Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
23 Juin 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint Siège
Sainte Audrey (Etheldrede)
Abbesse et fondatrice d'Ély
(† 679)
De son vrai nom Aethelthryth, elle était née dans un des royaumes anglais dont son père était le roi. Ayant choisi la virginité, elle la fit admettre au mari que ses parents lui avaient désigné.
Lorsqu'elle devint veuve, elle fut obligée de se remarier à un jeune prince pour des raisons politiques. Celui-ci refusant la continence, elle s'enfuit sur les conseils de Saint Wilfried.
Elle fonda le monastère d'Ély et y finit sa vie de manière austère.
Zacharie est descendant d’une caste sacerdotale; Elizabeth parente éloignée de la Madone: les deux époux sont désormais vieux quand ils sont touchés par la grâce d’attendre la naissance de Jean-Baptiste. Leur mémoire tombe la veille de celle de leur fils, Précurseur du Messie
Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge”. (Lc 1, 5-7)
Aujourd’hui, on célèbre un couple de parents saints, le premier dont l’Écriture nous parle après Marie et Joseph. L’Évangile de Luc commence précisément par l’histoire de ces deux époux qui étaient juste devant Dieu, fidèles et observant de la loi, même avec l’épine dans le cœur de ne pas pouvoir concevoir un enfant, à une époque où la stérilité était aussi une cause de marginalisation.
Le mutisme, entre signe et punition
L’histoire de Zacharie et d’Elizabeth enseigne qu’on ne doit jamais perdre l’espérance car « rien n’est impossible à Dieu ». Zacharie est un prêtre de la huitième classe, celle de Abìa, l’un des 24 établies par David pour organiser les tours de service hebdomadaire dans le temple. Il épouse Elizabeth, également descendante d’une famille sacerdotale, et s’installent à Ain Karen. Leur mariage n’est pas béni par la naissance d’un enfant, à une époque où être stérile était un motif de marginalisation; cependant, leur union est solide, ils s’aiment et leur vie est droite. Un jour, alors qu’il se trouve au temple, Zacharie reçoit la visite de l’archange Gabriel qui prédit la grossesse de sa femme. Zacharie, toutefois, en dépit d’être un homme pieux, demande à Dieu une preuve, alors il le rend muet jusqu’au huitième jour après la naissance de son fils, quand l’enfant devra être circoncis: sa langue se déliera pour confirmer qu’il sera appelé Jean.
Un couple touché par la Grâce
Quand l’amour est vrai, il grandit et avec le temps donne des fruits: la graine devient donc un grand arbre. C’est pourquoi l’évangéliste Luc ouvre son récit en parlant de ce couple touché par la grâce procréative de Dieu, pour montrer comment Il opère des merveilles dans la vie de ceux qui se fient en Lui et savent attendre et espérer les temps de Son intervention. Ces deux grands saints nous enseignent aussi qu’un cœur qui aime vraiment fait l’expérience de la puissance du Seigneur, non pas sur la base de ses propres plans, mais selon sa volonté souveraine à laquelle il faut s’abandonner avec une foi inconditionnelle.
Porter en son sein l’histoire du salut
Le rôle d’Elizabeth, donc, contre toute attente, est d’être la mère de celui qui sera destiné à préparer le chemin pour Jésus: Jean le Baptiste. Elisabeth sent en elle cette grâce comme elle sent la vie grandir dans son sein, cette vie qui tressaille en elle lors de la visite inattendue de sa cousine Marie. Elle aussi a reçu l’annonce de l’ange à laquelle elle a immédiatement dit oui; elle aussi est pleine de grâce. C’est la rencontre entre deux femmes qui portent en leur sein l’histoire du salut.
Benedictus
Quand Zacharie, avec la naissance de son fils Jean, reprend la parole, il utilise des mots pour louer Dieu : c’est le Benedictus, également connu sous le nom de Cantique de Zacharie, dans lequel le Saint remercie Dieu pour ce qui s’est passé : “Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens...". Après ces paroles, les Évangiles ne disent rien d’autre de Zacharie et Elisabeth, mais il n’est pas nécessaire de dire autre chose pour ceux qui ont compris que le vrai sens de la vie est de vivre de miséricorde.
