à ce combat livré par l’incroyance. Nous ne périrons pas, nous serons défendus. Il nous emmène vers le Père. La foi nous entraine à rechercher Jésus dans la prière. L’intimité de Jésus nous donne la vie éternelle, la connaissance du Père. Ceux qui se confient en Lui sont gardés par la main du tout petit enfant Jésus, ou par la main du Crucifié. Jésus garde les brebis que le Père lui a confiées. En se faisant homme, il s’est apparenté à toute l’humanité en vertu de sa chair humaine. La vraie sagesse consiste à se confier à lui. Le mystère de Marie, celui de la nouvelle humanité, est celui de l’amour que Dieu nous porte. Il éclaire le mystère de l’attachement à Dieu. Nul n’arrachera pas de la main du Père l’humanité qui choisit Dieu.

"Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. »

 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » Les signes de Jésus Ressuscité sont là. L’action bienveillante du Père est à l’œuvre. Il faut un acte d’accueil pleinement libre de notre part. Cet acte qui nous engage constitue notre personne. Nous sommes dans la foi qui s’opère en tous ceux qui croient en Jésus. Il parle et il agit auprès de ceux qui croient en lui en révélant la présence bienveillante du Père. Tout comme aujourd’hui, des brebis adhèrent, d’autres refusent de croire. Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. Nous n’avons rien à craindre même si l’orage fait rage autour de nous. Nous sommes porteur du message de Jésus, le plus merveilleux qui soit. Jésus est là, tout lui est offert dans notre vie. Nous avons à marcher, à le suivre dans la grande épreuve. Jésus, par sa Passion, qui a été jusqu’au bout de l’Amour. La tendresse de Dieu aura le dernier mot. C’est la confiance infinie en Jésus ressuscité, l’abandon total à la volonté de Dieu qui est à l’œuvre. L’amour de Jésus, l’Esprit Saint qui nous est donné, est un Amour si grand, si beau et si total.

Nous demandons la grâce d’une grande foi pour tenir bon dans la grande détresse du monde.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

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