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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

“Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”.Pourquoi te méprises-tu tellement, alors que tu es si précieux pour Dieu ?

PREMIÈRE LECTURE
« Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle » (2 P 3, 12-15a.17-18)

Bien-aimés,
    vous attendez et vous hâtez l’avènement du jour de Dieu,
ce jour où les cieux enflammés seront dissous,
où les éléments embrasés seront en fusion.
    Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où résidera la justice.
    C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela,
faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut,
dans la paix.
    Et dites-vous bien
que la longue patience de notre Seigneur,
c’est votre salut.
    Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ;
prenez garde : ne vous laissez pas entraîner
dans l’égarement des gens dévoyés,
et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre.
    Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance
de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité.
Amen.

            – Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 89 (90), 2, 3-4, 10, 14.16)
R/

D’âge en âge, Seigneur,
tu as été notre refuge.

Avant que naissent les montagnes,
que tu enfantes la terre et le monde,
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.

Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

Le nombre de nos années ? soixante-dix,
quatre-vingt pour les plus vigoureux !
Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ;
elles s’enfuient, nous nous envolons.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta splendeur à leurs fils.

ÉVANGILE
« Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mc 12, 13-17)

En ce temps-là,
    on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
    et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons-nous payer, oui ou non ? »
    Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
    Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
    Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

            – Acclamons la Parole de Dieu.

CONSÉCRATION À NOTRE-DAME DES NEIGES

Ô Notre-Dame,
nous nous confions en vous,
en votre obédience bénie
et en votre garde très spéciale.
Aujourd’hui et chaque jour
nous vous confions nos âmes et nos corps ;
nous vous confions tout notre espoir
et toute notre consolation ;
toutes nos angoisses et nos misères ;
notre vie et la fin de notre vie,
pour que par votre très sainte intercession
et par vos mérites,
toutes nos actions soient dirigées et disposées
selon votre volonté
et celle de votre Fils. Amen.

Le tribut a payer à César

La réponse de Jésus désarçonne, tant elle est limpide et inattendue : “Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”. Et Jésus laisse tout pantois les habiles et les rusés devant la simplicité de sa réponse qui se joue de leur astuce.

ésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d'étonnement à son sujet.
 


Méditation de l'évangile du mardi 2 juin

La question relative au tribut à payer aux romains met en évidence la rouerie des ennemis de Jésus. Pour le perdre, ils d'adjoignent même les hérodiens qu'ils haïssent.

“Et les grands prêtres envoient vers Lui quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour Le prendre au piège d'une question”

Et lorsque les pharisiens posent cette insidieuse question à Jésus, c'est bien dans l'intention de Le perdre.

“Et s'étant mis en observation, ils envoyèrent des hommes apostés qui se posaient en justes, afin de Le prendre en défaut sur une parole, pour Le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur”

A travers une présentation qui pue l'hypocrisie : “Maître, nous savons que tu es sincère…”, ils lui tendent un piège fort habile. Les deux alternatives de leur question doivent amener la perte du Prophète, soit devant le peuple, soit auprès des romains et du gouverneur.

Mais voilà, les petites combines de la ruse s'effondrent devant sa sagesse. La ruse et l'astuce sont compliquées, la sagesse de Jésus est simple, lumière sans détour. Elle reste imprévisible dans ses ripostes si pleines de bon sens, si bien que leur piège ne prend que du vent. Car Jésus, avec une grande liberté d'esprit et de paroles, déjoue leur ruse. Le pouvoir ne l'effraie pas.

“Or, ayant considéré leur fourberie, Il leur dit : Montrez-Moi un denier. De qui a-t-il effigie et inscription ? Ils Lui dirent : de César. Il dit devant eux : Or donc, rendez ce qui est à César, à César   et à Dieu ce qui est à Dieu”.

Et “devant eux” souligne que Jésus s'adresse à la foule et que, par-dessus la tête des hérodiens et des pharisiens, il met les rieurs de son côté.

La réponse de Jésus désarçonne, tant elle est limpide et inattendue :

“Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu”.

Il laisse tout pantois les habiles et les rusés devant la simplicité de sa réponse qui se joue de leur astuce.


