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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Germaine et aux très Saintes âmes du 15 juin

SAINT DU JOUR
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Date 15 juin

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint-Siège

 

SAINTE GERMAINE COUSIN, VIERGE

Germaine naît en 1579, à Pibrac, Toulouse, avec une malformation; à la mort de sa mère, son père la rejette. Son destin est de garder les moutons; elle assiste à la messe matinale; se montre bonne pour les pauvres et sait parler de Dieu aux enfants des métairies voisines. Pie IX la canonise en 1867.  

Fille d'un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l'objet de la haine et du mépris d'une belle-mère acariâtre et sans cœur ; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu'à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.

Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel ; le chapelet était son seul livre ; la Sainte Vierge était sa mère, les anges ses amis, l'Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l'église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l'amour de Dieu ; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.

À sa mort, les anges et les vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l'église de sa paroisse. Elle est devenue un des grands thaumaturges et une des saintes les plus populaires de la France.

L

a famille Cousin dont le père s’appelait Laurent et la mère Marie Laroche vivait à Pibrac, vers l’an 1579, dans un petit village à quelques kilomètres de Toulouse.

 

Quand Germaine naquit, la pauvre petite avait des scrofules et, comme on dirait aujourd’hui, elle était handicapée de sa main droite qui était atrophiée. De plus, elle était à peine née que sa mère mourut. Ca commence bien !

Peu de temps après, son père se remaria et eut des enfants de la seconde femme. Celle-ci n’eut, pour Germaine, que des regards de haine. Ainsi, Germaine, déjà orpheline fut placée sous le joug d’une cruelle marâtre.

 

Pour nous consoler, les Petits Bollandistes écrivent “Elle aima la douleur comme une soeur née avec elle, placée avec elle dans le berceau, et qui fut sa constante et unique compagne depuis son premier cri jusqu’à son dernier soupir.

Sous prétexte que Germaine avait des scrofules et que c’était contagieux, la belle-mère ne voulait pas que Germaine vive avec ses propres filles.

 

Il s’agit d’adénopathie fistulisée le plus souvent d’origine tuberculeuse mais aussi syphilitique - Le mot “écrouelles” vient de “scrofules” qui vient du latin “scrofa” qui signifie “truie”. La désignation par “scrofules” viendrait du fait que la maladie provoque des petites enflures qui ressemblent à des dos de truies. Il existe une plante : la scrofulaire, censée guérir des scrofules. Les rois de France héritaient, lors de leur intronisation du don de guérir les scrofules. Ils  faisaient toujours, au lendemain de leur consécration, un pèlerinage à Saint Marcoul grand patron des scrofuleux et de toutes les maladies du cou. (Voir au 1er mai) C’est là qu’ils recevaient le pouvoir sacré de guérison. Jean Lemaire des Belges (15e s.) désignait par “grande truie” une sorte de vérole qui atteint les cordes vocales. Le malade pousse des cris rauques et perçants comme ceux de l’animal.

 

 

E

lle persuada son mari de lui faire garder les troupeaux. Comme ça, elle serait toujours dehors et loin de ses demi-soeurs. Quand elle était à la maison, elle devait manger dans l’étable ou par terre au fond du couloir.

Il lui était interdit d’avoir des contacts avec ses soeurs que pourtant, paraît-il, elle aimait tendrement. Elle n’avait aucune jalousie des préférences dont ses soeurs étaient l’objet. Mais que faisait donc son père ?  Elle était donc toujours par monts et par vaux, gardant les moutons par tous les temps, supportant le froid comme la chaleur.

 

Tous les jours elle allait à la messe. Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons. Les loups étaient nombreux dans la région mais jamais un loup ne lui enleva de mouton. Malgré cela, la marâtre n’arrêtait pas de lui reprocher sa négligence lorsqu’elle allait à l’église en laissant ses moutons.

Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Mais rien ne l’arrêtait. Un jour que le ruisseau était extrêmement gonflé, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer. O surprise ! les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe.

