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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Justin et aux très Saintes Âmes du 1er juin

SAINT DU JOUR
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Date 01 juin

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

Saint-Siège

SAINT JUSTIN, PHILOSOPHE ET MARTYR

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Le raisonnement humain pour comprendre le divin. Nombreux sont dans l’Eglise les Saints qui ont emprunté cette voie pour chercher de pénétrer le mystère de l’existence de Dieu. Parmi ceux-ci, le premier à risquer ce défi a été Sain Justin, qui a vécu au deuxième siècle après le Christ.  

Parvenir à connaître Dieu, à lui parler en tête à tête.  C’est ce païen, à l’intelligence aigüe et à l’âme encore plus raffinée qui y parviendra mais après un long parcours. Dans la Samarie du premier siècle après Jésus-Christ, Justin grandit en se nourrissant de philosophie. Les maîtres de la pensée grecque sont la lumière qui oriente sa recherche vers l’Etre infini dont la connaissance le séduit et qu’il voudrait, si possible, saisir et expliquer avec les arguments rationnels.

 

Déçu par les philosophies

Pour Justin la «vision de Dieu» est, en fin de compte, le but de la philosophie. Quel est le meilleur courant qui pourrait au moins l’en approcher? Ce Samaritain de Flavia Neapolis, sa cité natale, frappe à la porte des stoïciens, des péripatéticiens, des pythagoriciens. Aucun ne sait lui offrir ce sommet tant recherché. Le cœur de Justin s’enthousiasme un peu lorsqu’il découvre un penseur platonicien. «Les connaissances des réalités incorporelles et la contemplation des Idées excitait mon esprit...», écrira-t-il, et décide de poursuivre cette recherche à travers la foule des cités.

 

Tu ne peux parler de Dieu que si tu Le connais

Dans la solitude qu’il  s‘est choisie, décrit-il dans son «Dialogue avec Tryphon», il y rencontre un vieil homme, avec lequel il discute sur l’idée de Dieu. L’effort  d’aboutir à une définition parfaite se heurte cependant à l’écueil d’une considération: si un philosophe, fait remarquer le vieil homme, n’a jamais vu ni entendu Dieu, comment peut-il élaborer tout seul une pensée sur lui? Le dialogue se déplace alors sur les prophètes: au cours des siècles, eux, ils avaient parlé de Dieu et prophétisé en son nom sur la venue du Fils dans le monde. C’est le tournant. Justin se convertit au christianisme et vers 130, à Ephèse, et reçoit le baptême.

 

Le génie au service de l’Evangile

Quelque temps après, Justin est à Rome où il ouvre une école de philosophie et devient un prédicateur infatigable du Christ aux intellectuels païens. Il écrit et parle de Dieu qu’il a finalement connu en se servant des catégories et du langage des philosophes. Surtout il se sert de son imagination et de l’habilité de la dialectique à la défense des chrétiens persécutés, comme le démontrent ses deux Apologies. Justin attaque surtout les calomniateurs de métier, mais l’affrontement en public avec le philosophe Crescent, un furieux adversaire des chrétiens avec l’appui du pouvoir, lui est fatal. Justin, ironie du sort, est accusé d’être «athée» c’est-à-dire un subversif, un ennemi de l’Etat, et est mis en prison. Il est décapité avec six de ses compagnons autour de l’an 165, sous l’empereur Marc-Aurèle.

 

Oublié depuis deux mille ans

La renommée du missionnaire philosophe, auquel on doit la plus ancienne description de la liturgie eucharistique, est maintenant rétablie pour toujours. Même le Concile Vatican II rappelle son enseignement dans deux documents conciliaires fondamentaux: «Lumen gentium» et «Gaudium et spes». Pour Justin, le christianisme est la manifestation historique et personnelle du Logos dans sa totalité. C’est pour cela qu’il dira: «Tout ce qui est beau a été exprimé par quiconque, appartient, à nous les chrétiens».

