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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !

PAROLE DU JOUR
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Date15/06/2020

LECTURE DU JOUR

Lecture du premier livre des Rois
(1 R 21, 1-16)

En ce temps-là,
Naboth, de la ville de Yizréel, possédait une vigne
à côté du palais d’Acab, roi de Samarie.
Acab dit un jour à Naboth :
« Cède-moi ta vigne ;
elle me servira de jardin potager,
car elle est juste à côté de ma maison ;
je te donnerai en échange une vigne meilleure,
ou, si tu préfères,
je te donnerai l’argent qu’elle vaut. »
Naboth répondit à Acab :
« Que le Seigneur me préserve
de te céder l’héritage de mes pères ! »
Acab retourna chez lui sombre et irrité,
parce que Naboth lui avait dit :
« Je ne te céderai pas l’héritage de mes pères. »
Il se coucha sur son lit, tourna son visage vers le mur,
et refusa de manger.
Sa femme Jézabel vint lui dire :
« Pourquoi es-tu de mauvaise humeur ?
Pourquoi ne veux-tu pas manger ? »
Il répondit :
« J’ai parlé à Naboth de Yizréel.
Je lui ai dit :
“Cède-moi ta vigne pour de l’argent,
ou, si tu préfères,
pour une autre vigne en échange.”
Mais il a répondu :
“Je ne te céderai pas ma vigne !” »
Alors sa femme Jézabel lui dit :
« Est-ce que tu es le roi d’Israël, oui ou non ?
Lève-toi, mange, et retrouve ta bonne humeur :
moi, je vais te donner la vigne de Naboth. »

Elle écrivit des lettres au nom d’Acab,
elle les scella du sceau royal,
et elle les adressa aux anciens et aux notables
de la ville où habitait Naboth.
Elle avait écrit dans ces lettres :
« Proclamez un jeûne,
faites comparaître Naboth devant le peuple.
Placez en face de lui deux vauriens,
qui témoigneront contre lui :
“Tu as maudit Dieu et le roi !”
Ensuite, faites-le sortir de la ville,
lapidez-le, et qu’il meure ! »

Les anciens et les notables qui habitaient la ville de Naboth
firent ce que Jézabel avait ordonné dans ses lettres.
Ils proclamèrent un jeûne
et firent comparaître Naboth devant le peuple.
Alors arrivèrent les deux individus
qui se placèrent en face de lui
et portèrent contre lui ce témoignage :
« Naboth a maudit Dieu et le roi. »
On fit sortir Naboth de la ville,
on le lapida, et il mourut.
Puis on envoya dire à Jézabel :
« Naboth a été lapidé et il est mort. »
Lorsque Jézabel en fut informée, elle dit à Acab :
« Va, prends possession de la vigne de ce Naboth
qui a refusé de la céder pour de l’argent,
car il n’y a plus de Naboth : il est mort. »
Quand Acab apprit que Naboth était mort,
il se rendit à la vigne de Naboth
et en prit possession.

ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 5, 38-42)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ;
mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite,
tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice
et prendre ta tunique,
laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas,
fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ;
à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »

PSAUME
(Ps 5, 2-3, 5-6ab, 6c-7)

R/ Comprends ma plainte, Seigneur. (Ps 5, 2b)

Écoute mes paroles, Seigneur,
comprends ma plainte ;
entends ma voix qui t’appelle,
ô mon Roi et mon Dieu !

Tu n’es pas un Dieu ami du mal,
chez toi, le méchant n’est pas reçu.
Non, l’insensé ne tient pas
devant ton regard.

Tu détestes tous les malfaisants,
tu extermines les menteurs ;
l’homme de ruse et de sang,
le Seigneur le hait.

Soyons des hommes libres en face de nous-même

Les principes de Jésus ressemblent à des paradoxes. En fait, ils ne nous donnent pas de solutions toutes faites, mais ils ouvrent nos cœurs à des solutions multiples

À qui te demande, donne ;
à qui veut t'emprunter, ne tourne pas le dos ! »


Méditation de l'évangile du lundi 15 juin

Je vous livre quelques conseils de Jésus.