Père Gabriel

 

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450)
 

évêque de Ravenne, docteur de l'Église

Sermon 148, Sur le mystère de l'Incarnation (Livre des jours – Office romain des lectures ; Le Cerf – Desclée de Brouwer – Desclée – Mame ; © AELF Paris 1976 ; 30 juillet rev. ; cf. fiche B 19 de l'Abbaye d' Orval)

En Christ Dieu nous fait passer de son image à sa ressemblance (Gn 1,27)

Pourquoi, homme, te méprises-tu tellement, alors que tu es si précieux pour Dieu ? Pourquoi, lorsque Dieu t'honore par la naissance du Christ en notre chair, te déshonores-tu à ce point ? Pourquoi cherches-tu comment tu as été fait et ne recherches-tu pas en vue de quoi tu es fait ? Est-ce que toute cette demeure du monde que tu vois n'a pas été faite pour toi ? C'est pour toi que la lumière se répand et dissipe les ténèbres, c'est pour toi que la nuit est réglée, pour toi que le jour est mesuré ; pour toi que le ciel rayonne des splendeurs diverses du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi que la terre est émaillée de fleurs, d'arbres et de fruits ; pour toi que cette foule étonnante d'animaux a été créée, dans l'air, dans les champs, dans l'eau si belle, pour qu'une lugubre solitude ne gâte pas la joie du monde nouveau. (...)

            En outre, le Créateur cherche ce qu'il peut bien ajouter à ta dignité : il dépose en toi son image (Gn 1,27), afin que cette image visible rende présent sur terre le Créateur invisible, et il te confie la gérance des biens terrestres, afin qu'un aussi vaste domaine n'échappe pas au représentant du Seigneur. (...) Et ce que Dieu a fait en toi par sa puissance, il a eu la bonté de l'assumer en lui-même ; il a voulu se manifester vraiment dans l'homme en qui, jusqu'alors, il n'était apparu qu'en image. Il a donné à l'homme d'être en réalité ce qu'il n'était auparavant que par une simple ressemblance. (...) Le Christ naît donc pour rendre toute son intégrité à la nature déchue

Homélie du Père Gilbert Adam

 

"On envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, »

et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? Ce discours des Pharisiens et les Hérodiens à Jésus recherche comment vivre dans la vérité. Jésus est le maître, " un homme véridique," qui ne se laisse influencer par personne. Il enseigne "le vrai chemin de Dieu." Nous avons entrevu le dilemme, si Jésus dit oui, Il est « pris » comme partisan d’Hérode contre Israël ; S’il dit non, il est « pris » comme révolutionnaire contre Hérode. Jésus répondit simplement à ses adversaires avec une grande tendresse. Nous regardons d’abord ceux qui veulent prendre Jésus au piège sans nous y attarder. Nous contemplons longuement comment Jésus réagit. Il est notre exemple, et nous lui demandons de faire de même dans notre vie. Nous portons en nous l’image de Dieu qui est cachée, c’est un secret d’amour. Quand elle est manifestée elle dit le véritable visage de Dieu qui est Amour ! De l’image que nous avons de Dieu va découler l’image que nous avons de l’humanité.

"Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César, » répondent-ils.

 Avec un grand calme Jésus découvre d’abord l’intention malhonnête : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? » Il aide ensuite les pharisiens et des partisans d’Hérode à voir qu’ils ne vivent pas dans la vérité. Tout ceux qui écoutent arrivent à la vérité de la question. Prenant une pièce de monnaie, il leur enseigne l’importance de l’honnêteté, du devoir. Donner à Dieu ce qui appartient à Dieu, notre amour. Cette Parole met fin à la gérance de la cité des hommes au nom de Dieu dans le mensonge, elle est d’une grande actualité. Nous sommes redevable de notre vie à l’humanité par nos parents. Nous reconnaissons que notre vie vient de Dieu ! Que donner au monde et que donner à Dieu ? Cette réponse nous invite à activer le Souffle de l’Esprit Saint qui nous anime en toutes les circonstances ! Quand cette question se présente à nous, il est important de nous resituer face à Dieu. Qui est notre Dieu ? Il y a dans la réponse de Jésus un refus de voir l’un exercer du pouvoir sur l’autre. Si le maître a pris un chemin d’écoute, le disciple lui aussi doit prendre un chemin d’ouverture.

"Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet."

 Dieu a donné à chaque personne une conscience. "La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où Sa voix se fait entendre," dit le Concile Vatican II. L’examen de conscience est un temps privilégié, un moment avec Dieu seul. Dieu, dans son amour et son immense miséricorde, partage avec nous la vérité de notre vie. Il rappelle le pardon à demander, le bien à pratiquer, et la vertu à cultiver sans cesse. Devant Lui, nous apaisons notre cœur, car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout." Pierre dira dans sa deuxième lettre : « Mes bien-aimés, Continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ. » Il ne s’agit pas de vivre dans un autre monde ! "Je ne prie pas de les retirer du monde." Nous voulons rester avec Jésus, l’écouter, apprendre tout de lui. Tout notre être, toute notre personne alors débordera de la joie de l’Evangile qui est en elle-même annonciatrice de Jésus. Nous posons sur le monde un regard de miséricorde à la suite de Jésus.

Nous demandons la grâce de nous abandonner à Dieu en toutes circonstances. »

 

Père Gilbert Adam
9 rue du Lavoir
60350 Trosly-Breuil

 

 

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