 

Saint Hannibal-Marie Di Francia
Prêtre et fondateur des :
«
Rogationnistes du Cœur de Jésus »
«
Filles du Divin Zèle du Cœur de Jésus»
Annibale Maria Di Francia naît à Messine (Italie), le 5 juillet 1851, de la noble Anna Toscano et du chevalier Francesco, marquis de Santa Caterina dello Ionio, Vice-Consul pontifical et Capitaine honoraire de la Marine. Troisième de quatre enfants, Annibale devint orphelin à l'âge de quinze mois, en raison de la mort prématurée de son père. Cette expérience amère imprégna son âme d'une tendresse particulière et d'un amour spécial envers les orphelins qui caractérisèrent sa vie et son système éducatif.
Il développa un grand amour pour l'Eucharistie, au point de recevoir l'autorisation, exceptionnelle pour son époque, de pouvoir s'approcher de la Sainte Communion chaque jour. Très jeune, devant le Saint Sacrement exposé solennellement, il eut ce que l'on peut qualifier d'« intelligence du Rogate » : c'est-à-dire qu'il découvrit la nécessité de la prière pour les vocations qu'il trouva exprimée, par la suite, dans le verset de l'Évangile: « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux; priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson » (Mt 9, 38 ; Lc 10, 2). Ces mots de l'Évangile constituèrent l'intuition fondamentale à laquelle il consacra toute son existence.
Vif d'esprit et possédant de remarquables capacités littéraires, il répondit généreusement à l'appel du Seigneur dès qu'il l'entendit, adaptant ces talents à son ministère. Une fois ses études achevées, il fut ordonné prêtre le 16 mars 1878. Quelques mois auparavant, une rencontre « providentielle » avec un mendiant presque aveugle le mit au contact de la triste réalité sociale et morale du quartier périphérique le plus pauvre de Messine, dénommé Case Avignone ; cela lui ouvrit la voie de l'amour infini des pauvres et des orphelins, qui deviendra une caractéristique fondamentale de sa vie.
Avec l'accord de son évêque, il alla vivre dans ce « ghetto » et employa toutes ses forces à la rédemption de ces malheureux qu'il considérait, selon l'image évangélique, comme « des brebis sans berger ». Cette expérience fut marquée par de fortes incompréhensions, difficultés et hostilités en tout genre, qu'il surmonta avec une grande foi, voyant dans les humbles et les marginaux Jésus-Christ lui-même; il mit alors en œuvre ce qu'il appelait « l'Esprit de double charité: l'évangélisation et le secours des pauvres ».
En 1882, il ouvrit ses premiers orphelinats, appelés « antoniani » car il les plaça sous la protection de saint Antoine de Padoue. Son souci ne fut pas seulement de procurer du pain et du travail, mais surtout une éducation complète de la personne, sous l'aspect moral et religieux, en offrant à ces hôtes un véritable climat de famille favorisant un processus de formation capable de leur faire découvrir et suivre le projet de Dieu.
Dans un esprit missionnaire, il aurait voulu accueillir les orphelins et les pauvres du monde entier. Mais comment faire ? Le mot Rogate  lui ouvrait cette possibilité. Par conséquent, il écrivit: « Que sont ces quelques orphelins et ces quelques pauvres que nous évangélisons face aux millions qui se perdent et sont abandonnés comme un troupeau sans berger? ... Je cherchais une issue et je l'ai trouvée, immense, dans ces adorables paroles de notre Seigneur Jésus-Christ: “Rogate ergo...” Il me sembla alors avoir découvert le secret de toutes les bonnes œuvres et du salut de toutes les âmes ».
Annibale avait eu l'intuition que le Rogate n'était pas une simple recommandation du Seigneur, mais un commandement explicite et un « remède infaillible ». Raison pour laquelle son charisme doit être perçu comme le principe animateur d'une fondation providentielle dans l'Église. Un autre aspect important à relever est qu'il anticipe les temps dans sa façon de considérer les vocations, notamment celles des laïcs engagés: parents, enseignants et même bons gouvernants.
Pour réaliser dans l'Église et dans le monde ses idéaux apostoliques, il fonda deux nouvelles familles religieuses : en 1887, la Congrégation des « Filles du Divin Zèle » et, dix ans plus tard, la Congrégation des « Rogationnistes du Cœur de Jésus ». Il voulut que les membres de ces deux Instituts, approuvés canoniquement le 6 août 1926, s'engagent à vivre le Rogate grâce à un quatrième vœu.
Ainsi, en 1909, le Père Di Francia écrivit une supplique à saint Pie X : « Je me suis consacré dès ma prime jeunesse à cette sainte parole de l'Évangile: Rogate ergo. Dans mes petits Instituts de bienfaisance s'élève une prière incessante, quotidienne, des orphelins, des pauvres, des prêtres, des vierges saintes, pour supplier les Très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, le patriarche saint Joseph et les saints Apôtres, afin qu'ils veuillent abondamment concéder à la Sainte Église des prêtres élus et saints, des ouvriers évangéliques pour la moisson mystique des âmes ».
Pour diffuser la prière pour les vocations, il lança de nombreuses initiatives et entretint des contacts épistolaires et personnels avec les Souverains Pontifes de son temps; il institua la Sainte Alliance pour le Clergé et la Pieuse Union de la Rogation Évangélique pour tous les fidèles. Il fonda un périodique au titre significatif: « Dieu et le Prochain » pour inciter les fidèles à vivre les mêmes idéaux.
« C'est toute l'Église - écrit-il - qui officiellement doit prier à cette fin, car la mission de la prière pour obtenir les bons ouvriers est telle qu'elle doit intéresser vivement chaque fidèle, chaque chrétien qui a à cœur le bien de toutes les âmes, mais de façon particulière les évêques, les pasteurs du troupeau mystique auxquels sont confiées les âmes et qui sont les apôtres vivants de Jésus-Christ ». La Journée mondiale de prière pour les vocations, instituée par saint Paul VI en 1964 et célébrée chaque année, peut être considérée comme la réponse de l'Église à cette intuition.
Il nourrit un grand amour pour le sacerdoce, convaincu que le salut de l'humanité ne peut advenir que grâce à l'œuvre de prêtres saints et nombreux. Il s'engagea fortement dans la formation spirituelle des séminaristes, que l'archevêque de Messine confia à ses soins. Il répétait souvent que sans une solide formation spirituelle, sans la prière, « tous les efforts des évêques et des recteurs de séminaires se réduisent généralement à une culture artificielle des prêtres...». Il fut lui-même, le premier, un bon ouvrier de l'Évangile et un prêtre selon le Cœur de Dieu. Sa charité, qualifiée de « sans calculs et sans limites », se manifesta avec des accents particuliers, notamment envers les prêtres en difficulté et envers les moniales.
Durant son existence terrestre, une renommée de sainteté, claire et authentique, l'accompagnait déjà, à tous les niveaux, si bien que lorsqu'il s'éteignit à Messine, le 1er juin 1927 à 06:30, réconforté par la présence de la Très Sainte Vierge Marie qu'il avait tant aimée durant son existence terrestre, les gens disaient: « Allons voir le saint qui dort ».
Ses funérailles furent une véritable apothéose que les journaux de l'époque rapportèrent tous avec des articles et des photos. Sollicitées, les Autorités accordèrent la permission de l'enterrer dans l'Église de la Rogation Évangélique, qu'il avait lui-même voulue et qui est précisément dédiée au « divin commandement »: « Priez le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson ».
Les Congrégations religieuses des Rogationistes et des Filles du Divin Zèle, fondées par le Père Annibale, aujourd'hui présentes sur les cinq continents, sont engagées, selon les idéaux du Fondateur, dans la diffusion de la prière pour les vocations par le biais de centres vocationnels et éditoriaux et par la gestion d'instituts d'éducation et d'assistance en faveur des enfants et des jeunes nécessiteux et malentendants, de centres nutritionnels et de santé, de maisons de retraite et pour filles-mères, d'écoles, de centres de formation professionnelle, etc...
La sainteté et la mission du Père Annibale, déclaré « apôtre insigne de la prière pour les vocations », sont vivement ressenties aujourd'hui par ceux qui ont profondément conscience des besoins en vocations de l'Église.
Annibale Maria Di Francia, « authentique pionnier et maître zélé de la pastorale moderne des vocations » a été béatifié le 7 octobre 1990 et canonisé le 16 mai 2004, à Rome, par le même Pape : saint Jean-Paul II .