Bien qu’elle n’avait pas beaucoup de nourriture, elle les partageait avec des pauvres. Sa marâtre l’accusa de voler le pain de la maison. Un jour de plein hiver, la marâtre croit s’apercevoir que Germaine avait emporté du pain dans son tablier. Elle courut après, en furie, avec un bâton. Des voisins la virent et devinèrent ses intentions. Ils s’empressèrent de la rattraper avant qu’elle puisse frapper Germaine. Ils la rejoignirent et il fallut qu’elle ouvre son tablier. Mais à la place de pain, apparut un joli bouquet de roses.

Les voisins allèrent raconter le fait au village. Depuis, son père interdit à sa femme de battre Germaine. Il lui proposa même de loger dans la maison mais elle refusa et continua à dormir dans son appentis, sous l’escalier. (Cf. Saint Alexis au 17 février)

U

n matin que son père ne l’avait pas vu sortir comme d’habitude, il alla voir sous l’escalier et la trouva morte sur son lit de sarment. Elle avait 22 ans.

 

On raconte que la nuit même de sa mort, deux religieux qui allaient vers Pibrac, furent surpris par l’obscurité et s’arrêtèrent dans les ruines du château. Ils virent passer deux jeunes filles, vêtues de blanc, qui se dirigeaient vers la ferme Cousin. Quelques instants plus tard, les apparitions reprirent le chemin inverse mais à la place de deux, il y en avait trois dont l’une était couronnée de fleurs.

Elle fut enterrée dans l’église de Pibrac, en face de la chaire, sous les dalles du sol, sans aucune inscription. Peu à peu, on l’oublia ainsi que le lieu exact où elle avait été enterrée.

 

V

ers l’an 1644, à l’occasion de funérailles, le sonneur se disposait à creuser une fosse dans l’église. A peine avait-il soulevé une première dalle qu’un corps enseveli se montra. Le sonneur effrayé se mit à crier. Cela attira quelques personnes qui constatèrent que l’endroit du visage qui avait été touché par la pioche offrait l’aspect de la chair vive. Le corps fut ensuite découvert complètement. Il était entier et préservé de la corruption. Les ongles des pieds étaient parfaitement adhérents. Même les fleurs qu’elle tenait dans sa main n’étaient que légèrement fanées. A la difformité d’une de ses mains et aux blessures du cou, on reconnut le corps de Germaine Cousin qui était là depuis 43 ans.

On plaça le cadavre - tellement frais - debout près de la chaire, devant le banc des notables, exposé à la vue de tout le monde.

Un an plus tard, une des notables, Marie de Clément Gras, épouse de noble François de Beauregard, se mit à rechigner parce que Germaine était placée juste à côté du banc qu’elle occupait à l’église. Sans doute pas trop loin du poële !  Elle ordonnât qu’on éloignât la Germaine.

Bien mal lui en prit. Elle attrapa un ulcère au sein et l’enfant qu’elle nourrissait devint malade et fut presque moribond. On fit venir des médecins de Toulouse. Rien à faire. Alors, son mari lui rappela le mépris qu’elle avait eu pour la pauvre Germaine et se demanda si Dieu n’avait pas été offensé et voulait la punir par le mal dont elle souffrait.

Marie Gras demanda alors pardon. Durant la nuit suivante, elle se réveilla et vit une grande clarté dans sa chambre. Elle crût voir Germaine qui lui prédit la guérison de son enfant. Elle regarda son sein. La plaie était presque fermée. Elle fit venir son enfant, il était guéri et téta abondamment le lait qu’il refusait depuis longtemps.

Le lendemain, elle offrit une caisse de plomb où l’on plaça le corps de Germaine. Il fut porté dans la sacristie. Et on l’oublia encore. Germaine était décidément faite pour être délaissée et oubliée.

 

Le 22 septembre 1661, le vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac. Il était entré dans la sacristie et fut étonné de voir un cercueil en pareil lieu. Il le fit ouvrir et l’on trouva Germaine aussi fraîche que 16 ans auparavant.

Alors on lui raconta tous les détails de sa vie et la manière dont elle avait été retrouvée. Il fit même creuser sous l’église, à l’endroit où Germaine avait été retrouvée. Il y avait d’autres corps à l’état de squelette. On ne pouvait donc plus douter du miracle.

De fil en aiguille, à la suite de nombreux miracles, on demanda la canonisation en 1700.

