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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Saints Pierre et Paul: «nous avons besoin de vraie prophétie»

Solennité des SS Pierre et Paul

 

Messe KTOMesse et bénédiction des palliums pour les nouveaux archevêques métropolitains

Saints Pierre et Paul: «nous avons besoin de vraie prophétie»
En ce 29 juin, solennité des Saints Pierre et Paul, colonnes de l’Église et patrons de la ville de Rome, le Saint-Père a présidé la messe en la basilique dédiée au prince des apôtres. Deux paroles-clés ont guidé l'homélie du Pape François : l’unité et la prophétie, dont Pierre et Paul ont témoigné au cours de leur vie.
 

Pierre, simple pécheur de Galilée, et Paul, pharisien lettré et cultivé, sont très différents, mais «se sentaient frères», liés dans une familiarité qui vient du Seigneur, Lui qui unit sans uniformiser.

L'unité dans la prière

Cette unité puise sa source dans la prière, comme le raconte la première lecture proposée par la liturgie (Actes 12, 1-11). Bouleversée par l’arrestation de Pierre décidée par Hérode Agrippa, l’Église de Jérusalem «craint pour sa propre vie». Le moment est tragique, et pourtant, observe le Pape, personne ne songe à s’enfuir et à «sauver sa peau» ; au contraire, «tous prient ensemble». C’est dans l’invocation suppliante à Dieu qu’ils trouvent le courage d’endurer l’épreuve et forgent leur unité sous la conduite de l’Esprit. Car la prière «permet à l’Esprit Saint d’intervenir, d’ouvrir à l’espérance, de réduire les distances, de rester ensemble dans les difficultés».

Dans ce contexte délicat, les chrétiens ne se lamentent pas, n’accusent personne ; « (…) personne ne disait : "Si Pierre avait été plus prudent, nous ne serions pas dans cette situation". Non, ils ne parlaient pas mal de lui, mais priaient pour lui. Ils ne parlaient pas dans le dos, mais à Dieu», note le Pape, qui poursuit en interrogeant : «Et nous aujourd’hui, nous pouvons nous demander : "Gardons-nous notre unité par la prière ? Prions-nous les uns pour les autres ?". Qu’est ce qui arriverait si on priait beaucoup plus et si on murmurait beaucoup moins ?». Prier les uns pour les autres est un devoir que le Seigneur nous confie, insiste le Pape. Dieu attend que «nous nous souvenions aussi de celui qui ne pense pas comme nous, de celui qui nous a fermé la porte au nez, de celui à qui nous avons de la peine à pardonner». «Seule la prière défait les chaînes, seule la prière aplanit la voie vers l’unité», assure François.

La prophétie nait de la provocation de Dieu

Pierre et Paul ont tous deux été provoqués par le Christ ; c’est de cette provocation que nait la prophétie. «Quand l’Evangile renverse les certitudes, la prophétie jaillit. Seul, celui qui s’ouvre aux surprises de Dieu devient prophète». Ainsi, Pierre proclame le premier que Jésus est le «fils du Dieu vivant» (Mt 16, 16), tandis que Paul anticipe la fin de sa vie : «Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra» (2 Tm 4,8).

Notre époque a besoin de vrais prophètes, non de beaux parleurs a lancé avec vigueur le Saint-Père : «Il n’est point besoin de manifestations miraculeuses, mais de vies qui manifestent le miracle de l’amour de Dieu. Non de puissance, mais de cohérence. Non de paroles, mais de prière. Non de proclamations, mais de service. Non de théories, mais de témoignage. Nous n’avons pas besoin d’être riches, mais d’aimer les pauvres ; non de gagner pour nous-même, mais de nous dépenser pour les autres ; non du consentement du monde, mais de la joie pour le monde à venir ; non de projets pastoraux efficaces, mais de pasteurs qui offrent leur vie : des amoureux de Dieu». Ce sont en amoureux de Dieu que Pierre et Paul offrent leur vie ; ce martyre même est une «prophétie qui change l’Histoire».

Et le Pape de conclure : «comme le Seigneur a transformé Simon en Pierre, de même il appelle chacun de nous, pour faire de nous des pierres vives avec lesquelles construire une Eglise et une humanité rénovées. Il y a toujours ceux qui détruisent l’unité et éteignent la prophétie, mais le Seigneur croit en nous et il te demande : "Veux-tu être bâtisseur d’unité ? Veux-tu être prophète de mon ciel sur la terre ?" Laissons-nous provoquer par Jésus et trouvons le courage de lui dire : "Oui, je le veux !" ».

