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28 Juin 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Saint-Siège
Saint Irénée est le premier grand théologien de l’Eglise. Son nom qui, en grec, signifie «pacifique» coïncide avec un programme de vie. Evêque de Lyon, grand défenseur de l’Evangile contre les hérésies, Irénée a été un «bon pasteur» jusqu’à la mort, peut-être en 202.
Originaire d’Asie, né très probablement à Smyrne, Irénée est arrivé en Gaulle en 177 apr.C. Quand il était encore jeune, il a eu comme maître l’évêque Polycarpe, disciple, de son côté, de l’apôtre Jean. Il a été un vrai témoin chrétien en une période de dures persécutions. Pour évangéliser celtes et germaniques, il a appris les langues de ces peuples désignés comme peuples barbares. Comme pasteur, il s’est imposé par la richesse de sa doctrine et l’ardeur missionnaire. Une des hérésies qu’il a eu à affronter a été le «gnosticisme», mouvement philosophico-religieux selon lequel la foi enseignée dans l’Église serait seulement un symbolisme. De ces œuvres il en reste deux: les cinq livres intitulés «contre les hérésies» et l’«Exposé de la prédication apostolique».
La défense de la doctrine a rythmé la vie et l’ élan missionnaire d’Irénée. Dans son œuvre «Adversus haereses» ( contre les hérésies) il écrit: «L’Eglise, quoique répandue dans le monde entier, conserve avec soin( la foi des Apôtres), comme si elle habitait une seule maison; de la même manière elle croit en ces vérités, comme si elle avait une seule âme et le même cœur; en plein accord elle proclame ces vérités, les enseigne et les transmet, comme si elle avait une seule bouche. Les langues du monde sont diverses, mais la puissance de la Tradition est unique et la même; les Eglises fondées en Germanies n’ont reçu ni ne transmettent une foi différente, ni celles fondée dans les Espagnes ni entre les Celtes ni dans les régions orientales ni en Egypte ni en Libye ni au centre du monde»
Pour Irénée qui a exposé avec clarté les vérités de la foi, le Credo des Apôtres est la clé pour interpréter l’Evangile. «La gloire de Dieu , écrit-il, donne la vie; pour cela ceux qui voient Dieu reçoivent la vie. C’est pour cela que celui qui est inintelligible, incompréhensible et invisible, se rend visible, compréhensible et intelligible pour les hommes, pour donner la vie à ceux qui le comprennent et voient. Il est impossible de vivre si on n’a pas reçu la vie, mais la vie, on ne l’a qu’avec la participation à l’être divin. Eh bien, une telle participation consiste dans la vision et la jouissance de sa bonté. Les hommes donc verront Dieu pour vivre, et seront rendus immortels et divins par la force de la vision de Dieu».
Saint Irénée
Évêque et martyr
(135-140 - † 202-203)
I |
Nous ne savons pas quand il se rendit d'Asie mineure en Gaule, mais son transfert dut coïncider avec les premiers développements de la communauté chrétienne de Lyon : c'est là que, en 177, nous trouvons Irénée au nombre du collège des prêtres. Toujours en 177, il fut envoyé à Rome, porteur d'une lettre de la communauté de Lyon au pape Éleuthère. Cette mission romaine permit à Irénée d'échapper à la persécution de Marc-Aurèle, dans laquelle au moins 48 martyrs trouvèrent la mort, parmi lesquels l'Évêque de Lyon lui-même, Pothin, âgé de 90 ans, mort des suites de mauvais traitements en prison.
Ainsi, à son retour, Irénée fut élu Évêque de la ville. Le nouveau pasteur se consacra entièrement au ministère épiscopal.
Il exposa sans relâche la Tradition apostolique et publia un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies, Adversus haereses.
Il mourut, très probablement martyr, vers 202-203.