 

A la révolution, en 1793, un fabricant d’étain et quatre hommes enlevèrent le cercueil de Germaine pour en faire des balles. Ils retirèrent le corps qu’ils enfouirent dans la sacristie en jetant dessus de l’eau et de la chaux vive. Mais peu après, un des hommes fut paralysé d’un bras, l’autre devint difforme, son cou se raidit et sa tête se tourna vers l’une de ses épaules. Le troisième fut atteint d’un mal de reins qui l’obligea à se plier en deux et porter cette infirmité jusqu’à son tombeau. Les deux autres implorèrent Germaine pour obtenir son pardon, ce qu’elle fit.

 

Quelques temps après la révolution, le maire de Pibrac, Jean Cabriforce, à la demande de la population, fit ouvrir la fosse. On découvrit une fois de plus Germaine, mais cette fois les chairs avaient été fort atteintes par la chaux. On mit notre Germaine dans un beau nouveau suaire et on la replaça dans la sacristie.

 

Quelques années plus tard, un pèlerinage attira les foules. Après bien des aventures turbulentes où le corps de Germaine fut “transbahuté” à différents endroits, et où l’on put dresser une liste impressionnante de miracles, le procès en béatification reprit son cours et Germaine fut béatifiée par Pie IX le 7 mai 1854.

 

Il paraît qu’elle ne savait pas lire.

 

On la représente avec une houlette, un mouton, une quenouille et aussi avec un tablier sur lequel on peut voir un bouquet de roses.

 

Elle est une des patronnes des bergers.

 

SAINT BERNARD DE MENTHON,
CHANOINE RÉGULIER AGOSTINIEN

Augustinien, né à Aoste aux environs de 1020, Bernard fonde en Suisse un monastère au sommet du Grand Saint Bernard, pour l’assistance des pèlerins transitant par là. C’est aussi un grand prédicateur contre les mauvaises mœurs du clergé et la désaffection des fidèles.  

St Bernard de Menton

prêtre († 1081)

Fête le 15 Juin

 

 

 

 

Martyrologe Romain : Au Mont-Joux dans le V

 

 
 
 
 
 
 

Martyrologe Romain :
Au Mont-Joux dans le Valais suisse, en 1081,
 Chanoine et archidiacre d’Aoste, il se fixa pendant de nombreuses années sur les passages des sommets alpins et établit un monastère très célèbre et des hospices pour les voyageurs sur deux monts qui portent encore son nom.

Pour approfondissements :

Bse Albertina Berkenbrock
Vierge et martyre
« Maria Goretti du Brésil »

A

lbertina Berkenbrock naît le 11 avril 1919 à São Luís, au nord du Brésil, dans une famille très pieuse originaire de la Westphalie (Allemagne). Ses parents fréquentaient régulièrement l’église et priaient tous les jours à la maison.
 

Albertina reçut la confirmation le 9 mars 1925 et la première communion le 16 août 1928. Sa mère a témoigné qu’Albertina était une fille très obéissante, docile et pieuse. Elle aidait beaucoup dans les travaux ménagers ainsi que dans les champs. À l’école, elle était aimée par ses enseignants comme par ses camarades. Une fille simple, en robe modeste, sereine et délicate.

 

Elle avait deux repères spirituels : la Vierge Mère de Dieu et saint Louis Gonzague. Trois mots reviennent particulièrement dans les témoignages de ceux qui ont rencontré Albertina : « délicate », « modeste » et « réservée ». Un autre élément qui ressort avec force des témoignages est son grand sens de la charité, jusqu’à partager son pain avec les pauvres.

 

Idanlício Cyprien Martins avait 33 ans et vivait avec sa femme et ses enfants près de la maison des Berkenbrock. Il travaillait à son service. Le 15 juin 1931, à quatre heures de l’après-midi, Albertina accompagnait au pâturage le bétail de sa famille quand le père lui demanda d’aller à la recherche d’un bœuf qui s’était éloigné. Sur le chemin elle rencontra Idanlício, qui s’offrit de l’aider. Avec ruse, il la conduisit jusqu’à un bois tout près et lui proposa d’avoir des rapports sexuels. Albertina s’opposa fermement. Idanlício tenta de la violer mais inutilement. L’agresseur, réalisant qu’il ne parviendrait pas à ses fins et craignant d’être ensuite reconnu, sortit un couteau et lui coupa la gorge. Albertina mourut sur place. Elle avait douze ans et demi.

