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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
« Que tout ce peuple sache que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu, et qui as retourné leur cœur ! » (1 R 18, 20-39)
En ces jours-là,
le roi Acab convoqua tout Israël
et réunit les prophètes de Baal sur le mont Carmel.
Élie se présenta devant la foule et dit :
« Combien de temps allez-vous danser
pour l’un et pour l’autre ?
Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur ;
si c’est Baal, suivez Baal. »
Et la foule ne répondit mot.
Élie continua :
« Moi, je suis le seul qui reste des prophètes du Seigneur,
tandis que les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante.
Amenez-nous deux jeunes taureaux ;
qu’ils en choisissent un,
qu’ils le dépècent et le placent sur le bûcher,
mais qu’ils n’y mettent pas le feu.
Moi, je préparerai l’autre taureau,
je le placerai sur le bûcher,
mais je n’y mettrai pas le feu.
Vous invoquerez le nom de votre dieu,
et moi, j’invoquerai le nom du Seigneur :
le dieu qui répondra par le feu,
c’est lui qui est Dieu. »
La foule répondit :
« C’est d’accord. »
Élie dit alors aux prophètes de Baal :
« Choisissez votre taureau et commencez,
car vous êtes les plus nombreux.
Invoquez le nom de votre dieu,
mais ne mettez pas le feu. »
Ils prirent le taureau et le préparèrent,
et ils invoquèrent le nom de Baal
depuis le matin jusqu’au milieu du jour,
en disant :
« ô Baal, réponds-nous ! »
Mais il n’y eut ni voix ni réponse ;
et ils dansaient devant l’autel qu’ils avaient dressé.
Au milieu du jour, Élie se moqua d’eux en disant :
« Criez plus fort, puisque c’est un dieu :
il a des soucis ou des affaires,
ou bien il est en voyage ;
il dort peut-être, mais il va se réveiller ! »
Ils crièrent donc plus fort
et, selon leur coutume, ils se tailladèrent jusqu’au sang
avec des épées et des lances.
Dans l’après-midi, ils se livrèrent à des transes prophétiques
jusqu’à l’heure du sacrifice du soir,
mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni le moindre signe.
Alors Élie dit à la foule :
« Approchez. »
Et toute la foule s’approcha de lui.
Il releva l’autel du Seigneur, qui avait été démoli.
Il prit douze pierres,
selon le nombre des tribus des fils de Jacob
à qui le Seigneur avait dit :
« Ton nom sera Israël. »
Avec ces pierres il érigea un autel au Seigneur.
Il creusa autour de l’autel
une rigole d’une capacité d’environ trente litres.
Il disposa le bois,
dépeça le taureau et le plaça sur le bûcher.
Puis il dit :
« Emplissez d’eau quatre cruches,
et versez-les sur la victime et sur le bois. »
Et l’on fit ainsi.
Il dit :
« Une deuxième fois ! »
Et l’on recommença.
Il dit :
« Une troisième fois ! »
Et l’on recommença encore.
L’eau ruissela autour de l’autel,
et la rigole elle-même fut remplie d’eau.
À l’heure du sacrifice du soir,
Élie le prophète s’avança et dit :
« Seigneur, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël,
on saura aujourd’hui que tu es Dieu en Israël,
que je suis ton serviteur,
et que j’ai accompli toutes ces choses sur ton ordre.
Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi,
pour que tout ce peuple sache
que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu,
et qui as retourné leur cœur ! »
Alors le feu du Seigneur tomba,
il dévora la victime et le bois,
les pierres et la poussière,
et l’eau qui était dans la rigole.
Tout le peuple en fut témoin ;
les gens tombèrent face contre terre et dirent :
« C’est le Seigneur qui est Dieu !
C’est le Seigneur qui est Dieu ! »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 15 (16), 1-2, 3ac.4, 5.8, 10a.11)
R/
Garde-moi, mon Dieu,
j’ai fait de toi mon refuge.
Garde-moi, mon Dieu :
j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Je n’ai pas d’autre bonheur que toi. »
Toutes les idoles du pays,
ne cessent d’étendre leurs ravages,
Je n’irai pas leur offrir le sang des sacrifices ;
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Tu ne peux m’abandonner à la mort.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !
ÉVANGILE
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17-19)
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait
ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES
Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.