BBx Alonso Navarrete, prêtre o.p.
Ferdinando Ayala, prêtre augustin

Leo Tanaka, religieux jésuite
Martyrs à Omura, Japon († 1617)

A

lonso Navarrete naquit dans la Vieille Castille (Espagne) en 1571. Il entra au couvent dominicain de Valladolid.

En 1598 il partit comme missionnaire à Manille (Philippines), où il se consacra à l’apostolat avec tant d’enthousiasme et de zèle qu’il fut frappé d’épuisement et que ses supérieurs le renvoyèrent en Espagne.
En 1611 il obtint de retourner en Orient, au Japon, où il fonda les Fraternités du Rosaire et du Saint Nom de Jésus, et diffusa le livre de frère Louis de Grenade, ‘Guide du pécheur’, en japonais.

Il fonda trois fraternités pour les soins des malades et pour sauver les enfants qui étaient abandonnés à la mort par leurs parents païens. À une occasion, il défendit courageusement des femmes catholiques japonaises menacées par un gang.
En 1614 l'empereur du Japon commença la persécution, interdisant à ses sujets d’embrasser la foi catholique et ordonnant à tous les missionnaires de quitter le pays sous peine de mort. Le Père Alonso, infatigable, encourageait les chrétiens à persévérer dans la foi, baptisait, confessait, prêchait, célébrait la messe, réconciliait les apostats.