Jésus nous engage à créer une société, une communauté humaine claire et limpide où la franchise sera toujours de mise :

« Et Moi, je vous dis de ne point jurer du tout: ni par le ciel, parce qu'il est le trône de Dieu, ni par la terre, parce qu'elle est l'escabeau de ses pieds… Mais que votre parole soit Oui, si c'est oui, Non, si c'est non. Ce qui y serait ajouté serait la part du mal »

Jésus nous recommande surtout d'être libres en face de nous-mêmes, et de savoir nous déterminer, afin d'être les hommes du OUI ou du NON. Car Il aime les choses claires et nettes et nous demande un langage sans détour, qui met tout le monde à l'aise. Finis les cancans et les sous-entendus…

« Vous avez entendu qu'il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Et Moi, Je vous dis de ne pas résister au mal. Mais si quelqu'un te soufflette à la joue droite, tends-lui aussi l'autre ; et si quelqu'un veut t'appeler en justice et re prendre ta tunique, donne-lui aussi ton manteau ;et si quelqu'un te réquisitionne pour un mille fais avec lui deux milles.Donne à qui te demande; et ne te détourne pas de qui veut t'emprunter. »

Ses principes ressemblent à des paradoxes. En fait, ils ne nous donnent pas de solutions toutes faites, mais ils ouvrent nos cœurs à des solutions multiples. C'est parfaitement fou. Mais une certaine folie rendrait l'Espérance à l'humanité. Enfin nous pourrions vivre dans une communauté humaine où la bonté bienveillante et attentive remplacerait la défiance et l'avarice.

Nous prêtons l'argent à un taux de 27% en 1982 et le mètre carré construit, du Beau Passy, face au front de la Seine, avenue Kennedy, se brade pour la bagatelle de 35000 francs. Prêter sans intérêt rendrait espoir aux exclus de notre société.

Jésus renverse les conceptions courantes pour imposer les siennes. Elles semblent d'ailleurs des paradoxes, des exagérations, auprès du bon terre à terre des anciennes formules. Elles prennent à contre-pied les préjugés communs. Mais renoncer à son droit bouleverse plus l'adversaire qu'un procès, et le Royaume de Dieu apporte la paix sur la terre.

« Bienheureux les pacifiques, ils possèderont la terre. »


Père Gabriel

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208)
 

évêque, théologien et martyr

Contre les hérésies, IV, 13, 3 (trad. cf SC  100, p. 531)

« La loi parfaite, celle de la liberté » (Jc 1,25)

A qui prend ta tunique, dit le Christ, donne aussi ton manteau ; à qui prend ton bien, ne réclame pas ; et ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 5,40 ;Lc 6,30-31). De la sorte, nous ne nous attristerons pas comme des gens qu'on aurait dépossédés contre leur gré, mais au contraire nous nous réjouirons comme des gens qui auraient donné de bon cœur, puisque nous ferons un don gratuit au prochain plus que nous ne céderons à la contrainte. « Et, dit-il, si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en avec lui deux mille ». De la sorte nous ne le suivons pas comme un esclave, mais nous le précédons comme un homme libre. En toutes choses donc le Christ t'invite à te rendre utile à ton prochain, ne considérant pas sa méchanceté, mais mettant le comble à ta bonté. Il nous invite ainsi à nous rendre semblable à notre Père « qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5,45).

    Tout cela n'est pas le fait de quelqu'un qui abolit la Loi, mais de quelqu'un qui l'accomplit et qui l'étend pour nous (Mt 5,17). Le service de la liberté est un plus grand service ; notre libérateur nous propose une soumission et une dévotion plus profondes à son égard. Car il ne nous a pas libérés des contraintes de la Loi ancienne pour que nous nous détachions de lui...mais pour que, ayant reçu plus abondamment sa grâce, nous l'aimions davantage et que, l'ayant aimé davantage, nous recevions de lui une gloire d'autant plus grande quand nous serons pour toujours en présence de son Père.

Homélie du Père Gibert Adam
 
« Si quelqu’un veut te faire un procès pour te prendre ta tunique, laisse–lui aussi ton vêtement. »
 
"Vous avez entendu qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas vous opposer au mauvais.

Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends–lui aussi l’autre." Nous savons que la vengeance est à proscrire, qu’il nous faut dialoguer et que nous allons céder notre « droit » si cela en vaut la peine tant la paix est une valeur importante. Nous apprenons de Jésus, que l’ennemi reste un frère pour qui je peux continuer à vouloir du bien. Il me faut donc être prêt à pardonner, à garder confiance avec la possibilité d’admettre qu’un jour, la vérité se révèle. Cette Parole éclaire ce qui ce qui se cache en secret de violence en nous, et par la même, ce qui alimente la violence dans le monde ! « Eh bien moi je vous dis de ne pas riposter aux méchants, » humainement cela est impossible, mais rien n’est impossible à Dieu. Pour nous convertir, il nous faut regarder vers Jésus. L’Évangile, la Bonne Nouvelle, est une contemplation de Jésus qui nous sauve. Nous avons besoin d’intégrer le mystère du salut de Jésus crucifié qui nous sauve. Nous laisser sauver, c’est nous laisser transformer profondément par le visage de Jésus. C’est par sa mort que Jésus nous a sauvés, c’est pour nous un passage incontournable : Si nous n’acceptons pas de mourir, nous n’entrerons pas dans la vie.

« Si quelqu’un veut te faire un procès pour te prendre ta tunique, laisse– lui aussi ton vêtement. » Jésus nous laisse le soin de trouver la solution adaptée à nos capacités et aux circonstances de notre vie. Il nous propose de pratiquer la non-violence : « Si on vous pourchasse dans une ville, fuyez dans une autre ! » Cependant, Jésus n’a pas hésité à aller à Jérusalem où il savait qu’il allait être arrêté. Il ne se défend pas au Jardin des Oliviers. Il refuse de répondre aux questions piégées de Caïphe, d’Hérode ou de Pilate, mais, par contre quand on le gifle, il s’insurge : Pourquoi me frappes-tu ? Jésus sait pardonner à Pierre qui l’a renié et aux bourreaux « qui n’ont pas conscience de ce qu’ils font. » Une manière d’arrêter l’injustice pour celui qui a froid, c’est de lui donner un vêtement, et d’arrêter ainsi toute perspective de violence. Nous pouvons faire cela si nous restons en communion avec Jésus qui nous sauve. "Si quelqu’un te réquisitionne pour faire un mille, fais–en deux avec lui." Jésus veut que nous allions plus avant dans la compréhension, l’accueil les uns des autres. Nous sommes dans un combat spirituel disproportionné : « Vous ne luttez pas contre des ennemis visibles, mais des forces invisibles, » dira l’apôtre Paul. Une sœur ou un frère n’est pas un ennemi car nous luttons contre des « forces invisibles. » L’adversaire, le véritable ennemi se cache et c’est libérant de le savoir et de tenir bon dans l’épreuve.

« Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter quelque chose. » Quand il s’agit de lui, Jésus sait renoncer à son droit, mais quand il s’agit de sa mission ou de la dignité du Temple, il n’hésite pas à intervenir très fortement. Ses invectives contre les gavés ou contre les hypocrites sont sans ménagement. Et c’est avec un fouet, qu’il chasse les animaux de ceux qui font de la maison de prière un marché, une caverne de voleurs. Ce n’est pas facile de faire un bon visage quand l’agressivité « monte » autour de nous. La progression de la violence serait de croire qu’elle est juste, alors qu’elle est fondée sur le mensonge ! Pour devenir artisan de paix, il nous faut arrêter toute violence ! Jésus dit à la Résurrection : « Je vous donne ma paix, ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » Cette paix résulte d’un profond changement du cœur, elle est la seule qui peut amener la paix des âmes. Jésus nous transforme de l’intérieur pour nous rendre semblables à lui. Quand nous célébrons la Passion et la Résurrection de Jésus, nous sommes invités aux noces de l’Agneau qui enlève le péché du monde. Grâce à lui nous pouvons arrêter l’injustice et la violence. Ainsi le bonheur immense du règne de Dieu va s’installer progressivement en nous et dans le monde.

Nous demandons la grâce d’être des consolateurs les uns pour les autres dans l’Esprit Saint.

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

 

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