Saint Joseph Cafasso fut dans la ville de Turin du XIXe siècle, un formateur “de prêtres saints” dont saint Jean Bosco, à l'école de saint Alphonse de Liguori et saint François de Sales; il porta la miséricorde de Dieu aux prisonniers, surtout aux condamnés à mort dont il est le saint Patron.
Formateur "de curés et de prêtres diocésains, et même de saints prêtres dont saint Jean bosco". C’est en ces mots Benoît XVI décrit saint Joseph Cafasso, prêtre piémontais qui a fondé l’"école de vie et de sainteté sacerdotale". C’est de la ville de Turin du XIXe, que se transmet l’appellation “le Saint de la force” plus communément utilisée pour celui qu’on indique comme un modèle de vie sacerdotale lumineuse. Cette appellation est directement liée à son engagement aux côtés des condamnés à mort du complexe carcéral “Le Nuove” de Turin, aujourd’hui transformé en un émouvant musée qui retrace les conditions avilissantes des détenus de l’époque. Avec les prisonniers, dont il est aujourd’hui le saint patron, il fait preuve d’une immense miséricorde, un puissant canal de l’amour paternel et consolateur de Dieu. C’est précisément pour la mission assidue aux côtés des plus petits qu’il est considéré comme l’un des soi-disant « saints sociaux » de Turin, une dizaine de religieux et laïcs éclairés qui, entre le 19ème et le 20e siècle, orientèrent leur œuvre vers les situations d’urgences de la ville et vers tous les nécessiteux.
Giuseppe Cafasso est né dans une famille paysanne à Castelnuovo d’Asti en 1811 et son ordination sacerdotale a lieu à Turin en 1834. Il passe sa vie dans l’internat ecclésiastique de la capitale Piémontaise, dont il devient directeur. Compatriote et père spirituel de Don Bosco (1815-1888), don Cafasso se distingue non seulement par l’enseignement au grand séminaire de Turin, mais aussi par la douceur et la sérénité qu’il sait transmettre aux gens. Il devint si familier de ses concitoyens qu’on lui proposa de se présenter à la Chambre des députés, mais Cafasso refusa. “Le jour du jugement, dit-il, le Seigneur me demandera si j’ai été un bon prêtre et non un bon député”.
Ce qui l’intéresse, c’est la figure du vrai pasteur avec une riche vie intérieure et un profond zèle dans le soin pastoral : fidèle à la prière, engagé dans la prédication, dédié à la célébration de l’Eucharistie et du ministère de la Confession. Saint Giuseppe Cafasso tenta de réaliser ce modèle dans la formation des jeunes prêtres, afin que, à leur tour, ils deviennent des formateurs d'autres prêtres, religieux et laïcs. Un héritage qui, à Turin et au-delà, se transmet avec le temps, comme en témoigne la profonde dévotion au Saint, décédé dans la ville le 23 juin 1860, à l’âge de 49 ans. Sa dépouille repose dans le Sanctuaire de la Consolata.
Saint Joseph Cafasso
Bse Marie D'oignies
Recluse
(1177-1213)
Marie d'Oignies naquit à Nivelle, en Belgique. Mariée malgré elle, ses exemples convertirent son mari, qui vécut avec elle dans la continence et distribua ses richesses aux pauvres pour se consacrer entièrement aux œuvres de la piété.
Elle fut comblée des grâces les plus extraordinaires, récompense de ses jeûnes prolongés et de ses prières continuelles. Elle reçut particulièrement le don des larmes dans la méditation de la Passion de Jésus-Christ, la connaissance de l'état des consciences, les visions et les extases. Les cinquante-trois derniers jours de sa vie, elle ne prit point d'autre nourriture que l'Eucharistie.
Né vers 1445, nous n'avons que peu de détails sur son origine. Il étudia à Pérouse puis à Florence. Il enseigna la théologie à Rimini en 1482 et participa à deux chapitres généraux de son ordre en 1482 et en 1486.
Dans l'ermitage de Valmanente dans les Marches, vers 1496, le bienheureux Pierre-Jacques de Pesaro, prêtre de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin.
Martyrologe romain