La loi : une loi d'amour
Cette Loi d'Amour commence avec la création de l'homme, pour se développer et prendre force avec Abraham, les patriarches, les amoureux de Dieu de toutes les religions et enfin avec Jésus lui-même. Cet amour s'adresse à tous les hommes sans aucune exception; les plus malheureux eux-mêmes et les plus misérables, même dans l'ordre du péché, n'en sont pas exclus.
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens,
vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Méditation de l'évangile du mercredi 10 juin
« Je vous le dis en vérité : jusqu'à ce que passe le ciel et la terre, pas un iota ni un trait de la loi ne passera jusqu'à ce que tout soit arrivé »
Pour Jésus, il y a une loi immuable fondée en Dieu. Il ne s'agit pas là des innombrables prescriptions mosaïques, mais de la loi d'Amour inscrite dans le développement d'Israël et de son Histoire, Loi écrite à travers les textes des prophètes. Celle-là est immuable et se réalise point par point.
Elle fut la volonté, de la part de Dieu de rencontrer l'homme en Jésus et d'en préparer la venue. Que de pages merveilleuses écrites en ce sens, inspirées par l'Esprit de Dieu et qui, peu à peu, nous conduisent à la Loi Nouvelle qui est la Bonne Nouvelle, et dont seule l'observance nous permet d'entrer dans le Royaume à la suite de Jésus.
« Celui qui m'aime, c'est celui-là qui observe mes commandements. »
Le Concile Vatican II nous a même permis d'enfin comprendre que cette Loi d'Amour se trouve inscrite dans bien des textes ou des écrits de toutes les religions. Elles aussi conduisent mystérieusement vers la Lumière de Jésus tant d'hommes de bonne volonté ! Car la Loi, dont parle Jésus ici, c'est cette volonté divine de créer une humanité en marche vers la vie même de Dieu.
Cette Loi d'Amour commence avec la création de l'homme, pour se développer et prendre force avec Abraham, les patriarches, les amoureux de Dieu de toutes les religions et enfin avec Jésus lui-même.
Cet amour s'adresse à tous les hommes sans aucune exception; les plus malheureux eux-mêmes et les plus misérables, même dans l'ordre du péché, n'en sont pas exclus.
Mais Jésus nous conduit par les chemins exigeants de cette Loi d'Amour.
« Celui qui aura enfreint un de ces moindres commandements et aura enseigné aux hommes à agir, sera appelé le moindre dans le Royaume des cieux; et celui qui aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le Royaume des Cieux ».
L'apôtre est grand dans le Royaume des Cieux, s'il commence d'abord par faire lui-même ce qu'il enseigne. Comment être crédible autrement ? Un des aspects du Royaume c'est que n'y entrent que ceux qui observent la Loi d'Amour. Et la Loi d'Amour, depuis Jésus, est exprimée dans l'Évangile à travers ses paroles et ses comportements; seuls peuvent prétendre entrer dans le Royaume des Cieux ceux qui les observent d'une manière ou d'une autre. Car sa Lumière atteint même les païens. Jésus reprendra tant de fois ce thème, en particulier dans saint Jean : « Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements ».
Pour Jésus, l'observation de la Loi est la seule véritable preuve d'amour, la seule manière, vraie et réaliste, de contrôler si notre volonté est bien conforme à la volonté divine. C'est cela l'Amour. « Ti volo bene », disent les petits enfants italiens en embrassant leur mère.
Pour Jésus, les chemins de la liberté chrétienne passent par l'observance amicale des plus petits commandements, dans l'amour.
« Je suis venu non pas abolir
mais accomplir la Loi »
Le sacrifice de l'agneau pascal, les rites de la Pâque (Ex 12) et la lettre de la Loi ont abouti au Christ Jésus, en vue de qui tout est arrivé dans la Loi ancienne, et encore davantage dans l'ordre nouveau. Car la Loi est devenue le Verbe : d'ancienne, elle est devenue nouvelle (…), les commandements ont été transformés en grâce, la préfiguration en vérité, l'agneau est devenu fils, la brebis est devenue homme et l'homme est devenu Dieu. (…)
Le Seigneur, qui était Dieu, a revêtu notre humanité, a souffert pour celui qui souffrait, a été enchaîné pour celui qui était captif, a été jugé pour le coupable, a été enseveli pour celui qui était enseveli. Il est ressuscité des morts et a déclaré à haute voix : « Qui disputera contre moi ? Qu'il se présente en face de moi » (Is 50,8). C'est moi qui ai délivré le condamné ; c'est moi qui ai rendu la vie au mort ; c'est moi qui ai ressuscité l'enseveli. « Qui ose me contredire ? » C'est moi le Christ, dit-il ; moi qui ai détruit la mort, qui ai triomphé de l'adversaire, qui ai lié l'ennemi puissant et qui ai emporté l'homme vers les hauteurs des cieux. C'est moi le Christ.