Il se rendit à Omura pour soutenir les catholiques qui y étaient persécutés. Ils accoururent vers lui et vers Ferdinando Ayala, augustin. Les deux prêtres furent rapidement arrêtés par les autorités mais les laïcs continuaient à essayer de leur rendre visite. Par édit du commandant suprême Hidetada, ils furent décapités, ainsi que Leo Tanaka, catéchiste laïc affilié aux jésuites, à Omura le 1er juin 1617.

Alonso Navarrete, Ferdinando Ayala, et Leo Tanaka ont été béatifiés à Rome, avec un groupe de 204 martyrs du Japon, le 07 juillet 1867 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878).

1 Juin
  27 Janvier
Sainte Angèle Mérici

Vierge, fondatrice de la Congrégation des Ursulines
(1474-1540)

Sainte Angèle Mérici
Sainte Angèle Mérici

Sainte Angèle Mérici naquit à Desonzano, sur le lac de Garde. Ses parents, profondément chrétiens, désiraient que leurs enfants trouvent leur bonheur dans la gloire de Dieu. Pour réaliser cet idéal, ils avaient fait un vrai sanctuaire de la maison paternelle où chacun travaillait sous le regard de Dieu et récitait la prière en commun. Une lecture dans un livre de piété ou dans la Vie des Saints terminait la journée.

A ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la pénitence. Elle voua sa virginité au Seigneur à l'âge de neuf ans et renonça le jour même à toute parure. Elle perdit son père vers l'âge de treize ans; sa mère mourut deux ans plus tard. Un oncle nommé Barthélémy la prit alors chez lui et s'attacha à favoriser ses pratiques de dévotion. Six ans s'écoulèrent avant que Dieu vienne lui ravir son unique soeur de sang et de sentiments; le décès de l'oncle Barthélémy suivit de près cette perte vivement ressentie.

Doublement orpheline, Angèle rentra à la maison paternelle, acheva de se dépouiller de tout ce qu'elle possédait et se livra aux plus grandes austérités. Elle était alors âgée de vingt-deux ans. Afin de se sanctifier plus sûrement, elle s'affilia au Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise.

En 1506, un jour qu'elle travaillait aux champs, une lumière éclatante l'environna soudain. Angèle vit une échelle s'élever du sol jusqu'au ciel et une troupe innombrable de vierges qui en parcouraient les échelons, soutenues par des anges. Une des vierges se tourna vers elle et lui dit: «Angèle, sache que Dieu t'a ménagé cette vision pour te révéler qu'avant de mourir tu fonderas, à Brescia, une société de vierges semblable à celles-ci.» Dieu fournit à Sa servante les moyens de réaliser cet oracle, seulement vingt ans après la mémorable vision.

La réputation de sainteté d'Angèle Mérici s'était répandue jusque dans la ville de Brescia. Les Patengoli, riche famille et grands bienfaiteurs des oeuvres pies, habitaient cette cité. En 1516, ayant perdu coup sur coup leurs deux fils, ils invitèrent Angèle à venir habiter avec eux pour les consoler dans leur peine. A partir de ce moment, sainte Angèle se fixa à Brescia, édifiant la ville par ses vertus. Chaque jour, on la voyait en compagnie de jeunes filles de son âge, rassembler les fillettes et leur enseigner la doctrine chrétienne, visiter les pauvres et les malades, instruire les grandes personnes qui venaient, en foule, écouter leurs conférences. Ces pieuses filles s'ingéniaient à rechercher les pécheurs jusque dans leur lieu de travail.

Suivant une pratique très usitée à cette époque, sainte Angèle Mérici entreprit plusieurs pèlerinages. Comme elle se rendait un jour à Jérusalem avec un groupe de pèlerins, une mystérieuse cécité se déclara dans la ville de Candie, l'affligeant tout le reste du parcours, pour ne cesser qu'à son retour exactement au même endroit où elle avait perdu l'usage de la vue. Dans cette pénible circonstance, la Sainte vit comme un symbole du renoncement qui devait être à la base de tous ses projets. Le pape Clément VII, instruit des vertus et des miracles de sainte Angèle, lui réserva un accueil des plus bienveillants.

