Comme chaque mois, pandémie de Covid-19 ou non, différentes modifications entrent en vigueur le 1 er du mois. Voici les principales, bonnes ou moins bonnes, pour juin.
Le chômage partiel moins généreux avec les entreprises. Les entreprises qui ont mis des salariés au chômage partiel ces derniers mois sont moins aidées. L'Etat et l'Unedic (en charge de l'assurance chômage) ne remboursent plus que 60 %, contre 70 % jusqu'à présent, de la rémunération brute des salariés. L'idée est de faire participer les entreprises de plus en plus pour que les salariés continuent de percevoir de 84 % à 100 % de leur salaire. Ces modifications ne concernent pas les salariés rémunérés au Smic, toujours indemnisés à 100 %
Les secteurs touchés par des fermetures administratives, comme l'événementiel, ne sont pas concernés. Le plafond des rémunérations donnant droit à indemnisation reste fixé à 4,5 Smic.
Baisse des tarifs du gaz. Les tarifs réglementés de vente du gaz, appliqués par Engie à des millions de foyers, baissent de 2,8 % au 1er juin. « Cette baisse est de 0,7 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,5 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 2,9 % pour les foyers qui se chauffent au gaz », détaille la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
Depuis le 1er janvier, les tarifs réglementés ont baissé en tout de 25,3 %, poursuit la CRE, citée par l'AFP. C'est la conséquence du repli du prix des hydrocarbures sur fond de chute de la demande due à la crise sanitaire mondiale.
Un contrat-type dans les auto-écoles. Les établissements de formation à la conduite doivent faire signer à leurs élèves un document qui répertorie toutes les prestations et leurs tarifs. Ce contrat-type mentionne par exemple le coût d'annulation d'une heure de conduite. Une étude officielle de 2018 a montré que la moitié des auto-écoles étaient défaillantes dans l'information sur les prix
Ce document va alimenter une base qui va permettre de comparer les prix. Le but du gouvernement est d'aboutir à une baisse du prix moyen du permis.
Hausse des aides pour l'achat d'un véhicule plus propre. Le bonus écologique pour l'achat d'un véhicule électrique neuf passe de 6 000 € à 7 000 € pour un particulier et de 3 000 € à 5 000 € pour une personne morale (entreprise, collectivité).
Un bonus écologique de 2000 € pour l'achat d'un véhicule hybride (essence-électrique) rechargeable, l'augmentation de la prime à la conversion jusqu'à 3 000 € pour un véhicule thermique et jusqu'à 5 000 € pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable, voient également le jour. Par ailleurs, le plafond de revenu fiscal permettant de bénéficier de primes plus importantes est relevé à 18 000 €.
Assemblée générale virtuelle pour les copropriétaires. Les assemblées générales de copropriétaires peuvent dorénavant se tenir virtuellement, par visioconférence, et ce jusqu'au 31 janvier 2021. Des décisions peuvent également être votées par correspondance, faute de solution pour faire une visioconférence ou une audioconférence.
Franceinfo rappelle qu'un membre du conseil syndical peut maintenant « solliciter une assemblée générale extraordinaire à ses frais pour régler un sujet le concernant mais nécessitant un vote ». Par ailleurs « les copropriétaires ne pourront plus aussi facilement s'opposer aux travaux destinés à faciliter l'accès d'un habitant handicapé, si ceux-ci sont à ses frais ».
Mardi, une nouvelle phase de déconfinement. Mardi 2 juin commence la phase 2 du déconfinement. Les Français pourront circuler librement sur le territoire national avec la fin de la limitation à un périmètre de 100 km. Des mesures particulières restent toutefois en place pour se rendre outre-mer et en revenir.
Parmi les autres mesures, les bars et restaurants rouvrent, mais uniquement les terrasses en Ile-de-France. Partout un protocole strict doit être observé. Musées, monuments et plages peuvent rouvrir. Salles de sport, piscines et parcs de loisirs peuvent aussi rouvrir, mais pas en Ile-de-France, en Guyane et à Mayotte. Les réouvertures de collèges, lycées et écoles augmentent avec toutefois des restrictions plus importantes en Ile-de-France, en Guyane et à Mayotte.