Bénédiction des Pallium

Avant d’entrer dans la célébration, qui s’est tenue à l’autel de la Chaire et en présence de 90 fidèles et de plusieurs cardinaux, le Pape s’est recueilli en prière devant la tombe de Saint Pierre, située sous l’autel central de la basilique.

Compte tenu de la crise sanitaire, les archevêques métropolitains nommés dans l’année n’ont pu faire le déplacement jusqu’à Rome pour cette célébration. C’est en effet au cours de la messe du 29 juin que ceux-ci se voient imposer le Pallium, étoffe de laine blanche ornée de 5 croix, qui matérialise leur communion avec le Successeur de Pierre. Ce lundi matin, le Saint-Père a donc béni ces Pallium, avant de prendre l’un d’eux et de le conférer symboliquement au cardinal Re, doyen du Sacré Collège. Les étoffes seront ensuite remises aux archevêques par les nonces apostoliques de leurs pays.

 

 

PAROLE DU JOUR
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Date29/06/2020

LECTURE DU JOUR

Première lecture

Lecture du livre des Actes des Apôtres
(Ac 12, 1-11)

À cette époque,
le roi Hérode Agrippa
se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal.
Il supprima Jacques, frère de Jean,
en le faisant décapiter.
Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs,
il décida aussi d’arrêter Pierre.
C’était les jours des Pains sans levain.
Il le fit appréhender, emprisonner,
et placer sous la garde de quatre escouades de quatre soldats ;
il voulait le faire comparaître devant le peuple
après la Pâque.
Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison,
l’Église priait Dieu pour lui avec insistance.
Hérode allait le faire comparaître.
Or, Pierre dormait, cette nuit-là,
entre deux soldats ;
il était attaché avec deux chaînes
et des gardes étaient en faction
devant la porte de la prison.
Et voici que survint l’ange du Seigneur,
et une lumière brilla dans la cellule.
Il réveilla Pierre en le frappant au côté et dit :
« Lève-toi vite. »
Les chaînes lui tombèrent des mains.
Alors l’ange lui dit :
« Mets ta ceinture et chausse tes sandales. »
Ce que fit Pierre.
L’ange ajouta : « Enveloppe-toi
de ton manteau et suis-moi.»
Pierre sortit derrière lui,
mais il ne savait pas que tout ce qui arrivait grâce à l’ange
était bien réel ;
il pensait qu’il avait une vision.
Passant devant un premier poste de garde,
puis devant un second,
ils arrivèrent au portail de fer donnant sur la ville.
Celui-ci s’ouvrit tout seul devant eux.
Une fois dehors, ils s’engagèrent dans une rue,
et aussitôt l’ange le quitta.
Alors, se reprenant, Pierre dit :
« Vraiment, je me rends compte maintenant
que le Seigneur a envoyé son ange,
et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode
et à tout ce qu’attendait le peuple juif. »

 

Deuxième lecture

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée
(2 Tm 4, 6-8.17-18)

Bien-aimé,
je suis déjà offert en sacrifice,
le moment de mon départ est venu.
J’ai mené le bon combat,
j’ai achevé ma course,
j’ai gardé la foi.
Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice :
le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là,
et non seulement à moi,
mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour
sa Manifestation glorieuse.

Tous m’ont abandonné.
Le Seigneur, lui, m’a assisté.
Il m’a rempli de force
pour que, par moi,
la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout
et que toutes les nations l’entendent.
J’ai été arraché à la gueule du lion ;
le Seigneur m’arrachera encore
à tout ce qu’on fait pour me nuire.
Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(Mt 16, 13-19)

En ce temps-là,
Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe,
demandait à ses disciples :
« Au dire des gens,
qui est le Fils de l’homme ? »
Ils répondirent :
« Pour les uns, Jean le Baptiste ;
pour d’autres, Élie ;
pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? »
Alors Simon-Pierre prit la parole et dit :
« Tu es le Christ,
le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit :
« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas :
ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela,
mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare :
Tu es Pierre,
et sur cette pierre je bâtirai mon Église ;
et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clés du royaume des Cieux :
tout ce que tu auras lié sur la terre
sera lié dans les cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre
sera délié dans les cieux. »

PAROLES DU SAINT PÈRE

Connaître Jésus est un don du Père, c’est Lui qui nous fait connaître Jésus; c’est une travail de l’Esprit Saint, qui est un grand travailleur. Il fait ce travail d’expliquer le mystère de Jésus et de nous donner ce sens du Christ. Regardons Jésus, Pierre, les apôtres et entendons dans notre cœur cette demande: “Pour toi, qui suis-je?”. Et comme les disciples, demandons au Père qu’il nous donne la connaissance du Christ dans l’Esprit Saint, qu’il nous explique ce mystère. (Sainte Marthe, 20 février 2014)

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