Venez donc, toutes les familles des hommes, pétries de péchés, et recevez le pardon des péchés. Car c'est moi qui suis votre pardon, moi la Pâque du salut, moi l'agneau immolé pour vous, moi votre rançon, moi votre vie, moi votre résurrection, moi votre lumière, moi votre salut, moi votre roi. C'est moi qui vous emmène vers les hauteurs des cieux, c'est moi qui vous ressusciterai, c'est moi qui vous ferai voir le Père qui existe de toute éternité, c'est moi qui vous ressusciterai par ma main puissante.
Homélie Père Gilbert Adam
Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes. Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.
Amen, je vous le dis, en effet, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota ou un seul trait de lettre de la Loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
Dieu s’est révélé à l’humanité à travers les prophètes. Il attend de nous une réponse d’amour. En Jésus, nous avons la plénitude de la Révélation. Il est le Verbe, la Parole de Dieu devenue chair vivante. Le mystère s’accomplit par l’Incarnation de Jésus. Jésus nous donne d’entrer dans la Révélation divine par la Parole divine de la première Alliance. Il vient à nous pour nous faire connaître qui est Dieu et combien Il nous aime. Il nous faut entrer dans le mystère de la "création" dans une attitude d’adoration pour que nous puissions rencontrer le Dieu créateur et nous remettre entre ses mains. C’est ainsi la fidélité à l’enseignement de Jésus : « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. » L’enseignement de Jésus nous révèle ce qui a toujours été enseigné. Tout ce qui à déjà été dit dans le premier Testament est ressaisi par Jésus comme dans une « assomption de l’humanité ! » A la fois, le passé est respecté, et l’amour infini de Dieu est révélé dans le mystère de la Trinité sainte qui nous emporte plus loin encore. Il nous aide dans nos combats et nos luttes dans l’espérance. Emmanuel, « Dieu avec nous, » est un amour infiniment plus grand que nous pourrions l’espérer !
Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes. Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.Garder les commandements de Dieu est la preuve que nous l’aimons. « Car l’amour de Dieu, c’est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, » dit Saint Jean. L’amour requiert de vivre le double précepte de la charité de Dieu et des frères, c’est là, la sécurité d’une foi vivante. Dans le premier Testament, Élie le prophète, fidèle au Dieu de l’Alliance, nous aide à entrer dans une cette perspective de fidélité. Le peuple s’était perverti. Élie était resté le seul Prophète du Dieu vivant, il disait : « Combien de temps plierez-vous le genou des deux côtés ? ». Élie était face aux quatre cent cinquante prophètes de Baal. Il démontra alors que le « Dieu unique » est enraciné dans la création et qu’Il marche avec son peuple dans la nuit de la foi. Le peuple se crée des idoles, et il marche, clopin-clopant, avec ces idoles, comme si ces dieux étaient le vrai Dieu. Comme dans le passé, nous quittons le Dieu vivant pour les idoles.
« Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux.Celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux »Jésus nous enseigne l’importance du bon exemple ainsi qu’il nous apprend la subtilité de la malice qui s’infiltre en nous. Jésus assume en lui toute la révélation de Dieu, dans une simplification de plus en plus grande, il nous dit : « Mon commandement, l’unique, c’est de vous aimer les uns les autres. » Toute notre existence se construit dans l’amour de Dieu qui se traduit dans l’amour des sœurs et des frères. Il nous faut sans cesse nous remettre fondamentalement entre les mains du Dieu vivant. Il soutient notre nature humaine dans sa fragilité. Il accompagne les pauvres et les petits que nous sommes. Le Dieu vivant nous rend proches les uns des autres. Dans l’offrande de Jésus, Dieu reprend tout en Lui. Entrons dans le sacrifice d’action de grâces, dans une adoration profonde, là ou le Dieu vivant est reconnu comme le Dieu d’Amour.
Nous demandons la grâce d’adorer le Dieu vivant et de déborder d’action de grâce.
évêque