Le souvenir de la merveilleuse vision demeurait toujours au fond de son coeur. Un jour, Angèle réunit douze jeunes filles qui désiraient tendre à la vie parfaite. Elle leur proposa de mener une vie retirée dans leurs demeures et les rassemblaient fréquemment pour les former à la pratique des vertus chrétiennes. En 1533, ce noviciat achevé, sainte Angèle Mérici leur révéla son plan, leur démontrant que l'ignorance religieuse était la cause des ravages exercés par le protestantisme et que la fondation d'une société de religieuses d'une forme nouvelle pour l'époque, unissant la vie contemplative à l'instruction des enfants, constituerait un remède efficace à l'état déplorable qui régnait dans l'Église.

Afin de mieux atteindre toutes les âmes dans le besoin, la fondatrice implanta les bases d'un Ordre sans clôture. Ses soeurs parcouraient les prisons et les hôpitaux, recherchaient les pauvres pour les instruire et rompaient généreusement leur pain avec eux. Remontant le cours du mal jusqu'à sa source, sainte Angèle Mérici pensait qu'on ne pouvait réformer les moeurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère. Elle réalisait que la mauvaise éducation des jeunes filles provenait de la carence de mères chrétiennes. Dans les desseins de Dieu, la congrégation des Ursulines devait rayonner à travers le monde par l'éducation des jeunes filles.

Le 25 novembre 1535, à Brescia, les premières religieuses du nouvel institut prononcèrent les trois voeux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance, ajoutant celui de se consacrer exclusivement à l'enseignement. Sainte Angèle Mérici plaça sa congrégation sous le patronage de sainte Ursule.

Dieu l'avait gratifiée des dons éminents de science infuse et de prophétie. Elle parlait latin sans l'avoir étudié, expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable fermeté et précision, que les plus doctes personnages recouraient volontiers à ses lumières. Ses dernières années furent marquées par de fréquentes extases.

Sainte Angèle Mérici mourut le 28 janvier 1540. Pendant trois nuits, toute la ville de Brescia contempla une lumière extraordinaire au-dessus de la chapelle où reposait le corps de la Sainte qui s'est conservé intact de toute corruption. Le pape Pie VII l'a canonisée en 1807.

Tiré de J.-M. Planchet, édition 1946, p. 217-218 -- Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 295-

Autres Fêtes du Jour
Bienheureux Alfonso Navarrete, Ferdinando de Ayala, Leo Tanaka  martyrs décapités au Japon (✝ 1617)
Saints Ammon, Zénon, Ptolémée, Ingénès et Théophile martyrs à Alexandrie (✝ v. 249)
Saint Annibal-Marie Di Francia  fondateur des Congrégations religieuses des Rogationnistes et des Filles du Divin Zèle (✝ 1927)
Saint Caprais  solitaire dans une des îles de Lérins (✝ 430)
Saint Clair  évêque martyr  (IVe siècle)
Saint Crescentien  Soldat Romain (IVe siècle)
Saint Denys de Glouchitsa  (✝ 1437)
Bienheureux Ferdinand Ayala  martyr au Japon (✝ 1617)
Saint Firmos  martyr (IVe siècle)
Saint Flour  patron du diocèse de Saint-Flour (date ?)
Saint Fortunat  prêtre en Ombrie (✝ v. 400)
Saint Ignace de Onia  Abbé à Onia, près de Burgos (✝ 1057)
Saints Ischyrion et ses compagnons  martyrs à Lycopolis, en Égypte (✝ v. 250)
Bienheureux Jean Pelingotto tertiaire franciscain à Urbino en Italie (✝ 1304)
Bienheureux Jean-Baptiste Scalabrini  évêque de Plaisance (✝ 1905)
Bienheureux Jean-Baptiste Vernoy de Montjournal prêtre d'Autun et martyr sous la révolution française (✝ 1794)
Bienheureux John Storey  Martyr en Angleterre (✝ 1561)
Saint Joseph Tuc  laïc martyr au Tonkin (✝ 1862)
Saint Jouin  ermite puis abbé dans les Deux-Sèvres (IVe siècle)
Saint Pamphile de Césarée  Martyr à Césarée de Palestine (✝ 309)
Saint Procule  martyr à Bologne en Italie (✝ v. 300)
Saint Reverien  évêque d'Autun (✝ 273)
Saint Ronan  ermite (VIe siècle)
Vénérable Serafina Formai fondatrice des Missionnaires de la Bonne Nouvelle (✝ 1954)
Saint Syméon de Trèves  Ermite (✝ 1036)
Saint Thespésios  (IIIe siècle)
Bienheureux Thibaud d'Alba d'Alba dans le Piémont (✝ 1150)
Saint Wistan  martyr de Leicester en Angleterre (✝ 849
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