 

L’enterrement eut lieu deux jours plus tard. Les habitants de São Luis et de nombreux villages d’alentour y participèrent, choqués par cette mort tragique, mais émus pour l’héroïsme avec lequel la jeune fille avait défendu sa pureté.

Sur le lieu du martyre, on édifia plus tard une chapelle dédiée à Santa Inés – une vierge martyre des premiers siècles du christianisme – et qui est devenue un lieu de pèlerinage très fréquenté. Des grâces nombreuses furent reçues par son intercession.

 

Albertina Berkenbrock a été béatifiée, sur la place de la cathédrale de Tubarão (Brésil), le samedi 20 octobre 2007 par le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape Benoît XVI.

Le livre d'Amos est d'une sévérité terrible et… incontournable. Il annonce dès ses premières lignes le tremblement de terre de la fin. Et l'on doit chercher longuement pour déceler les traces d'une possible espérance. Tout au plus trois versets, car la finale du livre (Amos 9, 11-15) est d'une autre tournure, d'un autre langage, qui, rapproché d'autres textes, montre bien que cette finale du livre est tardive, ajoutée ultérieurement et même peut-être bien plus tard au livre, au temps de l'exil à Babylone (587-538 av. J.C.). Elle porte la marque de l'écriture de cette époque.
 
Lisons donc les quelques versets annonciateurs d'embellie ou de fragile espérance : «Cherchez le Seigneur et vous vivrez […]. Cherchez le bien et non le mal, afin de vivre. Ainsi le Seigneur, Dieu de l'univers, sera avec vous, comme vous l'affirmez. Détestez le mal, aimez le bien, faites régner le droit dans vos litiges ; peut-être alors le Seigneur, Dieu de l'univers, aura-t-il pitié de ce qui reste d'Israël» (Amos 5, 6 et 14-15 ; voir aussi 9, 8). Tout est lourd d'incertitude en ces versets. Les mots essentiels sont là : peut-être alors le Seigneur, Dieu de l'univers, aura-t-il pitié de ce qui reste d'Israël.

Pas sûr !

Il est deux grandes lignes de lecture et d'interprétation du livre d'Amos, selon la façon dont on lit la finale du livre. Certains aimeraient que les tout derniers versets fassent partie intégrante de l'écriture d'Amos au 8ème siècle. Mais c'est si peu probable. Reste donc le peut-être des versets que nous venons de rappeler. Dès lors, pour les uns, le livre d'Amos est un livre de conversion ou d'appel à la repentance : Amos cherche à ramener Israël à son Dieu. Pour d'autres, il lui annonce que, passé le temps de la conversion, il ne lui reste plus qu'à subir la condamnation du Seigneur. Amos apparaît alors comme prophète du jugement, perspective beaucoup plus sombre.
 
Peut-être nous faut-il accepter la deuxième hypothèse. Amos est un homme lucide sur ce que devient son peuple, et il l'annonce sans détour. Tristement, l'histoire lui donnera raison. Peu de temps après, Samarie sera emportée par la vague assyrienne, et sa population dispersée et exilée aux quatre coins de l'empire assyrien. L'occupant installe à sa place un ramassis de populations mélangées, venues d'ailleurs, dont on se souviendra toujours avec amertume au temps de Jésus, où Samaritain ne signifiera rien de bon (cf. l'évangile dit de la Samaritaine, en Jean 4 ou la parabole du «bon Samaritain» en Luc 10, 29-37).

Chemin d'espérance face au poids de l'histoire

Probablement Amos est-il ce prophète au regard lucide et sans concession. Il voit sombrer l'histoire et interpelle avec vigueur. Le lion a rugi, qui ne craindrait ? Le Seigneur a parlé, qui ne prophétiserait ? (Amos 3, 8). Peut-être son livre s'achevait-il, comme sa prédication, par ce point d'interrogation absolu sur ce qui pouvait advenir. Le poids d'une menace extrême. Lucidité terrible de cet homme empoigné par Dieu.
 
