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2 Juin 2020
ÉTATS-UNIS - “Law and order”, respecter la loi et rétablir l’ordre. Donald Trump a de nouveau répété cette expression de fermeté, qu’il affectionne tout particulièrement, lors d’une allocution en fin de journée ce lundi 1er juin.
Depuis la roseraie de la Maison Blanche, le président américain a très brièvement abordé la mort de George Floyd aux mains de la police avant de basculer sur les manifestations et émeutes que le drame a fait naître à travers tout le pays.
Assurant qu’il tenait à défendre les personnes défilant dans le calme, au moment même où une large manifestation pacifique aux abords du bâtiment était dispersée à coups de gaz lacrymogènes, Trump est rapidement passé aux menaces.
Il a tout d’abord annoncé le déploiement de “milliers de soldats lourdement armés” et policiers à Washington, jugeant que les troubles de la veille dans la capitale fédérale étaient “une honte totale”. “Le couvre-feu à 19h sera strictement appliqué”, a-t-il assuré bien que des manifestants étaient toujours dans les rues après cet horaire.
Le républicain a ensuite prévenu qu’il comptait prendre les choses en main si chaque ville et État ne contenait pas rapidement la situation.
Il notamment appelé les gouverneurs à utiliser la garde nationale “suffisamment en nombre pour dominer les rues”, dénonçant des actes de “terrorisme intérieur”. Si les autorités locales “refusent d’agir pour défendre la vie et la propriété de leurs résidents, je déploierai l’armée américaine et réglerai le problème pour eux très rapidement”, a assuré Trump.
S’il passait à l’acte, Trump mettrait en application l’Insurrection Act, une loi datant de 1087, très rarement utilisée, qui permet à l’armée américaine de remplacer la police. Techniquement, il revient cependant aux États de demander la venue de l’armée dans ce cas. Un déploiement imposé par Trump semble donc a priori difficilement applicable.
La dernière fois que l’Insurrection Act a été utilisé remonte à 1992 à Los Angeles. Il s’agissait alors de contenir une semaine d’émeutes après l’acquittement de quatre policiers qui avaient pourtant été filmés en train de battre puis arrêter Rodney King, un afro-américain alors âgé de 27 ans. Les tensions lors des manifestations avaient fait plus de 60 morts et 2300 blessés.
Joe Biden a accusé plus tard dans la soirée le président américain d’utiliser l’armée “contre les Américains” et du gaz lacrymogène contre des “manifestants pacifiques” pour son opération de communication Bible en main face à l’église proche de la Maison Blanche.
“Pour nos enfants, pour l’âme même de notre pays, nous devons absolument le battre. Mais je le crois fermement: nous ne pouvons le faire qu’ensemble”, a poursuivi le candidat démocrate de 77 ans qui affrontera le milliardaire républicain de 73 ans dans les urnes le 3 novembre.