Samarie fut déportée et réduite aux ruines. Le recueil initial des prophéties d'Amos, sûrement rassemblé par des disciples - ce fut souvent ainsi que se constituèrent les livres des prophètes -, comporta probablement les éléments principaux des interventions d'Amos. Il fut ensuite gardé et relu par une succession de disciples et porte les traces des annotations, remarques et adjonctions de ses lecteurs, qui en redisait ainsi l'actualité au temps de leur lecture, jusqu'à l'épreuve redoutable de l'Exil où il demeurait tellement d'actualité (587 av. J.C.). Mais les croyants de l'Exil placèrent aussi dans la trame du livre la trace de leur espérance et de leur foi. La chute et la perte totales n'étaient pas le dernier mot de l'histoire ni de Dieu. En des paroles de foi, ils l'affirmaient.

La promesse plus forte que la mort

On se reprend alors à lire la finale du livre d'Amos dans un regard nouveau, comme un immense Credo au Dieu qui a sauvé de l’Égypte, au Dieu qui sauve, plus fort même que la mort. Les allusions à l'Exil apparaissent clairement. On en reconnaît le vocabulaire typique, multipliant les mots pour dire l'anéantissement total :
En ce jour-là, je relèverai la hutte de David, qui s'écroule ; je réparerai ses brèches, je relèverai ses ruines, je la rebâtirai telle qu'aux jours d'autrefois […], déclare le Seigneur, qui fera tout cela. Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où se suivront de près labours et moissons, vendanges et semailles. Les montagnes laisseront couler le vin nouveau, toutes les collines en seront ruisselantes. Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront ; ils planteront des vignes et en boiront le vin ; ils cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai sur leur sol, et jamais plus ils ne seront arrachés du sol que je leur ai donné. - Le Seigneur ton Dieu a parlé. (Amos 9, 11-15).
 
Ce que la Bible nous donne à lire aujourd'hui est ce mille-feuilles de la foi. D'une espérance trempée dans le feu de l'Histoire… et la foi en Dieu plus fort que la mort. Le croyant qui opère cette lecture renaît lui-même, au cœur de son histoire, à la foi.

P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste et bibliste

Autres Fêtes des Très  Saintes âmes du Jour
Saint Abraham  moine à Clermont en Auvergne (✝ 472)
Saint Agrice  évêque de Sens (✝ v. 487)
Bienheureuse Albertina Berkenbrock  martyre brésilienne (✝ 1931)
Saint Amos  prophète de l'Ancien Testament (VIIIe siècle av. J.-C.)
Bienheureux Ange Clareno  Frère mineur, chef des spirituels italiens (✝ 1337)
Saint Augustin  Evêque d'Hippone, Docteur de l'Église (✝ 430)
Sainte Barbe Cui Lianzhi  martyre en Chine (✝ 1900)
Sainte Bénilde  Martyre (✝ 853)
Saint Bernard de Menthon  Archidiacre à Aoste (XIe siècle)
Saints Cassien et Grégoire  (✝ 1492)
Bienheureux Clemente Vismara  prêtre italien missionnaire à Burma (✝ 1988)
Sainte Crescence Martyrisée avec les saints Guy et Modeste sous le règne de l'empereur Valérien (IVe siècle)
Saint Doulas (IVe siècle)
Saint Ephrem de Serbie  Patriarche (✝ 1399)
Bienheureux Grégoire Louis  Évêque de Bergame (✝ 1697)
Saint Guy  Martyr (✝ 303)
Saint Hesyque  martyr (✝ 304)
Saint Hilarian d'Espalion  martyr aveyronnais (VIIIe siècle)
Saint Isfrid  évêque de Ratzbourg (✝ 1204)
Saint Landelin  Abbé à Crespin, près de Valenciennes (✝ v. 686)
Saint Lazare de Serbie  (✝ 1389)
Saint Lothaire  évêque de Sées (✝ 756)
Bienheureux Louis-Marie Palazzolo  prêtre - fondateur (✝ 1886)
Bienheureux Pierre Snow et Raoul Grimston martyrs en Angleterre (✝ 1598)
Vénérable Thomas Choe Yang-Eop  prêtre diocésain coréen (✝ 1861)
Bienheureux Thomas Scryven  martyr à Londres (✝ 1537)
Saint Vougay  évêque d'Armagh venu en Bretagne (✝ 585)
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